NFL Semaine 17 : tous les scores et résumés

Tout ce qu'il faut retenir des matchs NFL du dimanche 31 décembre 2023.

Jalen Hurts Philadelphia Eagles

Coup d’envoi dans la nuit de dimanche à lundi 02h20

Minnesota Vikings (7-9) – Green Bay Packers (8-8) : 10-33

Dans un duel fratricide de NFC Nord, l’enjeu était clair : le vainqueur pouvait conserver une chance d’aller en playoffs, le perdant pouvait se concentrer sur la draft. Et apparement une seule équipe souhaitait gagner, les Green Bay Packers.

Jordan Love (24/33, 256 yards, 2 TD) et ses coéquipiers ont fait un match propre, convertissant presque chaque occasion en points. Jordan Reed (89 yards, 2 TD) a continué sa formidable saison alors qu’Aaron Jones (130 yards) a semblé enfin retrouver son explosivité pour la première fois cette saison.

Jaren Hall (5/10, 67 yards, 1 INT) n’a pas été catastrophique mais n’a pas été capable de faire la différence, ce qui est également le cas de Nick Mullens (13/22, 113 yards, 1 TD). Ils n’ont pas été aidé par la ligne qui a souffert. Green Bay a maîtrisé ce match en menant rapidement 10-0, puis 17, puis 23, puis 30. Jamais Minnesota n’a semblé en mesure de suivre le rythme, et la victoire ne souffre d’aucune contestation.

Coup d’envoi dimanche à 22h

Kansas City Chiefs (10-6) – Cincinnati Bengals (8-8) : 25-17

Seattle Seahawks (8-8) – Pittsburgh Steelers (9-7) : 23-30

Victoire à l’ancienne pour les Steelers ! Du jeu au sol, beaucoup. Et une défense physique. Cette dernière a scellé le sort de la rencontre quand Nick Herbig a arraché le ballon des mains de Geno Smith (23/33, 290 yards, 1 TD) à 7 minutes de la fin. Pittsburgh a rajouté trois points au pied pour faire 30-20 avec moins de 5 minutes, la messe était dite.

Le jeu au sol a été archi-dominant pour Pittsburgh sur ce match. Najee Harris a gagné 122 yards et marqué 2 touchdowns. Mais il a été bien épaulé par Jaylen Warren, auteur de 13 courses pour 75 yards et un touchdown. Au total, cela fait encore un match à plus de 400 yards pour les Steelers en 2023, 468 sur ce match. C’est le record de la saison pour eux.

Seattle n’a pas été ridicule, loin de là. Les Seahawks ont toujours été dans la course, menés seulement 17-14 à la pause. Mais ils ont toujours été en réaction par rapport à leurs adversaires. Et ils ont fini trop courts sur la fin du match, ne parvenant pas à convertir un drive chirurgical mené par Geno Smith mais qui s’est conclu seulement par un field goal.

Pour Pittsburgh, deux bonnes nouvelles : ils sont toujours dans la course aux playoffs mais doivent gagner la semaine prochaine face aux Ravens. Et Mike Tomlin ne connaîtra toujours pas de saison avec un bilan négatif à la tête des Steelers.

Denver Broncos (8-8) – Los Angeles Chargers (5-11) : 16-9

Les Broncos l’emportent sans Russell Wilson, resté sur le banc pour une histoire de gros sous sur son contrat. Jarrett Sitdham (20/32, 224 yards, 1 TD) n’aura pas été étincelant mais cela aura suffit pour la victoire. Pour les playoffs en revanche, c’était raté, la faute aux Steelers qui l’avaient emporté dans le match de 22h.

Les Chargers auront coché quasiment toutes les manières de conclure un drive, excepté marquer un touchdown. Punt, field goal, échec sur 4e tentative à cause d’un fake punt raté, fumble perdu et field goal manqué. Pas bien reluisant pour Easton Stick (24/38, 220 yards) et son attaque.

Pour Denver, rien de clinquant non plus. Un touchdown avant la pause de Lil’Jordan Humphrey de 54 yards, une perte de balle provoquée pour l’adversaire et un peu de réussite sur la dernière tentative d’onside kick des Chargers.

