Alors que les Spartans regrettaient la suspension de leur leader défensif Max Bullough, c’est ironiquement son remplaçant, Kyler Elsworth, qui est le héros de la soirée après avoir plaqué le fullback Ryan Hewitt sur une 4e tentative et donné la victoire aux siens dans cette 100e édition du Rose Bowl : 24-20.
C’est pourtant Stanford qui frappe le premier. Dès le second jeu, Kevin Hogan trouve Michael Rector pour un gros gain de 43 yards. Un premier drive que Tyler Gaffney conclut sur une course de 16 yards. Un avantage au score qui va passer à 10-0 après un field goal de Jordan Williamson en fin de premier quart-temps. Connor Cook alterne le bon et le moins bon dans son style inimitable, mélangé entre des actions de grandes classes et des erreurs stupides. Tout d’abord il mène Michigan State au touchdown sur un drive ponctué par Jeremy Langford en début de second quart. Puis, il concède une interception quelques minutes plus tard. Alors qu’il était pris en chasse par les défenses adverses, Cook lance le ballon dans l’axe du terrain. Un cadeau que Kevin Anderson accepte bien volontiers et qui le retourne dans la end-zone pour accentuer l’avantage du Cardinal 17-7.
Vexé, Cook (332 yards, 2 touchdowns et 1 interception) se rattrape de la meilleur des manières sur un très beau drive avec 75 yards remontés en 99 secondes conclut par Trevon Pendleton sur une passe de 2 yards juste avant la mi-temps. Dans le dernier quart-temps, le quarterback de Michigan State trouve Tony Lippett pour un touchdown de 25 yards, ce qui permet aux Spartans de mener pour la première fois de la rencontre. Stanford va alors tout donner pour revenir mais les joueurs de Michigan State appliquent à la lettre les mots d’ordre prononcés par coach Mark Dantonio : défense et intensité physique. Seulement 159 yards concédés sur les trois derniers quart-temps. A 1 minute 34 du terme, sur une 4 et 1, Kyler Elsworth surgit et plaque Ryan Hewitt avant que celui-ci ne passe la ligne et anéantit pour de bon les derniers espoirs du Cardinal.
Après avoir pris les rênes de l’équipe il y a 7 ans et alors qu’elle était très moyenne, Mark Dantonio a effectué un travail excellent, menant les Spartans à son premier Rose Bowl depuis 1987. C’est donc en toute logique qu’il s’est vu offrir une extension de contrat au terme de la rencontre.