Seahawks – Cardinals (16-6) : Leonard Williams taille mammouth

Leonard Williams écrase tout sur son passage. Hommes de ligne et quarterback compris.

Leonard Williams ecrase Kyler murray et les cardinals

Seattle Seahawks (6-5) – Arizona Cardinals (6-5) : 16-6

Âpre, dur, et peut-être difficile à regarder pour certains, hormis pour les fans de Leonard Williams. C’est dans l’imaginaire collectif ce à quoi les duels de division entre les Seahawks et les Cardinals ressemblent. Les aficionados se souviennent encore d’un soir de 2016, en primetime, les deux équipes se quittaient sur un 6-6 (après prolongation) d’anthologie.

Ce soir le score s’est élevé un peu plus haut. La rencontre n’en est pas moins restée cadenassée et défensive. Et à ce petit jeu-là, le génie en la matière, Mike Macdonald a sorti son épingle du jeu. Le coach rookie s’est affirmé et cette victoire est la première majuscule dans son CV bleu et vert.

Leonard Williams (3 plaquages dont 2,5 sacks) a été le bras armé de son coach. Il a su stopper l’attaque des Cardinals trop dépendante de Trey McBride (12 réceptions, 133 yards). La ligne offensive d’Arizona connaît son plus mauvais match de la saison, tant sur la course que sur la passe. Le monstre Williams n’y est pas innocent.

Leonard Williams gagne la guerre de tranchées

Dans ce duel de NFC Ouest, le nerf de la guerre retourne souvent aux bases du football : les lignes. Les deux équipes font valoir des arguments différents mais impactant. La première mi-temps est une allégorie parfaite de cette maxime.

Seattle peut s’appuyer sur des individualités dominantes. Leonard Williams et Byron Murphy II les hommes d’intérieur de ligne défensive sont très précieux. Ils stoppent toutes les courses adverses (3,5 yards par course) et agressent Kyler Murray très souvent. La ligne offensive est aux abois et doit commettre des fautes, qui coutent des touchdowns.

Arizona réagit plus dans son approche systémique. Les Cardinals varient les schémas et déguisent les pressions pour mettre au sol Geno Smith. La couverture est aussi au niveau pour donner du temps à son pass rush. Le score de 0-0 à la fin du premier quart-temps est révélateur de la domination défensive des deux équipes.

« game of inches »

Tout se joue à des détails. Et à des pouces ou des centimètres plus commun chez les européens. Le seul drive convenable d’Arizona en première mi-temps se finit par trois points après une passe qui ne finit pas en touchdown pour Marvin Harrison Jr. Le rookie receveur ne peut pas poser un bout de son orteil pour valider la réception.

Les Seahawks peinent à convertir une fin de drive sur la ligne des 1 yards adverse. Repoussez deux fois, ils parviennent malgré tout à forcer le verrou grâce à l’homme du jour Jaxon Smith-Njigba (6 réceptions, 77 yards, 1 touchdown). L’important n’est pas la distance à parcourir, mais la manière de le faire.

Arizona n’y arrive définitivement pas. Sur une 4&1 en territoire adverse, les Cardinals se font contrer une nouvelle fois Devon Witherspoon poursuit Kyler Murray (24/37, 285 yards, 1 interception) qui plein de désespoir lance vers Michael Wilson. Le ballon finit dans les mains de Coby Bryant qui remonte le terrain sur 69 yards pour le touchdown. Seattle s’envole dans le troisième quart-temps 13-3.

Mike Macdonald, victoire signature

Même si son attaque peut balbutier, comme quand Geno Smith (22/31,254 yards, 1 touchdown, 1 interception) se fait intercepter par Garrett Williams dans le quatrième quart-temps, Mike Macdonald reste maître absolu du terrain par la défense. Les deux équipes ne rajoutent que 3 points supplémentaires chacune pour entériner le score final 16-6.

Ce soir le coach principal rookie tient une rencontre référence. Son escouade a encaissé moins de points qu’elle n’en a marqué (6 contre 7). Elle a laissé 49 yards à la course a une équipe rodée dans le secteur de jeu cette saison. Et elle n’a pas cédé en 3e tentative (3/12). 5 sacks et l’interception viennent rajouter la cerise sur le gâteau de chef Macdonald.

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