Quand T.J. Ward s’est jeté dans les genoux de Rob Gronkowski, à peu près tout le monde en a déduit que son geste était le résultat des règles qui pénalisent les plaquages au niveau de la tête d’un joueur dans l’incapacité de se défendre. Et tout le monde avait bien déduit.
« Si je l’avais plaqué haut, il y avait une chance que je prenne une amende », a expliqué Ward au Boston Globe après la rencontre.
Le safety a donc choisi la sécurité financière.
« C’est comme être coincé entre le marteau et l’enclume. Il faut choisir et respecter les règles en même temps. Quand ils ont fixé la règle, tout le monde savait ce qui allait se passer. Ça peut arriver si vous avez ce genre de situations. C’est assez inévitable, et ils nous ont forcé la main. »
Ironie du sort, Ward a donc aussi provoqué une commotion sur la même action…
Pas de remords donc, même si Ward avoue qu’il a prié pour Rob Gronkowski.
« Mais je dois jouer au football », assure-t-il.
À noter que Ward n’en est pas à son coup d’essai pour ce qui est de blesser un adversaire. En 2010, il avait violemment envoyé son épaule dans la tête de Jordan Shipley. À l’époque, son coach avait dû prendre sa défense et assurer qu’il n’était pas un joueur « dirty. »