
Malaki Starks – 21 ans – Safety – Georgia – Junior
Taille : 1m86
Poids : 89 kilos
Stats 2024 : 77 plaquages et 1 interception
Position estimée dans la draft : 13-37
Comparaison NFL : Cooper DeJean (Philadelphie)
Malaki Starks est le joyau d’une ligne arrière de Georgia fournissant cinq arrières défensifs à la NFL, sur les deux dernières draft !
Les points forts de Malaki Starks
- Polyvalent
- Intelligence de jeu
- Complet
- Caractère
Depuis des années, le staff de Georgia est expert pour développer les joueurs défensifs. Variant les schémas et s’appuyant sur une importante rotation de joueurs de qualité, chaque individualité est formée à être polyvalente.
L’an dernier, Kamari Lassiter (Houston), Javon Bullard (Green Bay) et Tykee Smith (Tampa Bay) ont rejoint la NFL et ont fait preuve de leurs capacités à défendre, en suivant divers alignements. En 2024, Malaki Starks a joué cornerback intérieur (217 jeux), safety dans la boite (215) et safety couvrant la profondeur (400).
Son intelligence de jeu supérieure à la moyenne, avait fait de lui une recrue 5 étoiles en 2022. Rare pour un safety, il était considéré comme le 4e lycéen du pays : derrière dans cet ordre, Travis Hunter, Walter Nolen et Drew Allar. Avec Georgia, il a appris à défendre la passe comme le jeu de course.
S’il lui arrive de rater quelques plaquages, car il s’engage trop vite, Malaki Starks est précieux pour aider les linebackers contre le jeu au sol. Mais sa qualité première est la couverture : 17 passes défendues dont 6 interceptions en trois saisons. Dès son premier match NCAA, il intercepte acrobatiquement une passe de Bo Nix (Denver).
Expert draft pour le site officiel de la NFL, Daniel Jeremiah a la confiance des staffs. Ces derniers lui ont tous déclaré que Malaki Starks a impressionné lors des entretiens : intelligent, dédié à son sport, possédant une personnalité attachante et sans red flag (sans souci). Intégrer un groupe d’une cinquantaine de joueurs, comprendre son rôle sur le terrain et en-dehors est primordial pour réussir en NFL.
Les points faibles de Malaki Starks
- Sa position
- Très bon, pas phénoménal
- Meilleur en zone qu’en homme à homme
- Pas le plus athlétique
En 2024, Cooper DeJean (Philadelphie) était choisi avec le choix 40. En 2023, Brian Branch (Detroit) est sélectionné avec le choix 45. Lors de ces deux drafts, tous les arrières défensifs recrutés avant ces deux joueurs étaient des cornerbacks extérieurs.
Les staffs NFL apprécient les joueurs polyvalents, mais pas au dépend de spécialistes de la couverture à l’extérieur du terrain ! Sauf à être un joueur dit « générationnel ».
Comme le suggère ce terme, les joueurs de la trempe de Kyle Hamilton (Baltimore) ou de Derwin James (L.A Chargers) sont rares. Malaki Starks propose un profil de solide titulaire NFL. Mais il ne semble pas être un phénomène de la trempe des joueurs suscités, tous All Pro très tôt dans leurs carrières.
Son intelligence de jeu est surtout manifeste en défense de zone, car il peut couvrir tout type d’attaquant et suivre celui venant dans sa zone. Quand en « homme à homme », il a plus de mal à tenir le marquage de son joueur.
Qu’il est dur d’être un safety ! Couvrir la vivacité d’un petit slot receveur ou devoir stopper un imposant tight end. Chasser un coureur et aussi savoir attaquer la poche lors d’un blitz. Posséder des qualités athlétiques supérieures semble donc indispensable pour accomplir des tâches si variées.
Si Malaki Starks possède les attributs d’un sportif professionnel, il n’est pas un « monstre athlétique ». Au contraire de son concurrent dans cette cuvée : Nick Emmanwori (South Carolina).
Destinations possibles
Miami Dolphins, Minnesota Vikings, Baltimore Ravens, Philadelphia Eagles, Las Vegas Raiders
Il serait étonnant que Miami n’utilise pas son choix du 1e tour de draft sur un défenseur. Un joueur de ligne défensive ou de la ligne arrière. Jevon Holland s’en est allé à New York et le backfield défensif s’en trouve dépeuplé. Avec le choix 13, ou en reculant après un échange, Malaki Starks serait un renfort de choix pour les Dolphins.
Brian Flores déploie un système avec trois safeties à Minneapolis. Comptant sur leurs polyvalences, il varie leurs assignations pour feinter l’adversaire. En 2024, Harrison Smith a joué 89% des jeux défensifs, Josh Metellus 87%. Camryn Bynum et ses 91% vient de signer avec Indianapolis !
Les Ravens viennent de perdre Brandon Stephens et Marcus Williams, un joueur aussi polyvalent que Malaki Starks ferait du bien à leur secondary.
Il pourrait aussi rejoindre les « Bulldogs » du nord à Philadelphie. Les Eagles ont envoyé CJ Gardner-Johnson à Houston et le manager Howie Roseman aime l’intelligence des joueurs formés à Georgia.
Une franchise en début de second tour pourrait croiser les doigts, ou revenir en fin de 1e tour avec un échange. Pete Carroll prend les rênes des Raiders, une équipe avec seulement la 20e défense contre la passe. Dans une division avec Patrick Mahomes et Justin Herbert !
À Seattle, cet entraineur a pu s’appuyer sur un joueur exceptionnel sur la ligne arrière : Earl Thomas. Pourtant, lors de son NFL Combine en 2010, ses tests athlétiques lui avait donné tout juste la moyenne : 5,07 sur 10 ! Sans le comparer à son illustre ancien, Malaki Starks propose une intelligence de jeu similaire à celle d’Earl Thomas. De quoi séduire des Raiders qui viennent de perdre Tre’von Moehrig ?