Jerry Jones : « Les Cowboys ont une tolérance zéro pour les violences domestiques »

Jerry Jones est propriétaire des Cowboys, manager général, chef de la communication, et tout un tas d’autres jobs plus ou moins officiels. Il faut en ajouter un : comique. Alors...

Jerry Jones est propriétaire des Cowboys, manager général, chef de la communication, et tout un tas d’autres jobs plus ou moins officiels. Il faut en ajouter un : comique.

Alors que la NFL tente toujours de suspendre Ezekiel Elliott suite aux accusations de violences domestiques dont il a été l’objet, Jones a utilisé des mots définitifs pour expliquer sa politique à ce niveau.

« Ne vous trompez pas, il y a une tolérance zéro totale, par moi et les Cowboys sur les violences domestiques », explique-t-il au Dallas Morning News. « Tolérance zéro complète. Je connais les faits, et la NFL sait tout. Et il n’est pas traité de manière juste. »

Elliott n’a pas été poursuivi en justice et il est présumé innocent.

Mais en 2014, Greg Hardy, lui, a bien été arrêté pour agression et menaces sur une ex petite-amie. Les accusations : avoir étranglé la jeune femme et menacé de la tuer, avant de la jeter dans le mobilier. Un juge l’a condamné à 18 mois de probation en première instance. Les charges ont été abandonnées en appel car la victime ne s’est pas présentée, et que le procureur a appris que les deux camps auraient mis fin à la procédure civile avec un accord financier. Les Panthers ont désactivé puis coupé Hardy dans la foulée.

Le 18 mars 2015, Jones et les Cowboys l’ont signé pour aider leur pass rush. En novembre 2015, lorsque des photos et le témoignage accablant de la victime ont été publiées, les Cowboys n’ont pas bougé, et Hardy est resté dans l’effectif jusqu’à la fin de la saison. Le non-renouvellement de son contrat aurait alors été surtout été lié à… son penchant un peu trop prononcé pour le fête.

Jones a 75 ans. Peut-être que sa mémoire commence à lui jouer des tours. Ou alors « tolérance zéro » n’a pas tout à fait le même sens pour lui que pour les Panthers et le reste du monde.

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