Lions – Packers (15-9) : Le chant du cygne d’Aaron Rodgers

A l'image de son quarterback, l'attaque des Packers s'est enfoncé encore un peu plus profond.

Détroit Lions (2-6) – Green Bay Packers (3-6) : 15- 9

Face à des Lions qui encaissent plus de 32 pts de moyenne depuis le début de saison, l’attaque de Green Bay a attendu la fin du 3e quart-temps pour débloquer son compteur. Une attaque toujours aussi faible, incapable de conclure, menée par un quarterback de plus en plus nerveux, et surtout loin de ses standards habituels. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Green Bay a également été décimé par les blessures tout au long du match, perdant successivement nombreux titulaires : Doubs, Stokes, Bakhtiari, Gary et Aaron Jones.

Pourtant, à deux minutes de la fin et menés que de 6 points, les Packers ont eu leur destin en mains. Et comme un symbole, l’attaque à caler en zone rouge après 4 essais râtés. Une cinquième défaite de suite qui enfonce encore un plus la franchise du Wisconsin dans la crise.

Une histoire de goal line

La première mi-temps pourrait se résumer aux seuls jeux sur la ligne d’en but. Si les Lions ont ouvert le bal en échouant sur une 4e tentative à 1 yard, parfaitement stoppé par la défense, les Packers se sont ensuite distingués par leur inefficacité et leurs erreurs. Habituellement si propre, Aaron Rodgers (23/43, 291 yards, 1 TD, 3 Int) a décidemment bien perdu son football en 2022. Une première interception lancée après avoir envoyé le cuir sur le casque d’un adversaire annihile une entame pourtant intéressante qui les avait menées sur la ligne de marque. Puis une seconde sur une tentative de passe vers son linemen offensif David Bakhtiairi que le rookie Aidan Hutchinson intercepter facilement. De nouveau stopper sur une 4e tentative, Matt LaFleur et son quarterback sont tétanisés incapable de produire quoi que ce soit et délaissant au passage une nouvelle fois le jeu au sol et Aaron Jones.

Dan Campbell leur donne la leçon en toute fin de première période. D’abord avec un jeu parfaitement dessiné, le tight end Shane Zylstra totalement esseulé capte le touchdown. Puis sur la conversion à 2 points ou Jamaal Williams transperce sans mal le rideau blanc et or.

Détroit résiste

Après la pause, les Packers ne sont pas tellement plus inspirés. Après un punt d’entré, Jaire Alexander intercepte Goff et offre le ballon à son quarterback à 25 yards de la ligne. Un cadeau que Rodgers transforme en… interception. Mais un nouveau bon travail défensif permet aux Packers de récupérer rapidement la possession. Cette fois le MVP en titre trouve Lazard pour le touchdown. Mais à l’inverse de leur adversaire, Green Bay échoue sur la conversion à 2 points. Les Lions répondent immédiatement sur une réception de James Mitchell. Après avoir passé le premier acte à se faire des politesses, les deux équipes sont plus tranchantes. Avec en tête d’affiche un Rodgers revigoré à l’image d’une course magnifique de 18 yards comme à ses plus belles heures. Mais une fois encore, l’attaque se liquéfie en red zone et ne repart qu’avec 3 points.

Et si la défense a parfois des absences, elle a quand même le mérite de maintenir Green Bay vivant. En contenant une nouvelle fois Goff sur une 4e tentative, la possession est rendue à Rodgers avec tout juste 2 minutes à l’horloge. Plus qu’il n’en faut. Mais à l’image de cette première moitié de saison, l’attaque est incapable de concrétiser, et échoue en zone rouge.

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