Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi à 02h30
Washington Redskins (2-1) – Oakland Raiders (2-1) : 27-10
Coup d’envoi dimanche à 22h
Tennessee Titans (2-1) – Seattle Seahawks (1-2) : 33-27
Green Bay Packers (2-1) – Cincinnati Bengals (0-3) : 27-24
Los Angeles Chargers (0-3) – Kansas City Chiefs (3-0) : 10-24
Coup d’envoi dimanche à 15h30
Jacksonville Jaguars (2-1) – Baltimore Ravens (2-1) : 44-7
Coup d’envoi dimanche à 19h00
Detroit Lions (2-1) – Atlanta Falcons (3-0) : 26-30
Minnesota Vikings (2-1) – Tampa Bay Buccaneers (1-1) : 34-17
New England Patriots (2-1) – Houston Texans (1-2) : 36-33
Il l’a encore fait ! À 23 secondes de la fin, Tom Brady (25/35, 378 yards, 5 TDs) a lancé le ballon sur 25 yards pour trouver Brandin Cooks (5 rec, 131 yards, 2 TDs) dans la end zone pour le touchdown de la gagne. Dans la foulée, Brady et Cooks se sont trouvés une deuxième fois de suite pour la conversion à deux points (36-33). Avec si peu de temps au chrono, DeShaun Watson (22/33, 301 yards, 2 TDs, 2 int) et les Texans ont eu le temps de compléter une passe, mais DeAndre Hopkins (7 rec, 76 yards) a été plaqué dans le terrain… et Bill O’Brien a attendu plusieurs secondes avant d’appeler son dernier temps-mort ! Résultat, plus que 3 secondes au chrono, et l’obligation de lancer une prière dans la end zone, finalement interceptée par New England.
Brady a récupéré le cuir avec 2mn24 à jouer et 5 points de retard. Avant ce drive de la victoire, son équipe a été largement bousculée par les coups d’éclats de Watson.
New England ouvre le score en début de match sur un touchdown de Rob Gronkowski (8 rec, 89 yards, 1 TD)(7-0). Houston répond par un field goal (7-3) dès la série suivante. Après trois punts, Watson trouve Bruce Ellington pour une superbe passe de 29 yards dans la end zone (7-10). C’est parti pour le chassé-croisé ! Brady et Chris Hogan (4 rec, 68 yards, 2 TDs) rendent l’avantage aux Pats (14-10). Houston se rapproche avec un field goal (14-13), puis repasse devant lorsque le ballon est arraché à Brady sur un sack, et que Jadeveon Clowney le récupère pour filer au touchdown (14-20). Pas de quoi paniquer. Sur la série suivante, le numéro 12 repart, et Chris Hogan va chercher un gain de 47 yards pour un touchdown (21-20). Quel rythme ! La pause arrive à point.
Au retour des vestiaires, les Patriots semblent faire la différence avec un touchdown de 42 yards pour Brandin Cooks, son premier avec les champions en titre (28-20). Le KO ? Pas du tout, Watson répond en envoyant Ryan Griffin (5 rec, 61 yards, 1 TD) au touchdown (28-27) ! Dans le quatrième quart, la pression monte. New England est forcé à deux 3-and-out de suite, et deux field goal donne 5 points d’avance à Houston (28-32). Mais l’énorme surprise potentielle prend fin avec un nouveau drive de la victoire en fin de match pour Brady et sa bande. Un de plus.
Indianapolis Colts (1-2) – Cleveland Browns (0-3) : 31-28
Début de match poussif du côté d’Indianapolis avec deux équipes dont les attaques ne mettent pas un pied devant l’autre. Les spectateurs subissent un enchaînement de cinq punts avant de voir les premières étincelles. La première arrive par Jacoby Brissett (17/24, 259 yards, 1TD à la passe, 2TD à la course) qui sur une course entre dans la end-zone pour marquer les premiers points (7-0). Les Browns n’attendent pas pour répondre avec, sur le drive suivant, une attaque éclair parcourant 75 yards en 5 jeux que Duke Johnson (2 courses, 23 yards, 1TD, 6rec, 81 yards) conclue sur une course gagnante de 19 yards (7-7).
