Le point NFL du 12 juin : DeAndre Hopkins va rencontrer les Patriots

L'essentiel de l'actualité NFL du lundi 12 juin 2023.

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DeAndre Hopkins va rencontrer les Patriots

Après les Titans, New England. Selon ESPN, DeAndre Hopkins (WR) va aller rencontrer les Patriots dans les jours à venir. Ce serait l’occasion pour l’équipe de Bill Belichick d’avoir un vrai receveur numéro un incontestable pour la première fois depuis très longtemps. Et ce serait clairement une première pour Mac Jones.

Actuellement, DeVante Parker, JuJu Smith-Schuster, Tyquan Thornton et Kendrick Bourne sont les principales cibles du côté du Massachusetts.

Les Patriots ont la place dans leur masse salariale pour une éventuelle signature d’Hopkins.

Saquon Barkley continue de négocier

Les Giants vont débuter leur minicamp obligatoire le 13 juin. Ce sera sans Saquon Barkley (RB). Le coureur star n’a toujours pas signé son franchise tag, il n’est donc pas tenu d’être là. Alors il ne sera pas là. Interrogé par ESPN en marge d’un camp d’entraînement qu’il organisait, Barkley s’est montré vague sur l’avancement des négociations.

« Je ne sais pas. Je ne sais pas », a-t-il d’abord avoué au sujet de son niveau d’optimisme. « Je crois qu’ils sont ouverts à la discussion. Moi aussi. Je pense qu’au final, dans l’ensemble, il n’y a pas le feu. Il y a encore du temps avant la date butoir du 17 juillet. Ce n’est pas demain ou dans une semaine. Je vois ça comme ça. Peut-être que je suis naïf ou que j’ai tort. Mais je vois ça comme ça. J’ai confiance dans les Giants pour trouver quelque chose. »

Si rien n’est signé le 17 juillet et qu’il faut jouer la saison sous le franchise tag, la possibilité de faire grève reste présente.

« Ça rentre dans la discussion si rien n’est fait le 17 juillet. […] Au final, c’est une question de respect, tout simplement. »

Le numéro 26 assure en tout cas qu’il n’est pas là pour faire sauter la banque.

« Comme je l’ai déjà dit, je ne veut pas établir de records pour un contrat. Je ne demande pas à être le joueur le mieux payé à mon poste. Je comprends le marché. Mais but est juste d’être payé de manière respectueuse par rapport à ma contribution à l’équipe sur le terrain et dans le vestiaire. Je discute avec les Giants depuis le début de l’intersaison. Si à un moment il y a un accord qui est bon pour les deux camps sur la table, je serai prêt à signer. »

Les Jets ne veulent pas de Hard Knocks

Seules 4 équipes peuvent être forcées à participer au programme télévisé de la NFL, Hard Knocks, dévoilant les coulisses des camps d’entraînement NFL : Les Bears, les Saints, les Commanders, et les Jets. Avec l’arrivée d’Aaron Rodgers, ces derniers pourraient faire figure de favoris si aucune autre équipe ne se porte volontaire.

Une situation loin de réjouir Robert Saleh (head coach), interrogé en conférence de presse ce vendredi :

« Je sais qu’il y a des équipes qui adoreraient avoir les caméras de Hard Knocks dans leur centre d’entraînement. Nous n’en faisons pas partie. »

Plus tôt dans la saison, les Bears (via le président Georges McCaskey) et les Saints (via le coach Dennis Allen) ont eux aussi exprimé leur réticence à la présence des équipes de HBO dans leurs locaux.

Lamar Jackson aura plus la main sur son attaque

Tous les quarterbacks n’ont pas la possibilité de modifier l’appel de jeu fait par leur coordinateur offensif. Avec son coordinateur offensif précédent Greg Roman, Lamar Jackson (QB, Ravens) faisait partie de cette catégorie, et devait donc simplement exécuter ce qui lui était dicté par radio.

Une époque révolue, si l’on en croit Jackson, interviewé par ESPN :

« Coach Monken me laisse les clés de l’attaque. J’adore ça. »

Plus précisément, Lamar Jackson aurait donc la possibilité de changer les assignations de sa ligne offensive s’il identifie un blitz, ou les tracés de ses receveurs en fonction de la couverture adverse. Plus de responsabilités donc, pour l’homme qui valait 260 millions.

Jalen Hurts ne veut pas regarder en arrière

Finaliste malheureux du Super Bowl, Jalen Hurts (QB, Eagles) a déjà tourné la page et se concentre sur la saison 2023. Interviewé par Josh Tolentino du Philadelphia Inquirer, notamment sur la continuité de ce qui a été fait en 2022, Hurts a livré un message limpide :

« La saison passée est révolue. Rien de ce qu’on a fait l’an passé ne garantit de nous amener là où nous voulons aller.

Bien sûr il y a des choses qu’on va garder, mais on doit prendre les choses jour après jour. Toutes les équipes ont une chance de créer quelque chose de spécial, et on a une toute nouvelle équipe. C’est quelque chose que j’ai complètement admis. Il nous faut une certaine discipline si on veut arriver là où on veut aller. On doit faire une remise à zéro complète, tout en étant alimentés par nos expériences de l’an passé »

Blessures

Von Miller (LB, Bills) continue de filer vers une guérison rapide de sa déchirure du ligament croisé antérieur du genou. « J’ai de bonnes informations de mon médecin et mon genou est guéri. Tout est question de la confiance que je peux avoir sur les trois à mois à venir« , a assuré le joueur au Buffalo News. La prochaine étape pour lui va être de commencer la remise en condition physique et les exercices individuels liés à son poste. « J’espère faire ça dans les deux mois à venir et être prêt le troisième mois. » Celui de la reprise.

Transactions

– Les Browns ont restructuré le contrat de Harrison Bryant (TE), pour une valeur de 4 millions de dollars, dont 1,75 millions garantis.

Les principales coupes du jour : Takk McKinley (DE, Cowboys)

En bref

– Les ponts entre la NFL et le football anglais continuent de se consolider. Andrea Radrizzani, le propriétaire de Leeds United, a annoncé qu’il a vendu son club à 49ers Entreprises. Comme son nom l’indique, cette entité est chargée des investissement des San Francisco 49ers. L’objectif est désormais de retrouver la première division pour le club fraîchement relégué.

Zach Wilson (Jets) est lucide

Sélectionné en seconde position de la Draft 2021, Zach Wilson (QB, Jets) espérait sûrement aborder sa troisième saison dans la peau d’un titulaire indiscutable. Raté. Aaron Rodgers (QB) occupe désormais son poste. Mais pas question d’être aigri.

« Je ne peux pas être amer. Je n’ai pas assez bien joué », a avoué Wilson lors de son point presse de vendredi.

Pendant ce temps, Rodgers, lui, continue de savourer sa nouvelle aventure.

« Les six dernières semaines ont été les plus fun que j’ai vécu depuis un moment. C’est cool de venir au travail et d’être excité par ce qu’on fait », a expliqué le vétéran à SNY.

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