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L.J. Collier – Defensive end – 22 ans – Senior – TCU
Taille : 1m88
Poids : 128 kilos
Position estimée dans la draft : 2e-3e tour
Stats 2018 : 42 plaquages, 6 sacks, 4 passes défendues.
Comparaison NFL : Robert Geathers
Points forts
– Mains violentes
– Bull rusher
– Volontaire
Une grenouille cornée peut en cacher une autre ! Attendu comme l’un des prospects les plus intrigants de cette classe, Ben Banogu a peu à peu laissé la vedette à un de ses voisins de chambre du côté de TCU. Pourtant, après trois ans passés sur le campus de Fort Worth, L.J. Collier n’avait clairement pas marqué les esprits. Mais en 2018, son réveil a profité au premier rideau texan. Disons-le tout de suite : le senior n’est pas le joueur le plus athlétique mais il compense tout cela par son côté guerrier. Dès le snap, Collier n’a pas peur d’aller au duel et combine une bonne technique et des mains violentes à une attaque agressive, symbolisée par son bull rush. Une approche physique du jeu qui ne l’empêche pas d’être dur au mal. Collier sait se montrer endurant dans les tranchées et démontre même une certaine réactivité dans la poche adverse. Sur le run stop, sa vision du jeu est précieuse, et lui permet d’accumuler 11 plaquages et demi pour perte en 2018. Mentionnons enfin son impact sur la couverture, car même quand il tombe sur des adversaires coriaces, Collier fait tout son possible pour gêner la vue du quarterback adverse en déployant ses longs bras pour couper les trajectoires de passe.
Points faibles
– Déficit athlétique
– Panoplies de moves
– Expérience relative
On l’a dit : l’inconvénient majeur de Collier vient de son déficit athlétique. Des lacunes qui l’empêchent d’être plus explosif au snap ou qui le pénalise clairement sur la fluidité de déplacement ou les changements de direction. Ce n’est donc pas un hasard si sa panoplie de moves n’est pas la plus variée, notamment quand il s’agit de prendre le coin. Volontaire et agressif, le défenseur peut paraitre un peu caricatural dans son jeu au moment de se heurter à un bon technicien. De quoi s’interroger donc sur son aptitude à jouer sur trois tentatives. Enfin, la hype ne doit pas faire oublier son expérience relative, avec une seule année au plus haut niveau comme vrai point de repère. Dans cette même idée, certains observateurs lui ont décelé une certaine fragilité physique : pas très rassurant pour un joueur amené à aller souvent au carton.
Fit possible
Miami Dolphins, New England Patriots, Kansas City Chiefs, Minnesota Vikings, Carolina Panthers
En résumé, L.J. Collier n’est pas un monstre athlétique, mais une force de la nature capable de faire des dégâts contre la passe ou la course. Sur le papier, il représente un atout d’importance sur deux tentatives dans une défense 4-3, mais sa marge de manoeuvre relative et ses efforts répétés pourraient amener ses coaches à le faire souffler sur des troisièmes. Les avis seront très différents à son sujet, en fonction des franchises, mais sans avoir la carrure d’un futur All-Pro, Collier peut être un solide titulaire en devenir à l’échelon supérieur, d’où le fait que certaines formations en fassent un potentiel premier tour …