Eddie Lacy raconte son combat sans fin contre les blagues sur son poids

« C’est impossible de s’en défaire. Et quoi qu’il arrive, vous ne pouvez rien répondre. Vous devez juste lire, vous énerver ou supporter ce que ça vous fait ressentir, et aller...

« C’est impossible de s’en défaire. Et quoi qu’il arrive, vous ne pouvez rien répondre. Vous devez juste lire, vous énerver ou supporter ce que ça vous fait ressentir, et aller de l’avant. Je pourrais faire 102 kilos et ils me diraient toujours « Tu n’est toujours qu’un gros tas de merde. » »

Les mots sont forts, et ils montrent bien à quel point Eddy Lacy en a probablement trop entendu.

Dans une interview à ESPN, Eddie Lacy, touchant, raconte le harcèlement quotidien dont il est victime, notamment sur les réseaux sociaux.

« Je pourrais allumer Twitter maintenant, et il y aurait un commentaire me traitant de gros. Je pourrais tweeter « Quelle belle journée ! » et quelqu’un répondrait, « Ah ouai ? Tu es gros. » Je me demande : quelle satisfaction ils en tirent ? »

Et les internautes savent être cruels, notamment quand ils ressortent des messages datés du cursus universitaire du coureur, où il clame son amour pour la nourriture chinoise.

« C’est nul. Ca m’a clairement cassé le moral. J’aimerais comprendre ce que ça leur apporte de faire ça. »

Une clause de poids qu’il regrette

Lacy est un timide. Il a même amené une petite serviette avec lui pour l’interview. Car parler à un journaliste le rend nerveux, et ses mains son moites. Mais il se livre.

À sa signature avec Seattle, Lacy a reçu un contrat qui contient une clause de poids. À chaque pesée, il doit gagner 55 000 dollars s’il est sous un poids indiqué. Sauf qu’au moment de signer, il pense que tout ça restera entre lui et les médecins de l’équipe. Raté. Même ses agents tweetent l’information lorsqu’il réussit les pesées. Le joueur, lui, n’apprécie pas.

« Je déteste que ce soit public. Parce que si vous ne réussissez pas, qu’est ce qui se passe ? Vous n’avez pas l’argent, mais on s’en fiche. Je m’en fiche vraiment de ça. Ce sont plutôt les choses négatives qui arrivent. »

Ces résultats, même nous les avons publiés. Nous ne le ferons plus.

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