Les Broncos joueront chez les Raiders la semaine prochaine pour essayer de finir la saison sur un bilan positif. Ce n’est pas grand-chose mais c’est déjà un progrès par rapport à la saison finie en 5 victoires et 12 défaites et 2022.

Coup d’envoi dimanche à 19h00

Baltimore Ravens (13-3) – Miami Dolphins (11-5) : 56-19

Philadelphia Eagles (11-5) – Arizona Cardinals (4-12) : 31-35

Largement favori, les Eagles ont sombré contre les Cardinals. Arizona n’a tout simplement pas fait un punt dans ce match, et a su revenir après avoir compté 15 points de retard. Kyler Murray (25/32, 232 yards, 3 TD, 1 INT) tient une victoire référence, bien aidé par un James Conner (133 yards, 2 TD) sur son 31.

Philadelphie a perdu gros, puisque les hommes de Nick Sirianni ne sont plus en tête de la division. L’attaque et Jalen Hurts (18/23, 167 yards, 3 TD, 1 INT) ont été bons, mais c’est la défense qui a totalement craqué, encaissant 449 yards au total.

Pourtant, ce sont bien les Eagles qui étaient en avance à la mi-temps, menant 21-6 grâces notamment à un doublé de Julio Jones (34 yards, 2 TD) et un pick six de Sydney Brown. Arizona ne parvient alors pas à concrétiser et Philly semble en contrôle.

C’est alors que Kyler Murray et James Conner vont faire exploser la défense des Eagles, qui n’a eu aucune réponse au jeu court des Cards. Jonathan Gannon a réussi son retour, réussissant à prendre les devants à moins d’une minute de la fin. C’est une victoire symbolique pour Arizona, mais c’est loin d’être négligeable.

New York Giants (5-11) – Los Angeles Rams (9-7) : 25-26

Dans la course pour une place en playoffs, les Rams ne s’attendaient sans doute à une telle adversité de la part d’une équipe des Giants depuis longtemps éliminé. Décomplexé, les New Yorkais ont offert un âpre combat jusqu’à la fin.

Si Matt Stafford (24/34, 317 yards, 1 TD, 2 int) a lancé plus d’interception que de touchdowns, aidant les locaux à rester dans le match, les Rams ont pu compter sur leurs deux révélations de la saison. Auteur d’un triplé, Kyren Williams (20 courses, 87 yards, 3 TDs) a porté son attaque et convertit les opportunités. Encore au-delà des 100 yards, Puka Nacua file (5 rec, 118 yards) lui vers le record de yards pour un rookie. Mais Incapable de faire le break et rendant le cuir trop souvent, Los Angeles s’est compliqué la vie et a laissé les Giants espérer. Encore. Et encore.

A l’image d’un Tyrod Taylor (27/41, 319 yards, 1 TD, 1 int – 6 courses, 40 yards)) décomplexé, New York a saisi chaque opportunité. Profitant des punts à répétition des Rams en fin de rencontre, Gunner Olszewski retourne un punt pour 94 yards. Malgré la conversion à 2 points ratés, l’énorme travail de la défense offre une dernière possession à Taylor et son attaque. Un tentative de de 54 yards pour le revenant Mason Crosby, trop loin, et les Rams s’en sortent par miracle.

Chicago Bears (7-9) – Atlanta Falcons (7-9) : 37-17

Sous la neige de Chicago, les Falcons peu habitué à de telles conditions n’ont pas fait le poids face aux locaux. Les Bears portés par un DJ Moore (9 réceptions, 159 yards, 1 TD) toujours aussi brillant et un jeu au sol des plus efficace ont réalisé une de leur meilleure prestation offensive de la saison et remporté leur 4e victoires en 5 matches.

Très vite en jambe, les Bears ont démarré parfaitement avec deux touchdowns sur leurs deux premières séries. Jamais inquiétés, ils confirment les progrès entrevues ces dernières semaines des deux côtés du ballons, et qui tendent à donner raison aux rumeurs sur le maintien du coach Matt Eberflus à la tête de l’équipe en 2024.

