Le’Veon Bell : « Je fumais même avant les matchs »

Toujours pas officiellement retraité, Le'Veon Bell a livré quelques secrets sur ses passages à Pittsburgh et New York. Et il garde une petite nostalgie pour les Steelers, au point de vouloir y repasser une dernière fois.

Le'Veon Bell - Steelers

Le’Veon Bell n’a pas joué en 2022. Il a boxé.

La NFL semble loin pour l’ancien prodige des Steelers. Invité du podcast Steel Here, Bell a levé le voile sur les coulisses de ses principaux passage en NFL. En premier lieu, Pittsburgh, l’équipe qui l’a drafté au second tour en 2013.

Derrière les statistiques impressionnantes de l’époque, il n’y avait pas que de l’eau.

« Quand je jouais, je fumais mon pote. Même avant les matchs, je fumais et puis j’allais courir pour 150 yards et 2 touchdowns », a-t-il avoué.

Après les joints, il y a eu les négociations. En 2018, Le’Veon Bell est taggé pour la deuxième année de suite. Il refuse de signer. Les négociations s’enlisent et il ne joue pas de la saison. Un épisode qui lui laisse quelques regrets.

« Je ne voulais pas quitter Pittsburgh, parce qu’au final, c’était chez moi. C’est là que j’ai été drafté. Surtout après avoir été dans d’autres équipes et avoir vu comment ça se passe. Quand une équipe a son gars, vous êtes leur gars. J’étais un gars de Pittsburgh.

Maintenant je me dis que j’ai peut-être été un peu orgueilleux. L’histoire de l’argent garanti, je me dis que j’aurais pu m’asseoir là-dessus ? Ouai, j’aurais probablement pu. »

Mike Tomlin plutôt qu’Adam Gase

Après Pittsburgh, Bell a joué chez les Jets en 2019. Une saison avec Adam Gase qui a surtout permis au coureur de découvrir l’importance d’avoir un bon coach.

« Mon pote, à New York, c’est là que tu réalises immédiatement à quel point le coach fait une immense différence. Dès que je suis arrivé à New York, je l’ai compris la première semaine. OK, l’équipe n’était pas incroyable, mais je me dis que si Mike Tomlin avait entraîné cette équipe, nous aurions gagné au moins 9 matchs (les Jets ont terminé à 7-9, NDLR). C’était à un point où Sam Darnold ne savait même pas quel était le schéma de protection de la ligne parce qu’il était embrouillé par notre attaque. Parce que le coach l’embrouillait. »

En creux, c’est donc une petite nostalgie de Pittsburgh qui se dessine. Et à seulement 31 ans, Bell ne dirait pas non à une dernière pige.

« Je n’ai jamais officiellement pris ma retraite. Le jour où je prends ma retraite, ce sera avec Pittsburgh. Je vais essayer de prendre ma retraite avec Pittsburgh. Mais avant, j’aimerais bien faire : « Hey, donnez moi quelques ballons en présaison pour que je puisse vous montrer. »

La balle est dans le camp des Steelers pour des retrouvailles et une réconciliation.

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