Depuis l’affaire Hernandez, les langues se délient et les moindres faits et gestes du tight-end depuis sa petite enfance ont été passés au crible, puis vu à travers le prisme du meurtre d’Odin Lloyd – ce qui n’aide pas à relativiser.
Ainsi, trois événements lors de son passage aux Gators posent problème et nourrissent les critiques envers la fac floridienne: une altercation dans un bar, le fait qu’il ait été appelé à témoigner dans une affaire de fusillade en 2007 et enfin des tests de stupéfiants auxquels il aurait échoué. Trois affaires mineures mais qui deviennent importantes lorsqu’on les ajoute, au regard de ce qui s’est passé par la suite.
« Aaron Hernandez était soumis aux mêmes tests que les autres »
Suffisamment importante pour faire sortir Urban Meyer de son silence, alors que jusqu’ici il refusait toutes les sollicitations:
« Relier ou rendre l’Université de Floride et notre équipe responsable de ces événements à Boston est irresponsable et erroné » explique-t-il dans une lettre au Columbus Dispatch. Il continue sur ces rumeurs de tests échoués que son staff aurait pu couvrir: « C’est absolument faux. Aaron Hernandez était soumis aux mêmes tests que les autres. […] C’était un athlète à Florida entre 2006 et 2010, et certains commentaires sont faux. Notre staff, moi-même, et notre famille avons tout fait pour le diriger et agir comme des mentors ».
Une déclaration qui ressemble aux prémices d’une défense plus structurée. En effet, tôt ou tard, Urban Meyer et son équipe devront rendre des comptes sur cette superposition d’événements et l’absence de travail éducatif de l’université de Floride sur le sujet. Autant se préparer dès maintenant…