Les Browns veulent que Johnny Manziel se calme

Voici les premiers nuages dans le ciel de la relation entre Johnny Manziel et les Browns.

Selon ESPN, le propriétaire Johnny Haslam n’a vraiment pas apprécié la vidéo qui a récemment circulé sur le net et dans laquelle on voit son quarterback utiliser une énorme liasse de billets en guise de téléphone tout en expliquant : « Je ne peux pas t’entendre, j’ai trop d’argent dans ma putain de main. »

« Cela n’a pas plu à Jimmy Haslam, qui a dit à son staff d’au moins parler à Johnny d’être plus intelligent avec sa relation aux réseaux sociaux », a expliqué le journaliste Chris Mortensen dans l’émission NFL Insiders. « Nous savons que tu es jeune. Nous savons que tu es célibataire. Joe Montana lui-même raconte que Bill Walsh l’a pris à part, et c’était avant les réseaux sociaux. On a dit à Johnny Manziel de se calmer, et de faire attention à ce qui va sur les réseaux sociaux. »

Est ce que la conversation a eu lieu ? On ne dirait pas. Vendredi, Manziel a répondu aux journalistes et expliqué que personne ne lui a demandé de moins faire la fête.

« Je ne changerai pour personne », a-t-il aussi ajouté. « […] Est ce que je devrais vivre dans une bulle ou est ce que je dois me cacher de tout le monde et ne rien faire ? Je ne pense pas que c’est comme ça que je doive vivre ma vie et je ne vais pas le faire. […] Je suis très dédié au football. Je suis dédié à mon job. Mais le week-end, je vais apprécier mon temps de repos. Nous le méritons. »

Des coéquipiers énervés

Dans le même temps, les coéquipiers de Manziel commencent à ressentir tout ça.

« C’est une distraction », a expliqué le coureur Terrance West à NFL Network vendredi.

Manziel le sait.

« Je suis fatigué de ça. Ils en on marre de la hype, et moi aussi », assure-t-il. « Je vois ces choses et j’en ai marre aussi. Je veux me réveiller pendant une semaine sans avoir mon nom qui circule, et je bosse pour m’améliorer là-dessus. »

Toute la contradiction de Manziel semble là : il ne veut plus qu’on parle de ses sorties, mais il ne veut pas arrêter de faire la fête.