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[Top 50] #6 : DeAndre Hopkins, les mains en or

Par Elioth Salmon — Le 28 juin 2021 à 13h00 0

Comment un joueur de ce niveau à pu être transféré pour si peu ?

Du 15 mai au 3 juillet, TDActu vous présente son Top 50 des joueurs NFL. Pour arriver à ce classement, chaque membre de la rédaction a voté pour les 50 joueurs qu’il aimerait avoir dans son équipe pour débuter la saison à venir. Ces classements ont ensuite été compilés pour former le Top 50 final. L’occasion de débattre, mais aussi de présenter 50 profils à ceux qui découvrent la NFL.

DeAndre Hopkins – Wide Receiver – Arizona Cardinals

Carte d’identité : 29 ans – 1,85 cm – 96 kg

Draft : n°27 au 1e tour de la Draft 2013 – Clemson

CV : 3x première équipe All-Pro (2017-2019), 2x deuxième équipe All-Pro (2015, 2020)

Stats 2020 : 115 réceptions, 1407 yards et 6 touchdowns en 16 matchs

Stats en carrière : 747 réceptions, 10009 yards et 60 touchdowns en 126 matchs

Pourquoi il est là ?

Vitesse, séparation, tracés, mains (ultra) sûres : DeAndre Hopkins possède toutes les qualités du grand receveur. Sa première saison dans l’Arizona est une réussite sur le plan statistique, avec de nouveau plus de 1000 yards à la réception, mais malheureusement trop peu de victoires collectives pour accrocher les playoffs. Une saison de haut standing, dans la lignée de ce qu’il fait depuis maintenant 8 ans.

Un an après, le transfert qui l’a envoyé chez les Cardinals est toujours incompréhensible. Les Texans se sont séparés du meilleur receveur de la NFL contre un running back de seconde zone et un 2e tour de draft. Et le prix de l’échange le plus foireux de la NFL du XXIe siècle est attribué à : Bill O’Brien. Un échec qui a fait renvoyer BoB, et qui semble le point de départ de la catastrophe actuelle se passant à Houston (même si un gros point du problème n’a rien à voir avec le football).

Durant toute sa carrière, DeAndre Hopkins a prouvé qu’il était capable de grande performances, quel que soit le quarterback qui lui envoie le ballon. Matt Schaub, Case Keenum, Ryan Fitzpatrick, Brian Hoyer, Ryan Mallett, T.J. Yates, Brandon Weeden, Brock Osweiler, Deshaun Watson, Tom Savage et désormais Kyler Murray. Ses 60 touchdowns marqués dans la grande ligue lui ont été lancé par 11 quarterbacks différents. Preuve une nouvelle fois que son meilleur ami n’est pas son lanceur, mais le ballon. Et, matchs après matchs, il prouve qu’il est, lui, le pire ennemi de son défenseur.

Deandre Hopkins continues to be one of the best WR in the league pic.twitter.com/YQUIVQKDxQ

— Best of Pro Sports (@pro_sports_best) June 21, 2021

Quel objectif en 2021 ?

Si sa saison individuelle a été une réussite, sur le plan collectif, ça a été encore insuffisant. Un bilan de 8-8, à l’équilibre, qui n’a pas permis aux Cardinals d’accrocher les playoffs (on n’est pas en NFC Est ici). L’objectif semble désormais évident : faire monter Arizona au sommet. Dure mission dans une NFC Ouest qui semble la meilleure division NFL, avec toujours les Rams et les Seahawks, sans compter le retour en bonne santé des 49ers.

Avec Arizona, DeAndre Hopkins semble avoir trouvé un équilibre. Dans une franchise plus saine que Houston, il pourrait encore grandir. Avec l’incertitude autour de la situation du légendaire Larry Fitzgerald, il pourrait devenir encore plus important dans l’attaque aérienne des Cardinals. Avec un jeune quarterback de talent, il va falloir faire des étincelles.

S’il est l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur receveur de la ligue depuis plusieurs saisons, ses absences ou son manque d’importance en playoffs pèsent sur son CV. Si Hopkins souhaite asseoir sa légende durablement dans les livres d’histoire, il va lui falloir aller chercher un Super Bowl dans les années qui viennent.

Entendu à la rédac

« Zéro défaut. Même avec moi en QB le gars pourrait faire 500 yards. » Raphaël Masmejean.

« Mains, tracés, explosivité.. tout est parfait. LE receveur numéro 1. » Victor Roullier.

« Magnifique à voir jouer. Rend son quarterback meilleur. Mais comment a-t-il pu être bradé contre un 2nd tour ? Un an après j’y crois toujours pas. » Alexandre Lauque.

« Un taux de drop quasi nul, il n’y a pas plus fiable que lui. Les Texans ont laissé partir le meilleur receveur de sa génération. » Raoul Villeroy.