Au fil des années, Hard Knocks s’est imposé comme le documentaire incontournable du mois d’août. Cette saison, Touchdown Actu a décidé de s’amuser un peu avec un debrief des derniers épisodes. Un texte à déguster au second degré, évidemment.
L’épisode deux de Hard Knocks a été fidèle à la tradition. Du n’importe quoi, de l’intensité, des coachs qui hurlent, et un peu de football.
La star : Will Hayes, les sirènes et les T-rex
Will Hayes est le héros de cet épisode. Pour ses qualités footballistiques ? Non, ce n’est pas le sujet du show. Le defensive end se fait remarquer parce qu’il croit aux sirènes. Coup de chance, le déménagement à Los Angeles lui permet de se rapprocher son rêve, puisqu’il y a l’océan !
Par contre, ne lui parlez pas des dinosaures. Parce que ÇA, c’est une invention.
« Les dinosaures n’ont jamais marché à la surface de cette planète. […] Pour moi c’est comme le lapin et pâques et le Père Noël. »
Dans chaque épisode de Hard Knocks, une discussion est spécialement insérée pour vous faire perdre quelques points de QI. Dans cet épisode, c’était Hayes qui régalait.
“Will Hayes absolutely believes and is totally convinced, that there are mermaids and they do exist." #HardKnocks https://t.co/AiDetIsXar
— NFL (@NFL) August 16, 2016
Case Keenum, badass quarterback !
« Ça fait 4 strikes. Voyons ce que tu as dans le ventre. »
C’est ce que Case Keenum a lancé à Jared Goff après quatre ballons très bien lancés à la suite, sans autre opposition que celle de l’air ambiant. REP A CA ROOKIE ! C’EST QUI LE PATRON !?!
Keenum, c’est 5 victoires en 15 matchs débutés, et une évaluation de 79,8 en carrière. Toute la NFL tremble devant tant d’assurance. Goff aussi. Sûrement.
Duke Williams est le plus fort !
Atelier plutôt sympathique avec un duel de grip. Deux joueurs, une main chacun sur le ballon, et celui qui arrache le cuir a gagné. À ce petit jeu, Duke Williams a été le plus fort de l’effectif. Un souvenir qui ne sera pas du tout gênant à ramener lorsqu’il relâchera le ballon sur une réception importante.
Duke Williams wins "strongest hands on the team" for the LA Rams on #HardKnocks pic.twitter.com/ZjsbMqGeWc
— Skye Underwood (@SkyeUnderwood) August 17, 2016
Le surnom
Dans chaque saison de Hard Knocks, ou presque, il faut trouver un joueur avec un surnom un peu cool. Ici, c’est Brian Randolph qui est « The Rhino. » Un titre de gloire obtenu notamment en tentant de décapiter son nouveau coéquipier Pharoh Cooper lors d’un match universitaire.
Pas de chance, ce sont ses ligaments à lui qui sautent à la fin de l’épisode. Le côté positif : il n’aura pas à payer les 10 000 dollars qu’un coéquipier lui demandait pour son numéro.
Présaison, terrain de tous les possibles
Dans Hard Knocks, on parle finalement très peu de football. Ne cherchez pas à en apprendre vraiment plus sur ce qui se prépare du côté de Saint Louis, HBO doit raconter des histoires.
Tant mieux pour les Rams.
« C’était du football qui gagne, c’était du très bon », lance ainsi Jeff Fisher après la séance de son équipe.
On en reparlera dans quatre mois.
Dans ta face Saint Louis
Saviez vous que les Rams ont déménagé à Los Angeles ? Surtout : saviez vous que Los Angeles, c’est BEAUCOUP mieux que Saint Louis, qu’il y a plus de ferveur autour des entrainements et davantage de monde dans les tribunes pour un match de présaison ? Les supporters restés dans le Missouri apprécieront les remarques sur leur ancienne ville.
Une fois qu’ils recommenceront à perdre, les Rams réaliseront probablement qu’ils avaient juste fini par épuiser le public de Saint Louis, et que c’est ce qui risque d’arriver à LA après la quatrième prolongation de contrat de Jeff Fisher suite à sa huitième saison à 7 victoires.
L’indice charisme de Jeff Fisher : 4/10 (en hausse)
Des problèmes de sommeil ? Oubliez le tranxène, Jeff Fisher est là. Après un premier épisode traversé comme un zombie en expliquant qu’il ne voulait pas terminer la saison à 7 victoires, le coach progresse un peu. Son discours sur l’hymne national reste tout de même un grand moment de narcolepsie.
Heureusement, Fisher a eu la bonne idée de s’entourer d’assistants tous plus agressifs les uns que les autres dans le registre « ON DOIT JOUER DUR ET RENTRER DEDANS ! C’EST LA GUERRE ! » Il n’y a pas de juste au milieu dans le staff de LA. Le coordinateur Gregg Williams a toutefois la décence de ne plus appeler ses joueurs au meurtre. Il y a des caméras, tout de même.
En vrac
Todd Gurley et Tavon Austin ne se taisent jamais.
Jon Gruden a fait une apparition pour s’assurer d’être dans les rumeurs pour un poste de coach avant de prolonger avec ESPN.
Kenny Britt et Brian Quick ont eu la bonne (stupide) idée de se balader en buggy et de se retourner, heureusement sans se blesser.
Eric Kush est officiellement le ressort comique « monsieur muscle » récurrent de l’émission.
Fat. Arm. Friday. FOR AMERICA! 💪🇺🇸💪🇺🇸
That's how the @RamsNFL roll. 😂 #HardKnocks https://t.co/NoA5DwYUZ1
— NFL (@NFL) August 17, 2016
Les Rams ne jouent pas à domicile. Le stade est totalement aux couleurs de USC.
Les robots, c’est top !
Tavon Austin a des chaussures avec une photo de lui et Roger Goodell lors de la Draft.
Hard Knocks est diffusé sur le Game Pass et beIN Sports (ce lundi).