unibet

Preview NFL 2019 – Chicago Bears : l’année de la confirmation ?

Après une saison exceptionnelle, les Bears veulent confirmer qu'ils peuvent dominer la division plusieurs années de suite.

La présentation équipe par équipe de la saison 2019 continue ! Au programme aujourd’hui : les Chicago Bears. Vous pouvez trouver toutes les fiches déjà publiées en cliquant sur ce lien.

Les Bears sont devenus en 2018 une des meilleures équipes de la NFL, en terminant avec 12 victoires, soit 6 de plus que l’année précédente. Tout ça dans le sillage d’une défense imperméable, menée par la star Khalil Mack.

Si les Bears ont profité de l’effet de surprise pour remporter la division NFC Nord pour la première fois depuis 2010, le plus dur commence, puisqu’ils devront confirmer les espoirs placés en eux. Avec une division très relevée, la tâche s’annonce difficile.

La saison dernière : 12 victoires – 4 défaites, défaite en match de wild card en playoffs contre les Philadelphia Eagles (16-15)

Mouvements à l’intersaison

Si les Bears ont fait une saison 2018 mémorable, c’est plutôt la défense qui a marqué la ligue avec une performance de très haut niveau. Malheureusement pour Chicago, l’attaque n’a pas eu la même domination avec seulement la 21e performance de la ligue en termes de yards. Assez logiquement, et compte tenu du départ du coureur Jordan Howard (3 370 yards et 24 touchdowns sur les trois dernières années), la priorité de recrutement s’est tournée sur le recrutement de joueurs capables d’entourer Mitchell Trubisky.

Pendant la Draft, trois des quatre premiers choix sont des coureurs (David Montgomery et Kerrith Whyte) et un receveur (Riley Ridley), preuve du besoin criant de trouver des joueurs capables de faire la différence en attaque. En recrutement extérieur, le choix s’est porté sur le coureur Mike Davis, auteur d’une saison correcte avec les Seahawks en 2018.

Le plus gros départ de cette intersaison est sans contestation celui du safety Adrian Amos (73 plaquages et 9 passes défendues), parti renforcer la défense des Packers. Pour combler ce vide, c’est un ancien des Packers (et brièvement des Redskins) qui a été recruté : le physique Ha Ha Clinton-Dix (93 plaquages et 3 interceptions en 2018), joueur expérimenté qui vient renforcer une défense déjà complète.

Sur le banc, le départ du coordinateur défensif Vic Fangio, parti diriger les Broncos, pourrait faire mal. Il est remplacé par Chuck Pagano.

Arrivées notables : Mike Davis (RB), Cordarrelle Patterson (RB/WR), Emanuel Hall (WR), Cornelius Lucas (OT), Buster Skrine (CB), Ha Ha Clinton-Dix (S), Marvin Hall (WR/KR), Ted Larsen (G/C)
Re-signatures : Bobby Massie (OT), Aaron Lynch (DE/LB), Patrick Scales (LS)
Draft : David Montgomery (RB), Riley Ridley (WR), Duke Shelley (CB), Kerrith Whyte (RB), Stephen Denmark (CB)
Pertes notables : Jordan Howard (RB), Bryce Callahan (CB), Adrian Amos (S), Cody Parkey (K), Eric Kush (G)

Le(s) point(s) fort(s)

Le premier point fort est la ligne arrière de la défense, qui est tout simplement la plus impressionnante de la NFL. Le leader de cette ligne est le jeune safety Eddie Jackson (51 plaquages et 6 interceptions en 2018), qui est devenu en deux saisons une référence à son poste, au point d’être considéré comme le meilleur safety de la ligue par ProFootballFocus.

Pour l’accompagner au poste de safety, c’est donc Ha Ha Clinton Dix (93 plaquages et 3 interceptions) qui a été recruté. Il aura la lourde tâche de remplacer Adrian Amos et devra retrouver un niveau plus proche de la période 2014-2016 s’il veut répondre aux attentes.

Pour accompagner les safeties, le duo de cornerback est également un des meilleurs de NFL. Kyle Fuller (55 plaquages, 21 passes défendues dont 7 interceptions) sort de la meilleure saison de sa carrière, idéalement épaulé par Prince Amukamara (66 plaquages, 12 passes défendues dont 3 interceptions), qui semble enfin avoir trouvé une équipe lui permettant de maximiser son talent.

Si d’autres excellents joueurs pourraient être mis en lumière (Akiem Hicks, Roquan Smith etc…), c’est la star Khalil Mack qui est devenu en un an le leader de cette équipe. Arrivé en début d’année dernière dans un échange énorme avec les Raiders, il a signé le plus gros contrat garanti de la NFL pour un défenseur, et le moins qu’on puisse dire est qu’il a justifié ce contrat. Avec 12,5 sacks et 10 plaquages pour pertes, il a fait sentir sa présence sur chaque snap, et son impact dépasse largement sa performance statistique.

