Tampa Bay Buccaneers (2-1) – Green Bay Packers (2-1) : 12-14
Devant tout le match, les Packers ont bien failli laisser Tom Brady mené son équipe à l’égalisation en toute fin de match. Mais à l’image d’une soirée où ils ont été appliqués et dominants, la défense des verts et or a su faire le nécessaire sur l’ultime jeu du match pour tenir le score sur une conversion à 2 points manqué par Tampa.
The @Packers prevent the 2-pt conversion! #GBvsTB pic.twitter.com/0qyneZbAix
— NFL (@NFL) September 25, 2022
Dans ce duel qui opposait deux futurs Hall of Famers, ce sont bien les défenses qui se sont illustrées. Privés de plusieurs cibles, les deux quarterbacks ont eu toutes les peines du monde à emballer le jeu. Pour la seconde semaine consécutive Tom Brady (31/42, 271 yards, 1 touchdown) a été largement contenu et a eu énormément de mal à déployer son jeu. Mais cette semaine, malgré le drive final, il n’y a pas de victoire au bout. Harcelé par la ligne adverse, Brady a souffert au propre comme au figuré. Malgré des statistiques gonflées en fin de match, le quarterback a été mis à mal durant toute la rencontre.
Coté Green Bay, si le début de match a été très intéressant offensivement, les deux derniers tiers du match ont été un long chemin de croix. La satisfaction se trouve de l’autre côté du ballon. Une prestation majuscule malgré la perte rapide de Jaire Alexander.
Aaron Rodgers commence bien
Pour la première fois depuis longtemps, l’attaque des Packers est entrée pied au plancher dans la rencontre. Alternance passe et course, des jeux bien pensés, et un rookie qui se met en évidence. Trois réceptions pour Romeo Doubs (8 réceptions, 73 yards, 1 TD) dont celle du touchdown. Leur seconde possession est presque une copie de la première mais avec tes protagonistes différents. Cette fois c’est Allen Lazard qui est à la conclusion. Contrôle du ballon, jeu précis et surtout efficace, une recette parfaite. De l’autre côté du ballon aussi, Green Bay est appliqué. Malgré un field goal concédé d’entré, ils ont ensuite muselé Brady, forçant Tampa Bay à deux 3 & out. Un plan presque sans accroc.
Presque, car les Packers auraient pu enfoncer le clou avant la pause. Une nouvelle fois parfaitement mené en zone rouge, Aaron Jones (12 portés, 36 yards, un fumble perdu) a relâché le cuir à un yard de la end zone, rendant la possession aux locaux. Sans conséquence pour les hommes de Matt LaFleur qui rendent la politesse aux Buccs grâce au ballon arraché par le rookie Quay Walker.
Les défenses dominent les débats
Dès lors, les attaques patinent. La faute à des défenses inspirées et dominantes. Un nouveau turnover de chaque côté, des punts forcés. Les deux quarterbacks sont sous pression, et les coureurs sont muselés. Le 3e quart temps n’est pas pour les amoureux des orgies offensives. Sept possessions sans points pour Green Bay, un field goal en 8 séries pour Tampa, le duel entre les deux légendes n’a pas lieu. Rodgers ne trouve pas ses cibles parfaitement couvertes, Brady concède des sacks, le chrono s’égrène lentement, et le score n’évolue pas.
Mais évidemment même quand Tom Brady est malmené tout un match, il ne faut pas lui donner l’opportunité de revenir en fin de match. Avec à peine un peu plus de deux minutes à l’horloge et huit points de retard, c’est le moment choisi l’attaque des Buccaneers pour enfin mettre la marche avant. A son habitude, l’homme aux sept titres trouve ses cibles, fait bouger les chaines et mènent les siens au fol espoir d’un retour tardif. Russell Gage est la réception pour donner la balle de l’égalisation sur une conversion à deux points. Mais à l’image de sa très grosse soirée, la défense des Packers tient bon récompensant tout le travail de la soirée par une victoire.