A l’inverse d’un Justin Fields (20/32, 268 yards, 1 TD, 11 courses, 45 yardss, 1 TD) appliqué et efficace pour Chicago, Tyler Heinicke a passé une soirée exécrable. Intercepté 3 fois, à peine 1 tiers de passes complétés, ses statistiques sont même largement gonflées par un touchdown longue distance de Tyler Allgeier en début de 2e quart temps. Atlanta qui avait l’occasion de recoller en tête de sa division devra espérer un miracle la semaine prochaine pour décrocher sa division.

Buffalo Bills (10-6) – New England Patriots (4-12) : 27-21

Les occasions n’ont pas manqué pour les Bills. L’efficacité, beaucoup plus. New England a offert quatre ballons à Buffalo, mais Josh Allen (15/30, 169 yards, 1 int – 11 courses, 44 yards, 2 TDs) et ses coéquipiers n’ont jamais vraiment réussi à prendre le large.

Buffalo a pris l’avantage 27-14 au début du troisième quart sur un touchdown au sol d’Allen. Mais les Patriots sont revenus au début de la dernière période grâce à un touchdown d’Ezekiel Elliott (14 courses, 39 yards, 1 TD) (27-21). Les hommes de Bill Belichick ont même enchaîné avec un stop défensif pour récupérer le cuir et se donner une chance d’aller gagner. Mais la série n’a rien donné, et les Bills ont mangé les cinq dernières minutes du chrono.

La première mi-temps a été marquée par les trois interceptions lancée par Bailey Zappe (16/26, 209 yards, 3 int). Alors que son équipe avait ouvert le score sur le coup de pied d’engagement, le lanceur de New England s’est mis à arroser. De quoi permette à Buffalo de revenir avec un field goal et un touchdown après les deux premières, puis avec directement un touchdown de Rasul Douglas sur le retour de la troisième (20-7). Zappe a fini par sortir la tête de l’eau avec un touchdown au sol (20-14) et sa défense l’a aidé en interceptant Allen. Finalement, Buffalo aura quand même fini par faire la différence dans la deuxième partie du match, même si ce n’était pas particulièrement féroce.

Buffalo est à une victoire des playoffs.

Jacksonville Jaguars (9-7) – Carolina Panthers (2-14) : 26-0

Trevor Lawrence n’était pas là, mais les Jaguars n’avaient pas besoin de lui pour venir à bout des faibles Panthers. Avec C.J. Beathard (17/24, 178 yards), Jacksonville n’a marqué que trois field goals en première mi-temps (9-0). C’est Travis Etienne (16 courses, 2 TDs) qui a fini par enfin trouver la end zone au début du troisième quart-temps, avec une superbe course de 62 yards.

Un autre coup de pied et un autre touchdown d’Etienne ont terminé de faire tourner le tableau des scores.

Une victoire facile pour les floridiens face à une équipe de Carolina complètement incapable d’avancer. Bryce Young (19/32, 112 yards, 1 int) et ses coéquipiers n’ont gagné que 124 sur l’ensemble du match. Ils n’ont converti qu’une seule fois sur 13 troisièmes tentatives et ils n’ont jamais mis les pieds dans la zone rouge. Une catastrophe qui permet à Carolina de s’assurer la dernière place de la ligue… et d’offrir le premier choix de la Draft aux Bears, qui avaient récupéré la sélection dans l’échange qui a envoyé Bryce Young chez les Panthers.

Les Jaguars gardent la tête de l’AFC Sud.

Houston Texans (9-7) – Tennessee Titans (5-11) : 26-3

Retour plutôt tranquille pour C.J. Stroud (24/32, 213 yards, 1 TD). Le rookie a mené efficacement son attaque, avec des points sur ses trois premières possessions, dont un touchdown lancé à Brevin Jordan. La défense a aussi apporté sa pierre à l’edifice quand Sheldon Rankins a recouvert un fumble de Will Levis (2/6, 16 yards) pour marquer un touchdown.

