Cowboys – Giants (49-17) : la promenade dominicale de Dallas

Les Giants s'enfoncent un peu plus dans les profondeurs de la ligue.

Giants Cowboys

Dallas Cowboys (6-3) – New York Giants (2-8) : 49-17

Quand une équipe fait rentrer ses remplaçants en début de 4e quart-temps, il est facile de deviner que la rencontre n’a pas été très disputée. Le match était terminé à la mi-temps (28-0). Oui, un déficit de 28 points n’est pas insurmontable. En effet, la NFL est remplie d’exemples contraires. Mais plus encore que le score, c’est surtout l’écart de niveau qui a été le plus flagrant. Des professionnels contre des enfants. Et même lorsque les Cowboys ont fait rentrer Cooper Rush et sa bande de suppléants contre les titulaires new-yorkais, le niveau est resté équilibré.

On s’en doutait depuis, et ce match l’a confirmé : les Giants sont l’équipe la plus faible de la ligue ces dernières semaines. Un rookie de 25 ans titularisé pour la première fois derrière l’une des lignes les plus poreuses de NFL, cela n’annonçait rien de bon. Sur le terrain, ça a été pire que prévu.

New York sans solution

Évidemment, il est impossible de remporter un match si l’on ne fait pas avancer le ballon. Sur la rencontre, les Giants ont remporté moitié moins de first downs que leurs adversaires. Leur réussite en 3e tentative ? Un désastreux 0/12. Ils n’ont tenu le ballon que 22 minutes, et n’ont avancé que de 3,1 yards par jeu. Comment cette équipe peut espérer exister, d’autant plus face à une défense du niveau de celle des Cowboys.

Et il est bien difficile de faire avancer le ballon quand la ligne offensive est incapable de tenir la défense adverse. DeVito n’est titulaire qu’à cause des blessures successives de Daniel Jones et Tyrod Taylor. Et vu le niveau de la protection, l’accumulation des coups reçus peut être une explication à ces blessures.

Le pauvre Tommy DeVito (14/27, 86 yards, 2 TD, 1 INT, 7 courses, 41 yards) a été en grande difficulté, amassant presque autant de yards à la passe qu’à la course. Seulement, les Giants n’ont pas vraiment appelé de jeu au sol de DeVito. Le rookie a accumulé ces yards en sortant de la poche et courant pour sa survie. Mais en vain, puisqu’il s’est fait sacker à cinq reprises.

Dallas impitoyable

En face, les Cowboys n’ont pas eu à forcer leur talent. Dak Prescott s’est amusé (26/35, 404 yards, 4 TD, 1 INT, 1 TD au sol) et a allégrement servi CeeDee Lamb (11 réc, 151 yards, 1 TD, 1 TD au sol) et Brandin Cooks (9 réc, 173 yards, 1 TD). Statistique intéressante : Brandin Cooks a donc accumulé 173 yards à la réception, soit un yard de plus que l’ensemble de l’attaque des Giants.

Seul point négatif, les difficultés récurrentes de Tony Pollard (15 courses, 55 yards). Le coureur numéro un de Dallas a subi ce qu’il infligeait ces dernières saisons à Ezekiel Elliott. En effet, le remplaçant a été bien meilleur que le titulaire. Rico Dowdle (12 courses, 79 yards, 1 TD) s’est promené dans la défense bien poreuse de New York, allant même jusqu’à inscrire un touchdown en toute fin de match.

Il n’y a pas beaucoup d’enseignements à tirer de ce match. Les Giants sont mauvais, on le savait, et la seconde année du projet Daboll tourne à la catastrophe. Les Cowboys sont bons, dans de nombreux domaines, et ont déjà les yeux tournés vers janvier.

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