Mais l’égalité ne tient pas longtemps, avec des Colts qui enchaînent trois touchdowns sur trois drives : le premier sur une nouvelle course de Brissett (14-7), le second sur un réception de T.Y. Hilton (7 rec, 153 yards, 1 TD) après avoir enrhumé la défense adverse (21-7) et le dernier (28-7) par le vétéran Frank Gore (25 courses, 57 yards, 1 TD). Heureusement pour Cleveland, DeShone Kizer (22/46, 242 yards, 2TD à la passe, 2INT, 1 TD à la course) trouve David Njoku dans la zone d’en-but juste avant la mi-temps pour ramener le score à 28-14.
Les Browns tentent de se rapprocher lors de leur premier drive dans le 3e quart mais Kizer est intercepté sur les 3 yards des Colts. Les drives suivant voient les deux attaques commettre des turnovers. Les Colts prennent le large en début de dernier quart avec un field goal 31-14. Cleveland entretient l’espoir par Kenny Britt avec une réception acrobatique dans la end-zone (31-21), puis Kizer avec un touchdown à la course (28-31) à deux minutes de la fin qui continue de laisser entrevoir le comeback. Malheureusement pour Cleveland, les Colts gèrent bien le chrono et ne donnent pas le temps nécessaire aux Browns pour un comeback. Les locaux se sont fait peur sur la fin mais signent une première victoire et retrouvent quelques couleurs en attaque grâce à Brissett.
Philadelphie Eagles (2-1) – New York Giants (0-3) : 27-24
Incroyable fin de match à Philadelphie. Longtemps devant, les Eagles ont vu les Giants revenir au score et mener. Mais les locaux ont pu compter sur un field goal monstrueux de 61 yards de Jake Elliott à la dernière seconde pour l’emporter 27 à 24 !
Première mi-temps très fermée du côté de Philadelphie. Après quatre punts dans le premier quart-temps et des lignes défensives bien au-dessus des lignes offensives, ce sont les Eagles qui trouvent la faille en premier. Après un drive long de 11 jeux, LeGarette Blount (12 courses, 67 yards, 1TD) pénètre sur une situation de 3rd&goal dans la end-zone, 0-7 pour les Eagles en début de 2e quart. Côté Giants, les matchs se suivent et se ressemblent… La défense fait de son mieux pour résister et l’attaque balbutie son football. Eli Manning (35/47, 366 yards, 3 TDs, 2 int) est intercepté dans le camps des Eagles. Pire, le dernier drive du premier acte illustre l’enfer de cette attaque. Les Giants ne parviennent pas à marquer de touchdown malgré 3 tentatives sur la goal line entre un Sterling Shepard (7rec, 133 yards, 1TD) qui relâche trop tôt la balle et une course inutile sur 4e tentative face à un des meilleurs front seven de la ligue. A la mi-temps, les Eagles mènent 0-7, bien aidés par les Giants.
Le second acte reste dans la tendance Giants actuelle, une vilaine passe de Manning finit en interception. Derrière, Eli Apple fait une grosse interférence défensive et donne aux Eagles 3 jeux sur la goal line. Il en faut deux à Carson Wentz (21/31, 176 yards, 1TD) pour trouver Zach Ertz (8rec, 55 yards, 1TD) et le touchdown du 14-0. Sur le drive suivant, les Giants ne réussissent pas une 4e&2 dans les 15 yards des Eagles. Philadelphie peut respirer et semble gérer ce match.
Seulement, les Giants trouvent la clé dans le dernier quart. Après un nouveau stop défensif, ils trouvent enfin la faille en attaque avec une réception d’Odell Beckham Jr. pour revenir à 7-14. New-York force Ertz au fumble sur le drive suivant, un turnover que l’attaque bonifie lorsque Manning (35/47, 366 yards, 3TD, 2INT) trouve une nouvelle fois Beckham Jr (9rec, 79 yards, 2TD) pour une réception à une main aidée de l’épaule, 14-14, les Giants sont revenus de nul part.
