Texans – Buccaneers (39-37) : C.J. Stroud sur un nuage et au bout du suspens

Performance XXL et drive de la gagne pour une soirée référence du quarterback texan.

Houston Texans (4-4) – Tampa Bay Buccaneers (3-5) : 39-37

Si il persistait encore un doute, les Texans ont touché le gros lot avec le recrutement de C.J. Stroud à la dernière draft. Dans un match où le jeu au sol n’a été décisif que sur les courtes distances (pour la finition), où Houston a du improviser sans kicker, tout le poids du jeu a porté sur les épaules des quarterbacks. Mais là où Stroud a distribué la balle avec brio à ses receveurs, Mayfield – sans livrer une mauvaise partition – a eu beaucoup de mal à alerter ses playmakers Mike Evans et Chris Godwin.

Résultat, dans un match très serré qui se joue dans les dernières secondes, c’est le rookie qui a fait la différence. Stroud a produit une partie format maxi et quasiment sans fausse note. 470 yards lancés avec 5 touchdowns sans aucune perte de balle, trois receveurs à plus de 110 yards, aucun doute il est la star du soir.

Les Buccaneers plus réalistes

La partie ne perd pas de temps à se lancer. Dès la première série Dalton Schultz (TE, 126 yards, 1 TD, 1 fumble) perd le cuir sur un contact et donne la balle à Tampa Bay qui est magnifiquement placée pour ouvrir le score sur un field goal facile. Malgré ce premier cafouillage les hommes de C.J. Stroud (QB, 30/42, 470 yards, 5 TDs) repartent à l’attaque et, se basant sur des jeux intermédiaires, trouvent la peinture sur une réception de Nico Collins (WR, 54 yards, 1 TD). En face, Baker Mayfield (QB, 20/29, 250 yards, 2 TD) arrive aussi a transformer des petites passes en gains conséquents. S’appuyant sur un Rachaad White (RB, 119 yards, 2 TDs) efficace, il finit par alerter Cade Otton (TE, 67 yards, 2 TDs) dans l’en-but pour reprendre l’avantage.

Et les Buccaneers enfoncent le clou en ouverture de seconde période. Partis du milieu du terrain, ils progressent sans encombre jusqu’à ce que White passe la ligne sur une petite course. Le break est fait, d’autant que Houston ne peut produire mieux qu’un field goal longue distance en réaction. Les Texans souffrent pour avancer : ils alternent entre gains, pénalités et sacks, ce qui coupe rapidement leurs élans. Les deux équipes retournent au vestiaire sur le score de 10 à 17.

Houston au bout du suspens

Au retour sur le terrain, Tampa Bay continue de creuser son écart grâce à deux coups de pied, mais Houston est loin d’avoir rendu les armes. D’abord Stroud touche Noah Brown (WR, 157 yards, 1 TD) long de touche qui s’échappe pour un touchdown très longue distance de 75 yards. Puis c’est Tank Dell (WR, 114 yards, 2 TDs) qui remet définitivement les Texans dans le match en captant un splendide arc-en-ciel de 29 yards dans la peinture. Les deux formations se retrouvent dos à dos à l’abord de la dernière période.

La pression finit même par changer de camp dès l’entame du quatrième quart temps. Cette fois-ci c’est Schultz qui est à la finition et qui donne l’avantage à Houston. Il est temps pour les Buccaneers de réagir. En attaque, Mayfield trouve enfin Mike Evans (WR, 87 yards) pour 54 yards, avant que White ne passe la ligne pour le doublé. Pourtant la défense floridienne craque de tous côtés et peine à contenir les Texans. Stroud distribue le cuir et avale les yards par dizaines sans difficulté. Un field goal s’ensuit alors que l’horloge s’égraine, les floridiens n’ont plus le choix si ils veulent avoir une chance.

A quelques secondes de l’échéance, Mayfield force son jeu et la chance en s’appuyant sur Trey Palmer (WR, 36 yards). Un fumble recouvert par Evans place les Buccaneers aux porte de l’en-but pour la balle de match. Et c’est de nouveau Otton qui délivre son équipe et remet Tampa Bay devant avec une poignée de secondes restant à l’horloge. Il ne reste plus qu’une opportunité et moins d’une minute à Houston. Aucun problème pour la star du soir, puisque Stroud distribue à ses playmakers pour finalement alerter Dell dans l’en-but en 6 actions. Le touchdown de la gagne, une victoire référence pour Houston et son jeune quarterback.

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