Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi 02h20
Chicago Bears (9-4) – Los Angeles Rams (11-2) : 15-6
Coup d’envoi à 22h25
Dallas Cowboys (8-5) – Philadelphia Eagles (6-7) : 29-23
Coup d’envoi dimanche à 19h00
Miami Dolphins (7-6) – New England Patriots (9-4) : 34-33
Kansas City Chiefs (11-2) – Baltimore Ravens (7-6) : 27-24
Houston Texans (9-4) – Indianapolis Colts (7-6) : 21-24
Green Bay Packers (5-7-1) – Atlanta Falcons (4-9) : 34-20
Washington Redskins (6-7) – New York Giants (5-8) : 16-40
Dans un match où les Redskins ont semblé lâcher de toute part (les blessures n’aidant pas), les Giants ont su profiter d’un très bon Saquon Barkley (14 courses, 170 yards, 1TD) et d’une défense opportuniste pour l’emporter largement.
On se doutait que les Redskins n’auraient pas un match facile avec Mark Sanchez (6/14, 38 yards, 2INT) au poste de quarterback, et cela s’est rapidement confirmé. Le joueur est d’abord responsable d’une interception qui se transforme en pick-6 dans ses 15 yards (0-7).
Après un field goal (0-10), New-York creuse l’écart sur une sublime course de Saquon Barkley. Le rookie s’échappe sur 72 yards pour aller au touchdown (0-17). Les visiteurs tuent définitivement le match quand Alec Ogletree intercepte Sanchez sur le drive suivant. Derrière ce turnover, il faut 3 jeux à Eli Manning (14/22, 197 yards, 3TD) pour trouver Sterling Shepard dans la end zone (0-24). Les Giants ajoutent même un touchdown sur une réception de Bennie Fowler avant pour mener 31 à 0, puis un field goal juste avant la mi-temps (0-34).
A la reprise, les Giants corsent encore un peu plus l’addition avec une nouvelle réception pour touchdown (0-40) de Russell Shepard. Les deux équipes finissent le match avec leur quarterback remplaçant : Josh Johnson (11/16, 195 yards, 1TD, 1INT) pour les Redskins et Kyle Lauletta (0/5, 1INT) pour les Giants. Le rookie va d’ailleurs s’illustrer en se faisant intercepter sur sa 2e passe.
L’entrée de Johnson fait du bien à l’attaque de Washington avec deux touchdowns consécutifs : le premier sur une course du quarterback (8-40), le second sur une courte réception de Jamison Crowder transformée en gain et touchdown de 72 yards (16-40). Une prestation qui malgré la défaite devrait lui permettre d’être titulaire la semaine prochaine.
Tampa Bay Buccaneers (5-8) – New Orleans Saints (11-2) : 28-14
Les Saints se sont fait peur ce dimanche face aux rivaux de Tampa Bay. Menés une bonne partie du match, New-Orleans est allé chercher la victoire en passant devant au score pour la première fois au début du dernier quart ! Un avantage qu’ils ont ensuite consolidé en bloquant défensivement les Buccaneers pour l’emporter.
Première mi-temps surprise à Tampa Bay avec des Saints de nouveau bloqués en attaque. Un fait d’autant plus surprenant que les Buccaneers ne sont pas réputés pour leur défense jusque là cette saison. New-Orleans n’aura mis qu’un field goal dans ce premier acte et Drew Brees (24/31, 201 yards, 1TD, 1INT) a été intercepté.
Les Buccaneers ont aussi fait la différence en attaque avec deux drives ponctués de touchdown. Le premier du match s’est fini sur une réception de Cameron Brate dans l’endzone. C »est encore le tight end qui sera à la réception du deuxième touchdown lancé par Jameis Winston (18/38, 213 yards, 2TD, 1INT) avant la mi-temps et qui permet aux floridiens de mener 14 à 3.
A la reprise, la défense des Buccaneers confirme sa bonne forme en forçant une perte de balle de Drew Brees. Malheureusement pour les locaux ils ratent leur field goal juste après. Tampa Bay voit sa « chance » tournée avec un punt bloqué dans ses 30 yards. Quelques actions après, Drew Brees se connecte avec Zach Line pour le touchdown (14-11).