Pire pour les Titans, Levis est sorti avec une blessure au pied suite à cette action. À la mi-temps, les Texans mènent 20-3. Et Ryan Tannehill (16/20, 168 yards) ne va pas vraiment réveiller Tennessee.

Houston gère tranquillement la deuxième mi-temps et son avance jusqu’au coup de sifflet final. Voilà Stoud et ses coéquipiers à une victoire des phases finales.

Indianapolis Colts (9-7) – Las Vegas Raiders (7-9) : 23-20

Les Raiders sont officiellement éliminés de la course aux playoffs, mais ils se sont battus jusqu’au bout. Aidan O’Connell (30/47, 299 yards, 2 TDs) a trouvé Davante Adams (13 rec, 126 yards, 2 TDs) à 43 secondes de la fin pour revenir à trois longueurs. Mais l’onside kick a été recouvert par Indianapolis. Menés 14-3 à la pause, les joueurs de Las Vegas avaient déjà vu Adams les relancer au début du troisième quart. Mais ils ont finalement manqué de temps.

Indianapolis l’emporte grâce à son meilleur départ. Jonathan Taylor a marqué dès la première offensive. Gardner Minshew (15/23, 224 yards, 1 TD) a trouvé Alec Pierce pour une belle réception de 58 yards avant la pause (14-3).

Mais au retour des vestiaires, c’était la panne, ou presque, pour une attaque incapable de retrouver la end zone. Indianapolis a même bien profité de l’indiscipline des Raiders. Une pénalité a sauvé les Colts alors qu’ils venaient de manquer un field goal à 20-13. Vegas serait reparti avec une chance d’égaliser. Au lieu de ça, le coup de pied a été frappé à nouveau, cinq yards plus près, et réussi. Cela donne la marge finale en faveur de l’équipe de Shane Steichen, qui reste en course pour les playoffs.

Tampa Bay Buccaneers (8-8) – New Orleans Saints (8-8) : 13-23

Dans ce duel de NFC Sud, Tampa Bay a loupé l’occasion de remporter la division. Dos au mur et sans confiance avant la rencontre, les Saints ont stoppé des Buccaneers en pleine confiance de façon spectaculaire.

Derek Carr (24/32, 197 yards, 2 TD) a réalisé peut-être son meilleur match de la saison, et a su porter cette équipe malgré la sortie sur blessure d’Alvin Kamara (49 yards) durant le match. Juwan Johnson (90 yards, 1 TD) et Taysom Hill (31 yards, 1 TD) se sont occupé des airs pour une victoire qui maintient les Saints dans la course aux playoffs. Les Saints ont mené 17 à 0 à la mi-temps, et Tampa Bay n’a jamais été en mesure de réagir.

Match accident pour Tampa Bay, à l’image d’un Baker Mayfield (22/33, 309 yards, 2 TD, 2 INT) des mauvais jours. Les trois pertes de balles ont plombé les joueurs de Floride, et seul le « garbage time » a permis de soigner les stats. Malgré tout, les Buccaneers ont toujours leur destin en main, puisqu’une victoire en dernière semaine leur offre la division.

Washington Commanders (4-11) – San Francisco 49ers (11-4) : 10-27

San Francisco a connu une soirée parfaite, avec la victoire et l’obtention de la tête de série numéro 1 pour les playoffs.Si le match n’a pas forcément été la démonstration attendue, les hommes de Kyle Shanahan ont fait le boulot.

Brock Purdy (22/28, 230 yards, 2 TD) s’est remis la tête à l’endroit, bien aidé par un Brandon Aiyuk (114 yards, 1 TD) resplendissant. La défense a été opportuniste, provoquant trois pertes de balles.

Washington a tenu une mi-temps (13-10 à la pause), sous l’impulsion d’une belle performance collective, mais le groupe a sombré dans le deuxième acte à l’image de Sam Howell (169 yards, 1 TD, 2 INT). Les 49ers n’ont encaissé que 78 yards en deuxième mi-temps, et Elijah Mitchell a géré le jeu au sol (80 yards, 1 TD). Si San Francisco peut avancer sereinement en playoffs, Washington regarde plus que jamais vers le top 10 de la draft.

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