Saints – Buccaneers (10-20) : La défense fait (une grosse) différence

La série de sept victoires d'affilée de New Orleans face à Tampa Bay est terminée.

New Orleans Saints (1-1) – Tampa Bay Buccaneers (2-0) : 10-20

La première mi-temps est principalement décidée par les formations défensives et les pénalités (8 coups de sifflet). Le score n’évolue que très peu (3-0 à la pause) et les escouades offensives s’échangent allégrement des punts après des séries qui peinent à se développer. Les troisièmes tentatives sont rarement converties, les passes n’aboutissent pas souvent, les deux équipes reste dans l’expectative.

Les deux équipes touchent le fond quand la boite à gifles est sortie, Mike Evans et Marshon Lattimore sont exclus pour avoir déclenché une bagarre et un attroupement généralisé. Mais si l’attaque de Floride patauge, la défense crée cinq pertes de balles et donne à Tom Brady la possibilité de trouver la faille. Les errements de Jameis Winston ont crucifié son équipe.

Les défenses ont la main sur le jeu

Les Saints proposent un jeu équilibré mariant petites passes rapides et jeu au sol avec Mark Ingram (RB,60 yards) et Taysom Hill (TE, 14 yards). Une sorte de pis aller car Jameis Winston (QB, 25/40, 236 yards, 1 TD, 3 INT) ne trouve pas le rythme sur les actions en profondeur (0/2). C’est pourtant suffisant pour prendre 3 points en ouverture de match et contrôler l’horloge, mais pas pour creuser l’écart. Côté défensif, les Louisianais contiennent bien Leonard Fournette (RB, 65 yards) et empêche Tampa Bay de développer des séries productives. L’escouade stoppe même les velléités des Floridiens sur quatrième tentative lors de leur seule incursion en zone rouge.

Privés de Chris Godwin et de Julio Jones, les Buccaneers sont donc malgré tout contraints de challenger la dangereuse défense de New Orleans dans les airs pour avancer. Malheureusement, en délicatesse sur la ligne offensive, Tampa Bay conclue sa première série par un fumble perdu sur une mésentente entre Tom Brady (QB,) et son centre. Les passes n’aboutissent pas, les mouchoirs jaunes volent, et TB12 s’énerve fort sur le banc de touche.

Jameis Winston perd pied

La seconde période reprend sur les mêmes bases. Les lignes concèdent peu de yards à la course, les passes virevoltent sans trouver preneur, les sifflets retentissent, le jeu est laborieux. Pourtant les Buccaneers s’accrochent et dans la douleur réussissent à recoller au score (3-3).

La défense prend alors le match à son compte. Elle arrache le cuir à Ingram alors que New Orleans frappait à l’entrée de la zone rouge. Carl Nassib (DL) recouvre, avant que Jamel Dean (CB, 5 TKL, 2 INT) n’intercepte par deux fois Winston qui voulait de nouveau tester la profondeur. Brady profite de ces opportunités pour alerter Breshad Perriman (WR, 45 yards, 1 TD) dans la peinture et enfin prendre l’avantage (3-10) avant que Ryan Succop (PK, 2/2) ne creuse l’écart (3-13). Le clou final est enfoncé par Mike Edwards (S, 3 TKL, 1 INT, 1 TD) qui coupe (et relance) une passe forcée pour la troisième fois en quelques minutes (3-20).

Anecdotiquement, les Saints traversent le terrain et offrent un touchdown à Michael Thomas (WR, 65 yards, 1 TD), mais le match est d’ors et déjà hors de portée (10-20). D’autant que dans les ultimes secondes Chris Olave (WR, 80 yards) libère le cuir qui est recouvert par Carlton Davis (CB, 9 TKL, 1 FR). Une deuxième mi-temps de cauchemar pour New Orleans.

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