La dynamique s’inverse alors. Les Saints se mettent à avancer en attaque et les Buccaneers cèdent le pas. En début de dernière quart, New Orleans passe pour la première fois devant au score (14-18) lorsque Drew Brees entre lui même dans l’endzone sur une course de 1 yard. Les visiteurs accentuent leur avance avec un touchdown de Mark Ingram (13 courses, 52 yards, 1TD) qui leur permet de mener 25 à 14. New-Orleans ajoute un field goal (14-28) en fin de match pour consolider sa victoire. Une victoire permise également par une attaque de Tampa Bay totalement absente en seconde mi-temps, à l’image de l’interception lancée par Winston pour finir le match.
Cleveland Browns (5-7-1) – Carolina Panthers (6-7) : 26-20
Ca va toujours mal pour les Panthers. Encore une fois, Cam Newton (26/42, 265 yards, 1 int) n’a pas répondu présent dans les moments chauds. À 2mn35 de la fin, sur une 4e tentative, le quarterback a manqué Jarius Wright (3 rec, 36 yards), qui était pourtant libre pour le touchdown qui aurait remis Carolina devant. Après un punt adverse, Newton a eu une nouvelle chance avec une minute à jouer, mais il a immédiatement été intercepté par Damarious Randall.
Les deux équipes se sont rendu coup pour coup pendant trois quart-temps. C’est un touchdown de Nick Chubb (13 courses, 66 yards, 1 TD) qui a mis les Browns devant au début de la dernière période (23-20). Après une bonne défense, Greg Joseph a creusé l’écart au pied (26-20), avant que Newton ne saisisse pas ses deux dernières opportunités.
La première partie a ressemblé à un match de ping-pong. À chaque fois que les Panthers ont marqué, les Browns ont répondu à l’identique. Un touchdown de Christian McCaffrey (16 courses, 63 yards, 2 TDs – 6 rec, 38 yards) ? La réponse pour Jarvis Landry (3 rec, 57 yards, 1 TD). Un doublé pour McCaffrey. Un doublé pour Landry, sur une superbe passe en profondeur de Baker Mayfield (18/22, 238 yards, 1 TD). Un field goal pour les visiteurs ? L’égalisation pour les locaux avant la pause (17-17).
Carolina a juste complètement calé au retour des vestiaires, et Cleveland a continué sa route. La route des playoffs, justement, elle devient très compliquée pour les Panthers, qui encaissent une cinquième défaite consécutive.
Buffalo Bills (4-9) – New York Jets (4-9) : 23-27
Il lui a fallu un peu de temps, mais Sam Darnold (16/24, 170 yards, 1 TD, 1 int) a fini par faire des miracles pour rappeler aux supporters des Jets qu’il y a bien de l’espoir pour l’avenir. Au début du quatrième quart-temps, le rookie a conclu une échappée folle par une passe de touchdown pour Robby Anderson (4 rec, 76 yards, 1 TD).
Sam Darnold a tourné dans tous les sens, mais il a fini par trouver Robby Anderson pour l'égalisation ! #Jetshttps://t.co/TdqClpULuh
— TDActu.com – Actu NFL (@TDActu) December 9, 2018
De quoi égaliser dans un match pourtant bien mal embarqué.
Les Jets ont ensuite récupéré le cuir avec 2mn31 à jouer et trois points de retard (23-20). Darnold a alors complété une passe de 37 yards vers ce même Anderson pour faire progresser son attaque. Et c’est Elijah Mcguire (17 courses, 60 yards, 1 TD) qui a marqué le touchdown de la victoire (23-27) sur une quatrième tentative. Car avec un peu plus d’une minute au chrono, Josh Allen (18/36, 206 yards, 2 int), l’autre lanceur rookie de ce match, a été intercepté par Trumaine Johnson.
Buffalo avait bien commencé, avec deux touchdowns dans le premier quart, marqués au sol par Allen et Isaiah McKenzie. De quoi mener 14-3 après le premier quart. Le problème ? Buffalo ne reverra plus la end zone de tout le reste du match. Dans le même temps, les Jets sont montés en puissance. Au pied d’abord, puis avec un touchdown de Trenton Cannon pour réduire le score avant la pause (17-13). Les deux touchdowns d’Anderson et McGuire en fin de match ont ensuite fait office de point final.
Les deux équipes manquent encore de régularité sur la longueur d’un match, à l’image de leurs deux quarterbacks. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des moments positifs qui annoncent des bonnes choses. Darnold est celui qui a choisi le meilleur moment du match pour les montrer.
