Le match entre les Lions et les Falcons à Londres s’est fini de façon heureuse pour Detroit. Forcément le vestiaire des Lions était heureux. Le tight end Jordan Thompson arborait un large sourire. L’occasion de revenir avec lui sur la fin du match.
« Matt [Prater, le kicker de Detroit] est un super kicker. On avait confiance en lui et lui il est super confiant à propos de ses performances. Il était Pro Bowler l’an dernier et on a de la chance de l’avoir avec nous. »
Pour le gros bébé (1m93 pour 112 kg) qu’est Thompson, tout s’est joué pendant la mi-temps. Jim Caldwell n’a pas eu besoin d’un discours hollywoodien. A la vue de la deuxième mi-temps et du comeback de son équipe, il est clair que le coach des Lions a eu les mots qu’il faut :
« Oui le coach a dit quelques mots mais il nous a seulement rappelé notre devise. Tout ce qui compte c’est gagner. Nous devons tout faire pour gagner. »
Pour Jordan Thompson, ce match avait une saveur particulière et lui plus que tout autre à du apprécier. Il a joué sa carrière universitaire à l’université de l’Ohio, captant 6 touchdowns. Il se présente à la draft en 2012 mais n’est sélectionné par aucune équipe. Il passe 2 ans à attendre son heure qui vient en avril 2014. Les Lions lui proposent un entrainement en vue des camps d’entrainement de l’été. Il convainc le staff de Detroit et signe un contrat d’un an.
« Vous voulez une équipe à Londres ? »
Ce match à Londres n’est au final que son deuxième match professionnel mais pour lui c’était quelque chose de magique.
« C’était vraiment exceptionnel » explique t-il dans un large sourire .Et c’est ce qu’on veut, avoir un grand public qui fait du bruit et qui est excité par le match. »
« Encore une fois, l’ambiance à Londres était vraiment exceptionnelle, voir 90 000 personnes faire autant de bruit c’est vraiment fou car il n’y a pas beaucoup de stades aussi beaux et grands que celui ci aux Etats-Unis. Chez nous on a des stades avec 60 000 ou 70 000 personnes. Quand vous voyez tout ces fans, tout ces gens, vous savez que il y aura une franchise à Londres. Ce n’est qu’une question de temps. »
Et parce que Thompson n’est pas un joueur comme les autres, c’est lui qui a posé la dernière question de l’interview :
« Et vous ? Ça vous dirait pas une franchise en Europe ? »
Propos recueillis par Nelson Caignard à Londres.