Le(s) point(s) faible(s)

L’année dernière, l’approche des Bears concernant le jeu de course était plutôt clair : du run physique avec Jordan Howard, et le complément Tarik Cohen, joueur rapide et polyvalent pouvant réceptionner des passes courtes. Bien que la production d’Howard (935 yards et 9 touchdowns en 2018) soit en déclin depuis sa production rookie, il faudra remplacer ce joueur puissant. David Montgomery est un joueur puissant, et sa sélection à la draft a clairement pour but de compléter Tarik Cohen. À lui de profiter d’un temps de jeu qui sera surement important.

Chicago a loupé la victoire en playoffs sur un coup de pied loupé (dévié par la ligne des Eagles), cette action illustre la difficulté des Bears à trouver un kicker fiable. Depuis le départ de Robbie Gould en 2015, les Bears sont en recherche, et le poste n’est toujours pas clairement attribué pour 2019. Nul ne peut dire si le kicker titulaire est déjà dans l’effectif, et le choix doit être fait avec précaution afin d’éviter une désillusion similaire à celle de 2018.

Enfin la ligne offensive, bien que loin d’être catastrophique en 2018, doit devenir encore meilleure. La principale interrogation est au niveau du poste de guard, tant à droite avec James Daniels qu’à gauche avec Kyle Long. Le dernier nommé n’a pas disputé une saison complète depuis 2015. Il peine à retrouver le niveau de cette époque, et il doit démontrer qu’il est encore un titulaire en puissance. Daniels est un profil différent puisqu’il n’est que dans sa seconde année. Bien que prometteur, il doit passer un cap en 2019.

Facteur(s) X

Si la performance de l’attaque des Bears en général va être scruté, celle des receveurs est un des facteurs les plus importants de la réussite de la franchise de Chicago en 2019. Dans une saison difficile après une grosse blessure en 2017, Allen Robinson n’a pas vraiment eu la réussite espérée pour un receveur numéro un (754 yards et 4 touchdowns en 13 matches). S’il a le talent, il doit retrouver sa domination de 2015, mais c’est tout un groupe qui doit progresser pour emmener l’équipe vers le haut.

Taylor Gabriel doit faire mieux (688 yards et 2 touchdowns en 2018), le jeune rookie Riley Ridley doit apporter un impact dès sa première saison, et enfin le couteau-suisse Cordarrelle Patterson devra apporter sa contribution également. Ce dernier peut être précieux en réception, à la course mais aussi sur les retours, il est donc une pièce maîtresse de cette équipe pour la saison à venir.

Évidemment, au-delà des cibles, le quarterback est toujours un élément capital. En 2018, Trubisky a progressé (24 TDs, 12 int, 95,4 d’évaluation) a été solide sans être exceptionnel. Suffisant avec une telle défense. Si Mack et les défenseurs baissent d’un ton, Trubisky devra confirmer sa progression, et même taper encore un peu plus haut.

Le joueur à suivre : Trey Burton

Si il est célèbre pour avoir lancé à Nick Foles un touchdown à la passe lors du Super Bowl LII, les Bears ont recruté Burton pour améliorer les cibles disponibles pour le quarterback, Mitch Trubisky. La première saison a été mitigée (569 yards et 6 touchdowns) en terme de performance, et la saison 2019 doit être celle de la confirmation.

Chicago a investi 32 millions de dollars sur 4 ans sur le jeune tight end. Il doit devenir une soupape de sécurité fiable, et éviter les erreurs de 2018 comme le match de la semaine 12 ou il avait cumulé passe relâchée et fumble perdu.

Calendrier

Packers, @Broncos, @Redskins, Vikings, @Raiders, Saints, Chargers, @Eagles, Lions, @Rams, Giants, @Lions, Cowboys, @Packers, Chiefs, @Vikings

En résumé

Le recrutement des Bears n’est pas forcément aussi ambitieux qu’attendu, mais Chicago semble avoir les armes pour obtenir une nouvelle qualification en playoffs. Pour atteindre cet objectif, la défense devra conserver son niveau de domination de 2018, en se basant notamment sur la ligne arrière et le pass rush emmené par Khalil Mack.

En 2018, 11 des 16 matches des Bears se sont terminés avec 8 points d’écarts ou moins, pour un bilan de 7 victoires et 4 défaites. La marge est donc faible, et les détails feront la différence entre une grande saison ou une désillusion totale.

Pour passer un cap, il faudra progresser sur le plan offensif, en établissant un jeu de course efficace pour soulager Mitchell Trubisky. La ligne offensive devra également prouver qu’elle est capable d’être efficace pour protéger son quarterback, sur qui le système offensif de Chicago se base.

Le pronostic : 9 victoires – 7 défaites

Partagez cet article sur : Twitter Facebook
Afficher les commentaires