La statistique serait presque passée inaperçue. Mais en plus du succès des Atlanta Falcons, ce dimanche, à Londres, face aux New York Jets (27-20) et de la prestation XXL du tight end Kyle Pitts, le quarterback Matt Ryan a franchi la barre symbolique des 5 000 passes complétées en carrière. Une performance de taille puisqu’il est seulement le septième joueur de l’histoire à le faire, rejoignant au passage Drew Brees, Tom Brady, Brett Favre, Peyton Manning, Philip Rivers et Ben Roethlisberger dans les livres. Derrière Brees, le Géorgien est aussi le deuxième joueur à atteindre ce seuil le plus rapidement, en 210 matches (contre 205 pour son ancien homologue des Saints). Rarement du genre à tirer la couverture sur lui, le MVP de la saison 2016 a aussi tenu à rendre hommage à toutes les cibles qui l’ont entouré au cours de ses 13 années chez les professionnels.
Je suis bien sûr fier d’avoir atteint cette barre significative. Beaucoup de grands joueurs ont réceptionné ces 5 000 passes et je n’en serai pas là sans l’incroyable casting qui m’a entouré. Malgré tout, vous ne vous attardez pas trop sur ce genre de statistiques quand vous êtes encore joueur. Je me concentre avant tout sur le fait d’être prêt chaque semaine à jouer le mieux possible. Je pense qu’avoir voulu conserver cet état d’esprit pendant toute ma carrière me permet aujourd’hui d’accomplir de telles choses. Je ne compte pas changer et je ferai tout pour aider cette équipe à aller encore de l’avant.
Parlant de cibles efficaces, Ryan n’en a pas oublié l’homme fort du match, avec un Kyle Pitts à 119 yards et surtout un touchdown au compteur, son tout premier en NFL. Une montée en puissance qui n’étonne guère son aîné.
J’ai dit à Kyle que j’étais fier de lui. Je pense qu’il aura encore plein d’autres performances de ce type à l’avenir, car il bosse dur pour se développer et gagner en maturité. Ce n’est jamais facile quand vous composez avec les distractions, positives ou négatives, autour de vous. Il démontre qu’il est bel et bien talentueux et peut devenir un joueur de premier plan dans cette ligue.
Déjà présent à Londres, lors de la dernière escale britannique des Falcons, en 2014, contre Detroit, « Matty Ice » a enfin livré ses impressions sur son expérience de Tottenham et les différences qu’il pouvait percevoir avec Wembley, antre du duel perdu face aux Lions (21-22).
L’ambiance au stade était vraiment cool. Et j’ai rarement vu des avions voler si près du stade, à la fin de l’hymne. Cela fait forcément monter l’adrénaline avant la rencontre. Cet événement anglais est toujours spécial, et Wembley, notamment, a une très longue histoire qu’il faut respecter. Ceci dit, cette fois, nous avons gagné, donc je suis un plus grand fan encore du Tottenhal Hotspur Stadium … (rires)