Coup d’envoi dimanche à 22h
San Francisco 49ers (3-10) – Denver Broncos (6-7) : 20-14
Dans quel piège sont tombés les Broncos ? Alors que la franchise de Denver restait sur une série de victoires convaincantes, l’équipe du Colorado est venue se casser les dents sur une équipe californienne qui ne jouait pourtant plus grand chose. Malgré un retour tardif au score, les Broncos n’ont jamais pu remonter les 20 points de retard pris en première mi-temps.
On assiste en effet à une petite surprise dans la Baie de San Francisco avec des 49ers qui rejoignent les vestiaires sur le score de 20 à 0 à la mi-temps ! Conduits par un énorme Greg Kittle (7rec, 210 yards, 1TD, le tout en 1ere MT!), les 49ers ont su trouver les clés en attaque et en défense pour dominer les Broncos.
Après deux field goals (6-0), c’est Kittle qui permet aux siens de prendre le large en transformant une réception en touchdown de 85 yards (13-0). Nick Mullens (20/33, 332 yards, 2TD, 1INT) en trouvant Dante Pettis dans les derniers instants du premier acte permet aux locaux de mener 20-0 à la mi-temps. Une mi-temps où les Broncos n’auront pas existé offensivement avec 4 punts tapés et seulement 77 yards gagnés.
Denver finit par trouver la faille au cours du 3e quart avec une course de quelques yatds de Philip Lindsay pour le touchdown (20-7). L’équipe du Colorado parvient même à intercepter Mullens pour offrir une munition de plus à son équipe. Malheureusement pour eux, l’attaque rate une 4e tentiative juste derrière.
Les visiteurs récupèrent la balle grâce à leur défense et après un drive de 69 yards, c’est Case Keenum (24/42, 186, 1TD) qui trouve DaeSean Hamilton pour le touchdown (20-14) à 4 minutes du terme. Ce sont maintenant les 49ers qui sont sous pression. Mais San francisco gère bien le chrono et parvient à gagner les premières tentatives nécessaire pour l’emporter ce dimanche.
Los Angeles Chargers (10-3) – Cincinnati Bengals (5-8) : 26-21
Los Angeles s’est sorti d’un match bien plus dangereux qu’imaginé. Face à des Bengals pourtant privés d’Andy Dalton et d’AJ Green, les Chargers auront toujours été devant au score mais n’auront jamais réussi à tuer le match. C’est finalement un field goal (26-21) à moins d’une minute de la fin, qui les a mis à l’abris d’une victoire sur le buzz des Bengals.
Les Chargers démarrent tambours battants le match avec deux touchdowns sur leur deux premiers drives. D’abord Keenan Allen est trouvé pour le 7-0, puis c’est Austin Ekeler (15 courses, 66 yards, 1TD) qui tente de faire oublier l’absence de Melvin Gordon en y allant de son touchdown (14-3).
Les Bengals ne sont pas ridicules en attaque et posent même quelques soucis aux Chargers avec deux fields goal (14-6) puis avec un touchdown (14-12) de John Ross sur une passe de Jeff Driskel (18/27, 170 yards 1TD). Juste avant la mi-temps, Los Angeles se redonne un peu d’air en voyant Mike Badgley réussir un field goal de 59 yards (17-12).
Au retour des vestiaires, les Chargers profitent d’une 4e tentative ratée des Bengals pour repartir depuis les 35 yards adverses. Une situation qui permet aux locaux d’ajouter un field goal (20-12) avant de voir les Bengals leur répondre de la même manière (20-15).
Sur la série suivante, les Chargers se redonnent un peu d’air avec un nouveau coup de pied (23-15) qui leur donne une possession d’écart. Mais Los Angeles va trembler jusqu’au bout dans ce match.
Driskel réalise un drive de près de 6 minutes et que Joe Mixon (26 courses, 111 yards, 1TD) conclue au sol sur une course plein centre (23-21). Mais le jeune quarterback se fait manger par la pression adverse sur la conversion à deux points et Cincinnati doit rester derrière au score. Les locaux ajoutent un field goal en toute fin de match (26-21) pour se prémunir d’un potentiel field goal au buzzer des Bengals. Avec cette nouvelle victoire, Los Angeles reste accrocher aux Chiefs et auront l’opportunité jeudi soir d’essayer de prendre la première place de la division.