Les Eagles connaissent un trou d’air inexplicable en enchaînant les punts et avec des défenseurs qui se font avoir sur une slant pour Shepard qui enrhume quatre défenseurs et file en terre promise (21-14). Les locaux reviennent à égalité sur le drive suivant grâce à une nouvelle interférence d’Apple, qui permet aux Eagles de repartir dans les 20 des Giants. Quelques jeux et Cory Clement marque le touchdown (21-21).
A 3 minutes de la fin, Aldrick Rosas permet aux Giants de mener de trois points (24-21) sur un field goal de 41 yards, mais Jake Elliott lui répond dès le drive suivant pour mettre les deux équipes dos à dos (24-24). Une mauvaise gestion du chrono par Ben McAdoo permet alors aux Eagles de récupérer la balle avec 13 secondes à jouer. Les locaux tentent alors un coup de poker gagnant avec ce field goal impossible. Les Eagles prennent provisoirement la tête de la division alors que New-York s’enfonce encore un peu plus.
Panthers (2-1) – Saints (1-2) : 13-34
Dépassés. C’est le seul adjectif qui semble adapté aux Panthers ce dimanche. Face à une équipe de New Orleans revancharde après deux défaites, Carolina n’a rien pu faire, ni en attaque, ni en défense. Cam Newton (17/26, 167 yards, 3 int) a été intercepté trois fois, Kelvin Benjamin est sorti blessé tôt dans le match et la défense a encaissé 362 yards sans provoquer le moindre turnover. Les Saints, en revanche, ont été parfaits. Et pas seulement en attaque pour une fois. Drew Brees (22/29, 220 yards, 3 TD) a produit un excellent match, envoyant Michael Thomas (7 réc, 87 yards, 1 TD) dans la end-zone en fin de premier quart. Encore mieux : le jeu a sol semble enfin avoir fonctionné. Sean Payton a continué d’alterner les coureurs pour un résultat plutôt satisfaisant : 14 courses et 56 yards pour Mark Ingram, 33 yards en 9 courses pour Adrian Peterson et un touchdown pour Alvin Kamara en fin de match.
A la pause, les Saints mènent déjà 17-6. Et ils enchaînent avec un nouveau touchdown pour Ted Ginn Jr (2 réc, 44 yards, 1 TD). Cam Newton décide alors de prendre les choses en main. Bien aidé par le rookie Christian McCaffrey (9 réc, 101 yards), il se retrouve aux portes de la end-zone et fonce dedans ballon en main pour revenir à 24-13. A ce moment, Luke Kuechly rate une interception facile dans la red-zone adverse qui aurait facilement pu être convertie en touchdown. Au comble du désespoir, les Panthers laissent Cam Newton sur le banc pour mettre Derek Anderson à sa place. Les Saints planent le dernier clou avec un touchdown de Kamara qui vient sceller un score sans appel : 34 à 13 pour la première victoire de la saison des Saints.
Chicago Bears (1-2) – Pittsburgh Steelers (2-1) : 17-23
Quel match à Chicago ! Mais que diable s’est-il passé à la fin de la première mi-temps ? Élément de réponse : le field goal des Steelers a été bloqué et le ballon a atterri dans les mains de Marcus Cooper. Ce dernier a remonté tout le terrain mais a subitement décidé de s’arrêter avant de rentrer dans la end-zone. McDonald a alors jailli et enlevé le ballon de ses mains et Jordan Berry l’a éjecté de la end-zone. On croit à un toudchown, puis à un safety, mais les arbitres se contentent du fumble et font revenir tous les Steelers qui étaient rentrés aux vestiaires ! Finalement, les Bears ne prendront qu’un field goal sur cette action.
