En NFL plus que dans n’importe quelle autre ligue ou sport, il y a une composante déterminante : les aptitudes physiques des athlètes qui s’affrontent sur les terrains. Démesurés physiquement, leurs capacités athlétiques dépassent l’entendement. A la fois costauds, rapides, vifs et puissants, les receveurs sont des athlètes à part, qui excelleraient dans bien des disciplines sportives tellement leurs capacités laissent rêveur.
Au sein de ce groupe, D.K. Metcalf semble évoluer dans des sphères encore plus incroyables. Ses résultats chiffrés au Combine ne laissaient planer aucun doute, malgré des ratés aux ateliers de changement de direction, DK était déjà un monstre physique.
Avec seulement 1,6% de masse grasse sur son 1,91m et ses 103 kilos, il vous oblige à y réfléchir à 2 fois avant de le plaquer.
De la vitesse à profusion
Avec un temps estimé à 4’33 secondes sur 40yards, sa vitesse est fulgurante. Elle est evaluée au dessus de 32km/h.
La moyenne d’un receveur sur le 40 yards se situe à 4’48 secondes. Et ces joueurs ont généralement des gabarits bien moins imposants que le joueur des Seahawks.
De la puissance et de l’impact
D’un point de vue de la physique, l’énergie liée à son poids et sa vitesse en cas d’impact est la même que celle d’un homme de 71 kilos qui chute de 6m de haut (environ 3 étages), ou alors 5 mètres pour un homme plus corpulent de 85 kilos.
L’impact est forcément dévastateur, et en cas de velléités de plaquage, mieux vaut être bien préparé.
Un volume d’action énorme
Ses dimensions font de lui un phénomène. Son envergure de 2m11 lui offre un rayon d’action immense pour capter le ballon. Ses mains de 25cm font passer le ballon pour un pamplemousse.
Le volume d’intervention dans lequel il peut agir représente une pièce de 4 mètres sur 7, dans laquelle il peut attraper tous les ballons, et cela, sans tenir compte de la hauteur. Car justement, Metcalf a une détente sèche mesurée à 1,03m !
Dans les faits, à 1m91, sa tête s’élève à 2m94, 11cm en dessous du panier de basket (la longueur d’un doigt pour lui). Mesure sans élan à laquelle on peut légitimement envisager de rajouter 10% à 15% avec une course d’élan. Au final, si sa tête est à hauteur du panier de basket à 3.05m, et qu’on rajoute sa longueur de bras, il peut donc aller chercher un ballon à 3m60 env. Des hauteurs supérieures à certains véhicules poids lourds.
Dans cette pièce de 4 mètres sur 7, au plafond de 3m60 (1 bon mètre au dessus des standards), en forme de voûte (forme d’une demi-sphère) DK peut attraper le ballon de partout, soit un volume de 100 à 110m cubes selon nos estimations.
Sans oublier la force
Dernier point, qui demeure l’essence même du foot US, l’aspect physique. Jouer en press, user du « combat » physique sur les 1er yards défendus…
Avec 27 répétitions de développé couché à 102 kilos, autant dire que niveau force, il a de quoi repousser un cornerback un peu trop agressif à son goût. Lors du combine, les autres receveurs ont tourné à 11,7 répétitions en moyenne.
En fréquentant un peu la salle de muscu, beaucoup savent que la barre de 100kg au développé couché revêt un caractère symbolique fort… de là à réussir 27 répétitions, c’est plutôt le genre de série que l’on fait pour s’échauffer avec 30 ou 40 kilos !
Les changements de direction et de reprise d’appuis jugés trop faibles avant la Draft ? Nul doute que le travail d’appuis et de maîtrise de son corps a porté ses fruits. Non content d’être surpuissant et dominant physiquement, il est clair que D.K. est désormais capable de courir de nombreux types de tracés, ce qui en fait une cible sûre aux yeux d’un des meilleurs quarterbacks de la ligue statistiquement.