Colin Kaepernick est libre, alors les Broncos ont signé Blake Bortles

Drew Lock absent pour trois à cinq semaines, Denver ne se retrouvait plus qu’avec Jeff Driskel dans l’effectif au poste de quarterback. Il fallait donc signer au moins un joueur.

Vic Fangio ayant connu le frisson d’un Super Bowl dans une équipe menée par Colin Kaepernick, il semblait évident qu’il allait se jeter sur l’occasion de retrouver l’ancien lanceur des 49ers, libre depuis de tout contrat depuis un petit moment pour des raisons tout à fait sportives. Mais cette fois, les alternatives disponibles s’appelant Paxton Lynch, Jake Ruddock ou Cody Kessler, tout semblait réuni pour que Kaepernick ait sa chance.

C’était sans compter sur Blake Bortles, lui-même finaliste de l’AFC avec les Jaguars en 2018 avant d’être injustement remercié au prétexte qu’il aurait lancé seulement 13 touchdowns en 13 matchs la saison suivante. Mais le grand numéro 5 (1,96m, tout de même) a su rebondir, avec un grand total de deux passes au cours de la saison 2019, passée chez les Rams. Une prestation si tonitruante que Sean McVay a préféré placer un dénommé John Wolford à sa place, avant de se dire « surpris » devant la presse que personne ne signe Bortles. Un passif récent dont ne peux clairement pas se prévaloir Kaepernick.

L’injustice du chômage de Bortles est donc réparée.

ESPN annonce que Bortles a signé un contrat d’une saison avec les Broncos, qu’il rejoindra après un test COVID.

À Denver, il tentera de suivre les traces de grands quarterbacks comme Brock Osweiler, Trevor Siemian, Paxton Lynch ou Chris Simms.

Update: Denver is signing former Jags’ and Rams’ QB Blake Bortles to a one-year deal once he passes his COVID protocols, per source.

With Drew Lock out 3-5 weeks, the Broncos almost signed Bortles last year and now will take the next step this year.

— Adam Schefter (@AdamSchefter) September 22, 2020

note de la rédaction : inutile de préciser que cet article est le fruit de la rigolade d’un mardi calme. Ca passe le temps et c’est moins dangereux que d’essayer de se couper les ongles avec un cutter. Évidemment, plus aucun être humain censé ne croit à une signature de Colin Kaepernick où que ce soit.