Téléphones illégaux et engueulades, bienvenue chez les Cardinals

L'ancien coach Steve Wilks accuse son ancien patron de tricherie et de mauvais traitements.

Steve Wilks est actuellement coordinateur défensif des 49ers, mais il a été le coach des Cardinals en 2018. Une drôle de période sur laquelle il a été obligé de s’exprimer vendredi dernier. Car Wilks devait témoigner dans le cadre d’une demande de médiation déposée par Terry McDonough, ancien directeur du personnel d’Arizona, contre son ancienne équipe.

Selon Yahoo Sports, Wilks a notamment confirmé que lui et McDonough se sont vus imposer des téléphones « jetables » pour communiquer avec le manager général Steve Keim alors que celui-ci avait été suspendu pendant 5 matchs par la NFL pour conduite en état d’ivresse. La communication était censée être interdite, mais Michael Bidwill, le propriétaire, serait passé outre.

« C’était une directive de Keim et Bidwill. Il savaient tous les deux », a expliqué Wilks. « Moi qui était un coach dans sa première année, je n’étais pas à l’aise dès le début avec le fait d’avoir travaillé si dur pour avoir cette opportunité, et qu’on me mette dans cette situation contraire à l’éthique. »

Un propriétaire qui crie beaucoup

McDonough aurait tenter d’expliquer à Bidwill son problème avec ces communications illégales. La réponse du patron aurait alors été violente. Wilks a raconté qu’il a assisté de loin à la discussion.

« Je ne sais pas exactement ce qui s’est dit. Je sortais du terrain d’entraînement, peut-être à 15 ou 20 yards d’eux. J’ai juste entendu Michael (Bidwill) engueuler McDonough. »

Du côté de la franchise, on assure que l’histoire des téléphones était l’idée d’un autre dirigeant, mais surtout pas de Bidwill. On assure également que le propriétaire aurait rapidement fait cesser les choses.

« Personne n’a récupéré les téléphones avant que Keim ne revienne de sa suspension, donc ce n’était pas rapide », a rétorqué Wilks vendredi.

Il n’y a pas qu’un sujet de ces téléphones illégaux que Michael Bidwill aurait élevé la voix. Il s’agissait apparemment d’une habitude. Wilks a expliqué qu’il se serait fait crier dessus à plusieurs reprises. Y compris lors d’un appel en voiture, auquel le fils du coach, âgé de 9 ans à l’époque, assistait.

« Dès qu’il a décroché, ce n’était que des gros mots, et m’expliquer à quel point il avait honte de l’équipe et ne pouvait pas inviter des amis voir ça en loge. »

Réaction du petit garçon ?

« Papa, pourquoi ce gars te parler comme ça ? »

Ambiance.

Wilks a été licencié après une saison à 3 victoires pour 13 défaites. Il est sûrement plus heureux à San Francisco.

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