Changement de style radical chez les Vikings. Leslie Frazier était un coach calme et presque paternel. Son successeur est beaucoup plus direct.
Depuis le début des entrainements de printemps, Mike Zimmer crie, complimente, lâche des jurons… Et le coach n’en a rien à faire de savoir si les joueurs adhèrent ou pas à sa philosophie.
« Je ne m’inquiète pas de ça », assure-t-il au Star Tribune. « Je m’en fiche s’ils adhèrent. Mon job c’est de les coacher dur et d’essayer d’en faire les meilleurs joueurs possibles. Il faut leur demander s’ils adhèrent, vraiment. Mon job est de les coacher. »
La bonne nouvelle pour Zimmer, c’est que les joueurs adhèrent.
« Oui, je l’ai ressenti avant même que nous soyons sur le terrain », assure le safety Harrison Smith. « Pendant les séances de préparation physique, on pouvait voir que les joueurs ont adhéré. Je pense que ça se passe bien pour le moment. Tout le monde a sauté dans le bateau et va de l’avant. Nous avons beaucoup de boulot. »
Smith est aussi réaliste. Il sait bien que les joueurs n’ont pas vraiment le choix.
« Au final, c’est un business. Si vous n’adhérez pas, ils se débarrasseront de vous. »
Forcément, quand les joueurs savent ça, le travail du coach est plus facile.