Une année loin des terrains et pas plus. C’est ce qu’espère Mike McCarthy.
Dans une interview avec ESPN, l’ancien coach des Packers est revenu sur son départ de Green Bay. Mais aussi sur son avenir.
« Je suis concentré sur le fait de progresser en tant que coach. Je veux être le mieux préparé possible quand, je l’espère, j’aurai une nouvelle opportunité l’an prochain », explique-t-il.
Étant donné qu’il aurait déjà eu des touches ces derniers mois après son licenciement, un retour en 2020 est tout sauf utopique.
Pour ce qui est de son licenciement, McCarthy joue la carte de… l’étonnement.
« Franchement, non, je ne l’ai pas vu venir », assure-t-il quand on lui demande s’il s’attendait à être viré avant d’être appelé dans le bureau de Mark Murphy. « En tant que coach, j’ai toujours essayé de ne pas faire attention au bruit extérieur. C’était toujours mon but avec les joueurs. Je voulais toujours les protéger le plus possible des polémiques. Je pense que c’est important. Je suis resté fidèle à ça jusqu’au dernier jour. Si nous manquions les playoffs, je m’attendais à du changement. Mais le timing m’a surpris. J’étais sous le choc. Mais le temps donne l’opportunité de la réflexion et de la clarté, et j’en suis là. Il est clair pour moi maintenant que tout le monde avait besoin d’un changement. »
« Cela n’aurait pas pu être plus mal géré »
Toujours dans le registre de l’étonnement, McCarthy s’émeut d’avoir été remercié suite à une défaite.
« Cela n’aurait pas pu être plus mal géré. Quand vous perdez un match serré, c’est difficile émotionnellement après, mais quand vous perdez un match à domicile au Lambeau Field en décembre, c’est très dur. Et cela n’est pas arrivé très souvent. Je suis sorti de ma conférence de presse, je pensais au match, au fait que nos chances de playoffs étaient minimes. C’est à ça que je pensais. Et quand on m’a dit que Mark Murphy voulait me voir, le messager était froid avec des mauvaises ondes. Mark a dit que c’était une vilaine défaite et qu’il était temps de changer. Il a parlé de l’attaque et des équipes spéciales, et dit qu’il ne pensait pas que ça allait progresser. Il n’y avait pas d’émotion. C’était dur. »
« À chaque fois que je coupais un gars, je choisissais mes mots. Il y a un élément personnel là-dedans. Il a une famille. Il fait partie de la famille. Il n’y avait rien de tout ça. »
Les frustrations ? Inévitables
Le départ de Mike McCarthy a aussi alimenté les rumeurs sur sa relation avec Aaron Rodgers. Une relation longue de 13 ans.
« C’est irréaliste de penser qu’on peut travailler ensemble pendant si longtemps sans avoir la moindre frustration », explique l’ancien coach.
Car s’il y a eu des tensions, McCarthy n’oublie pas de souligner la progression de Rodgers, les responsabilités qu’il lui a donné et le plaisir qu’il a pris à le voir jouer.
« Pour ce qui est de le coacher, il y a beaucoup de mots. Il est exigeant, enrichissant et fun. Nous nous sommes beaucoup amusés. […] La difficulté de coacher un quarterback Hall of Famer est de garder cette connexion et l’efficacité avec les autres joueurs en attaque. Il veut en faire plus. Il peut en faire plus. Mais la réalité c’est qu’il faut se souvenir que c’est l’accord de 11 joueurs sur chaque action. »