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— TDActu.com – Actu NFL (@TDActu) September 24, 2017
Dès le début du match, les Bears ont annoncé la couleur : grosse défense et jeu au sol. Cela fonctionne en première mi-temps puisqu’ils provoquent deux fumbles recouverts et qu’ils limitent Le’Veon Bell (15 courses, 61 yards, 1 TD) au sol. A la mi-temps, Mike Glennon (15/22, 101 yards, 1 TD, 1 int) et ses coéquipiers mènent 17 à 7 grâce à deux touchdowns de Jordan Howard (23 courses, 138 yards, 2 TD) au sol et une réception de Adam Shaheen de deux yards. Mais la tendance s’inverse doucement en deuxième période. Les Bears commencent à faire des erreurs, perdent des ballons et ne marquent plus malgré l’excellent match du duo Howard/Tarik Cohen (12 courses, 78 yards + 4 réc, 24 yards). Ce sont même les Steelers qui reviennent au score avec un touchdown de Le’Veon Bell au sol dans le troisième quart-temps. A huit minutes de la fin, Glennon est intercepté par Wilcox mais Ben Roethlisberger (22/39, 235 yards, 1 TD) ne trouve qu’un field-goal. Les Steelers égalisent à 17 partout et puisque les Bears n’ont pas marqué de la deuxième période, le jeu se rend en prolongation. Encore une fois, les coureurs de Chicago sortent le grand jeu avec nul autre que Jordan Howard à la finition avec un touchdown de 19 yards. Victoire à l’ancienne pour les Bears 23-17.
New York Jets (1-2) – Miami Dolphins (1-1) : 20-7
Les Jets n’ont peut-être pas un effectif de rêve, mais ils se battent ! Ce dimanche, ils ont remporté leur premier match de la saison face aux Dolphins. Cela n’a pas toujours été joli, mais la défense a complètement bloqué le jeu au sol de Miami (16 yards pour Jay Ajayi), avant de forcer Jay Cutler (26/44, 220 yards, 1 TD, 1 int) à lancer sans jamais gratter de gros gains.
Après un premier quart-temps de punts, c’est Chandler Catanzaro qui ouvre le score au pied (3-0). Puis Josh McCown (18/23, 249 yards, 1 TD) trouve Robby Anderson pour un touchdown de 69 yards ! 10-0 à la pause, puis 17-0 au retour des vestiaires grâce à Bilal Powell (15 courses, 37 yards, 1 TD). Miami tente alors une feinte de punt qui échoue lamentablement, avec une interception à mi-terrain. Catanzaro capitalise quelques instants plus tard avec un field goal de plus (20-0). Après deux échecs sur 4e tentative et une interception, Cutler trouve finalement Devante Parker (8 rec, 76 yards, 1 TD) dans la end zone à 6 secondes de la fin pour sauver l’honneur.
On savait que les Dolphins seraient irréguliers cette saison, et c’est déjà le cas.
Buffalo Bills (2-1) – Denver Broncos (2-1) : 26-16
Trevor Siemian (24/40, 259 yards, 2 int) a montré des progrès, mais il ne peut pas encore tout faire. Ce dimanche, il lui a surtout manqué la finition. Les Broncos ont gagné 366 yards, contre seulement 272 pour Buffalo. Mais Denver a perdu 2 ballons, et l’attaque a trop souvent calé pour des field goals. Denver est resté au contact jusqu’à la pause (13-13). Mais ensuite, les Bills ont continué à marteler au sol et à compter sur un Tyrod Taylor (20/26, 213 yards, 2 TDs) propre. Pas flamboyant, mais efficace pour trouver Charles Clay dans la end zone pour prendre l’avantage (20-16).
Siemian a manqué l’occasion d’amorcer un retour gagnant en se faisant intercepter en terrain adverse à 11 minutes de la fin. Buffalo a ensuite mangé 7 minutes et 30 secondes de jeu, grâce aux coups de boutoir de LeSean McCoy (14 courses, 21 yards) et Mike Tolbert (11 courses, 41 yards). De quoi mettre Steven Hauschka à portée pour un field goal de 27 yards assurant l’écart définitif (26-16).
La bonne nouvelle, quand même, pour Denver, c’est que Jamaal Charles (9 courses, 56 yards, 1 TD) a montré le bout de son nez pour venir aider C.J. Anderson (8 rec, 36 yards).