Bears – Packers (19-20) : Green Bay s’en sort par miracle

Les Bears ont bien failli mettre fin à plus de 6 ans de défaites face aux Packers, mais les dieux du football en ont décidé autrement.

Bears - Packers

Chicago Bears (4-6) – Green Bay Packers (7-3) : 19-20

Face à une ligne offensive pourtant historiquement médiocre, les Packers ont exposé leurs énormes difficultés à mettre la pression. Il a fallu attendre la toute fin de match, pour voir la ligne défensive enfin aller perturber Caleb Williams (23/31, 231 yards, 9 courses, 70 yards). Et malgré ça, la défense de Green Bay a quand même bien failli craqué. Incapable de stopper une attaque pourtant au plus mal avant le match. Williams dos au mur, avec moins de 2 minutes à jouer et une 3e tentative et 19 yards, a enchainé les passes pour mettre son équipe en position de gagne. Une série de 10 défaites de suite face au rival du Wisconsin qui pouvait prendre fin. Cela attendra. La main de Karl Brooks sauve Green Bay.

Porté par un Josh Jacobs intenable (18 courses, 76 yards, 1 TD, 4 réceptions, 58 yards), l’attaque des Packers a pourtant bien manœuvré une solide défense de Chicago. Mais comme à leur vilaine habitude, ils ont été trop brouillon dans la red zone. Entre interception et 4e tentative ratée, ils ont laissé des points en route et se sont compliqué la vie.

Love gâche

Si la semaine de repos a fait du bien à Jordan Love physiquement, ses errances dans ses lancés n’ont pas disparu. Malgré une entame réussie, où il a trouvé Jayden Reed pour un touchdown de 18 yards, et quelques belles passes, le quarterback est retombé dans ses travers. Dans la zone rouge, un ballon surdosé lobe sa cible isolée et trouve les bras d’un joueur des Bears. Love (13/17, 261y, 1 TD, 1 Int) a lancé une interception (au moins) lors de chacun de ses huit premiers matchs de la saison (NDLR : il manqué les semaines 2 et 3). C’est la pire série d’un quarterback de Green Bay depuis 1944.

Une occasion de faire le break gâché. D’autant que Chicago en profite pour réagir. Roschon Johnson conclut en force une série bien déroulée. D’une possibilité de double possession d’avance, les Packers rentrent au vestiaire mené 10 – 7, avec ballon Chicago à suivre.

Coup pour coup

En forme en début de saison, la défense des Packers a nettement baissé de rythme depuis début novembre. Incapable de mettre la pression sur Williams, ils sont également retombés dans leurs travers au sol. Et quand Josh Jacobs fait des prouesses et donne l’avantage à son équipe, Chicago répond dans la foulée par Swift.

L’attaque de Green Bay, 29e en red zone, continue de laisser filer des points. 4 tentatives mise en échec à moins de 10 yards de l’en-but. Pourtant quand Love joue propre, l’attaque de Green Bay avance bien. Entre courses efficaces et passes lasers réussies, ils avancent et prennent même les devants à 3 minutes du terme. Après une énorme course après réception de Watson, c’est Love qui conclut en force au sol.

Profitant une nouvelle fois, d’une défense permissive, Chicago s’offre une possibilité de come back, menée par leur lanceur rookie en verve. Un field goal pour la gagne pour enfin faire tomber les rivaux. Mais Karl Brooks dévie le cuir et sauve Green Bay qui s’impose par le plus petit des écarts.

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