Cowboys – Packers (32-48) : Dallas humilié à domicile

Les Cowboys ont fait pâle figure à domicile. Dominés de bout en bout par les Packers, la franchise de Dallas s'écroule au premier tour des playoffs. Green Bay et son jeune quarterback Jordan Love en profitent.

Dallas Cowboys (2) – Green Bay Packers (7) : 32-48

Packers contre Cowboys cette saison, ça sonnait un peu comme David contre Goliath. Si la comparaison peut sembler un poil exagérée, c’est sûrement parce que Green Bay a complètement roulé sur son adversaire du jour, pourtant à domicile. Les hommes de Matt LaFleur n’ont jamais été inquiétés. Ils ont pris les devants dès le départ sans jamais se retourner. De l’autre côté, Dallas continue de décevoir en playoff. Une défense inexistante et une attaque bien trop prévisible remettent tout en question. Faut-il poursuivre l’aventure avec Dak Prescott ? Exit Mike McCarthy ? Beaucoup de questions qu’il va falloir se poser après cette douloureuse défaite.

Moment clé : le pick six de Darnell Savage

Ce n’est peut-être pas l’action qui a scellé le sort des Cowboys mais c’est certainement celle qui a fait le plus mal. Avec son pick six, le safety Darnell Savage a climatisé le AT&T Stadium et mis un sacré coup au moral des joueurs de Dallas. À ce stade du match, il y a 27-0 en faveur des Packers. Et ce n’est même pas encore la mi-temps.

L’écart est tel qu’on sent de la résignation chez les Cowboys. Ils parviennent tout de même à recoller légèrement avec un touchdown avant la pause. Mais le mal est fait. Et ils ne reviendront jamais au score.

Film du match

La défense des Cowboys ne fait pas de cadeaux et pourtant, les Packers arrivent à se frayer un chemin dès l’entame du match. Après un long drive de près de huit minutes, Aaron Jones (21 course, 118 yards, 3 TD) délivre le premier score sur une course à deux pas de la end zone. En face, on répond par un punt suite à un loupé de CeeDee Lamb. Les Packers ne font guère mieux sur le drive suivant.

Mais l’attente ne sera pas longue. De retour en attaque, Dak Prescott (41/60, 403 yards, 3 TD, 2 Int) se fait directement intercepter. Le cornerback Jaire Alexander plonge devant Brandin Cooks et offre aux siens une occasion en or de prendre le large. À moins de 20 yards de la zone des Cowboys, Aaron Jones poursuit son très bon match avec un deuxième touchdown au sol. Derrière, l’attaque des Cowboys et leur plan de jeu peu inspiré continue à souffrir face à une surprenante défense verte et jaune. Nouveau punt.

À l’inverse, Jordan Love (16/21, 272 yards, 3 TD) continue de montrer de très belles choses. Il décoche une superbe passe de 20 yards dans l’axe à son receveur Dontayvion Wicks pour ajouter six point supplémentaires au tableau des scores. Et Dallas ? C’est la descente aux enfers. Prescott se fait de nouveau intercepter, cette fois par Darnell Savage. Le défenseur a le champ libre et trace sur 64 yards pour un pick six.

Deux secondes avant la mi-temps, Dallas concrétise enfin et sauve l’honneur. Mais le résultat est là : 7-27 à la pause. Le AT&T Stadium est bien calme. De retour des vestiaires, les Cowboys ne font pas les fiers mais inscrivent tout de même un field goal. De quoi leur redonner le moral ? Pas vraiment. Green Bay garde le pied sur l’accélérateur et déroule aussi bien au sol que dans les airs. Aaron Jones creuse encore un peu plus l’écart avec son troisième touchdown du match.

Les hommes de Mike McCarthy ne s’avouent pas vaincus et ripostent. Mais ils ne parviennent même pas à convertir les six points inscrits. Et l’escouade offensive des têtes de fromage ne laisse aucun répit. Cette fois c’est le tight end Luke Musgrave, complètement seul, qui enfonce le clou. Green Bay a beau tenter de faire fondre le chrono, la franchise continue de marquer. Romeo Doubs inscrit lui aussi un touchdown. Les Cowboys réagissent encore une fois avec 8 points supplémentaires. Mais l’écart est trop grand. Les Packers n’ont plus qu’à gérer jusqu’au terme, malgré un bon retour de l’équipe de l’Amérique.

Le MVP : Aaron Jones

La réussite offensive des Packers vient grandement de lui. Même si le quarterback Jordan Love n’a pas à rougir de sa performance, Aaron Jones a sorti un grand match face à une défense pourtant redoutable en saison régulière. C’est simple, le running back de 29 ans est de retour à son meilleur niveau, comme lors de sa confrontation face aux Bears pour la qualification en playoff. Auteur de 21 courses pour 118 yards et surtout 3 touchdowns, c’est l’homme fort du jour !

Le flop : la connexion Prescott – Lamb

On aurait aussi pu mentionner la défense des Cowboys, qui n’a été que l’ombre d’elle-même. Mais le gros loupé, c’est à l’évidence la connexion entre le quarterback Dak Prescott et son receveur CeeDee Lamb. Les deux joueurs ont été prolifiques tout au long de la saison régulière. Mais face aux Packers, rien n’a marché comme ils le voulaient. Déjà, dès le premier drive, la réception manquée du joueur a coûté de potentiels points à Dallas. Mais pire, sur le pick six de Darnell Savage, c’est bien Lamb qui était la cible. Même si au bout du compte le receveur ressort de la rencontre avec une solide copie de 9 réceptions pour 110 yards, ses stats ne sont pas représentatives de son match. Tout comme Prescott et ses 403 yards.

La stat : 5

C’est le nombre d’échecs de Dak Prescott en playoff. Cinq défaites contre deux petites victoires. Une statistique alarmante qui continue de semer le doute sur les capacités du quarterback à concrétiser lors des matchs éliminatoires.

Et maintenant ?

Les Cowboys sont une fois de plus tenus en échecs dans les premiers tours des playoffs. Il va falloir digérer cette lourde défaite et se remettre en question sur l’avenir. Le poste du head coach Mike McCarthy pourrait être menacé. Et il va falloir se demander si Dak Prescott est la solution à long terme au poste de quarterback.

Les Packers entretiennent l’espoir après une victoire référence pour Jordan Love lors de son premier match en playoffs. Le jeune quarterback continue de progresser et confirme ses acquis. Reste à voir si la prochaine marche ne sera pas trop haute : Green Bay devra se mesurer aux redoutables San Francisco 49ers.

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