Arizona Cardinals (3-10) – Detroit Lions (5-8) : 3-17
1 fumble, 1 field goal raté, 222 yards gagnés en cumulés et 8 punts… Autant vous dire que la première mi-temps entre les Lions et les Cardinals n’a pas été la plus enthousiasmante du weekend.
Les deux attaques ont été prises par le pass-rush adverse et ont vu leur jeu au sol globalement bloqués. Malgré tout, Detroit a réussit à marquer un field goal (0-3) pour mener au score en rentrant aux vestiaires. Un avantage de 3 points qui pourrait bien être suffisant en fin de match tant les attaques ont paru inoffensive.
Sans surprise c’est grâce à l’une des défenses que les points vont être marqués. C’est Detroit et Darius Slay qui grâce à un pick-6 du cornerback viennent marquer le premier touchdown du match (0-10).
Malgré un field goal marqué (3-10), les Cardinals finissent par perdre espoir lorsque Zach Zenner (12 courses, 54 yards, 1TD)nvient conclure sur une course de 1 yard une série de 5 minutes des Lions. Le score est alors de 17 à 3 pour Detroit et l’écart est trop conséquent à combler pour Josh Rosen (26/41, 240 yards, 1INT) et son attaque qui doivent s’incliner de nouveau ce soir.
Oakland Raiders (3-10) – Pittsburgh Steelers (7-5-1) : 24-21
Quelle fin de match à Oakland ! D’abord les Raiders sont allés chercher le touchdown de la victoire sur une réception de Derek Carrier à 20 secondes de la fin. Puis les locaux ont eu très peur quand sur une action depuis les 30 yards de Pittsburgh, JuJu Smith-Schuster (8rec, 130 yards, 2TD) a capté une passe latérale d’un coéquipier pour remonter jusqu’aux 22 yards des Raiders. Les Steelers se mettent alors en position pour taper le field goal de la victoire.
Et le « miracle » se produit, Chris Boswell glisse et ne peut réussir son coup de pied. Les Raiders l’emportent donc sur une glissade de leur adversaire. Tout simplement incroyable.
Oakland démarre bien son match avec une première série en toute maîtrise où les Raiders parcourent 84 yards en cinq minutes et voient Doug Martin conclure au sol (7-0). Les visiteurs répondent un peu plus tard dans le match avec un touchdown de Stevan Ridley (7-7).
Une égalité de courte durée puisque sur la série suivante les locaux ajoutent un field goal (10-7) pour reprendre l’avantage. Il faudra finalement attendre les toutes dernière secondes de la mi-temps pour voir le score évoluer grâce aux Steelers.
En situation de 3&1 sur la goal line d’Oakland, Ben Roethlisberger (25/29, 282 yards, 2TD) trouve Smith-Schuster en toute fin d’end-zone. Les arbitres annoncent d’abord une passe incomplète avant d’accord le touchdown aux Steelers (10-14) pour leur donner l’avantage en rentrant aux vestiaires.
A la reprise, c’est Josh Dobbs qui enfile le costume de quarterback des Steelers suite à une blessure aux cotes de Big Ben. Le jeune joueur fait difficilement avancer son équipe entre punt, 4e tentative ratée ou encore interception. Heureusement pour les Steelers, la défense force Derek Carr à la perte de balle en fin de 3e quart.
En revanche, le dernier quart s’anime et voit les attaques prendre la mesure des défenses. D’abord, les Raiders repassent devant au score (17-14) après un drive de quasiment 8 minutes et conclue par un touchdown de Lee Smith. Mais cet avantage n’est que de courte durée puisque en deux minutes les Steelers répondent à leurs hôtes avec une passe de Big Ben (de retour sur ce drive) pour JuJu (21-17). Pittsburgh reprend alors les commandes à 3 minutes de la fin.
Il ne faudra pas plus de temps aux Raiders pour remonter le terrain et passer devant à 20 secondes de la fin sur le touchdown lancé par Carr (25/34, 322 yards, 2TD). Un touchdown qui sera donc celui de la victoire après le raté du kicker des Steelers.
Avec cette défaite pas forcément « prévue », les Steelers ne profitent pas de la défaire plus tôt dans la journée des Ravens. La lutte pour le titre dans la NFC Nord reste donc totalement ouverte.
Résumés par Raphaël Masmejean et Alain Mattei