Accusé récemment dans la presse de ne pas avoir fait grand chose face aux affaires à répétition mêlant Aaron Hernandez quand il évoluait sous son maillot, la franchise de Florida a été défendue récemment par Urban Meyer, l’ancien head coach de l’équipe lorsqu’Hernandez a défendu ses couleurs.
Il aurait cependant peut-être du se taire. Depuis qu’il a prit la parole, la presse a passé au peigne fin tout les joueurs que Meyer et son staff ont pu recruter ainsi que leur profil. Un journaliste du New-York Times avance même qu’un minimim de 35 joueurs ont connu les affres d’une arrestation pendant les cinq ans ou Meyer était le head coach des Gators.
Alors bien sur, ce bilan est à nuancer tant le motif de ces différentes arrestations sont variables. Il y a par exemple un ancien joueur qui a volé un ordinateur portable et qui l’a balancé par la fenêtre quand il a vu la police arriver (ce même gars, actuellement quaterback des Carolina Panthers, oui oui).
Mais une seule chose est sure, arrestations ou pas, Meyer se fichait de ça du moment que son équipe était compétitive. Et c’est Janoris Jenkins qui en est la meilleure preuve. Le cornerback des Rams a gardé la confiance de Meyer malgré le contexte extra sportif mais a été viré par son successeur sur le banc, Will Muschamp.
Alors oui, l’équipe de Meyer gagnait. Oui elle a produit de grand champions. Mais quand on ne sanctionne pas des jeunes joueurs à l’université quand ils commettent des incivilités, on prend le risque qu’ils sortent de la route tôt ou tard. C’est peut-être la l’un des facteurs pouvant expliquer le violent dérapage d’Aaron Hernandez.