Il n’y aura visiblement jamais de réconciliation entre Bill Belichick et les Jets. Déjà en 2013, le coach des Patriots avait expliqué avoir beaucoup de respects pour tous ses anciens employeurs, à l’exception de la franchise verte.
Pour rappel, le 4 janvier 2000, Belichick avait utilisé sa conférence de presse de présentation en tant que nouveau coach des Jets… pour démissionner. Il avait rédigé sa lettre de démission sur une serviette en papier, sur laquelle il avait simplement griffonné : « I resign as HC of the NYJ. » Difficile de faire plus lapidaire. Les Patriots ont ensuite envoyé un choix du 1er tour de la Draft à New York pour récupérer l’entraîneur.
Non, Belichick ne regrette rien. Au contraire.
« C’était non-seulement un des moments les plus importants, mais aussi un des plus grands moments de ma carrière », a expliqué Belichick mardi à WEEI. « Ca combiné à Robert Kraft qui me donne l’opportunité de venir ici, je n’aurais pas pu demander mieux. »
« Ce n’était pas une bonne situation pour moi et je ne voulais pas en faire partie, donc je ne l’ai pas fait. Et puis il y avait Robert qui me donnait une opportunité de venir à New England. Il a donné beaucoup pour que je vienne. C’était un gros échange. Je suis heureux que ça ait marché. […] Je suis reconnaissant de l’opportunité de venir ici et je n’allais pas rester là-bas dans cette situation. »
Entre 2000 et 2019, les Patriots ont réalisé des échanges avec toutes les équipes en NFL. Sauf les Jets.
En 2013, il les avait donc taclés. Même chose en 2017 quand il avait été interrogé sur sa relation avec Romeo Crennel.
« Romeo et moi avons débuté ensemble sur les équipes spéciales des Giants, nous avons travaillé pour les Patriots ensemble, puis une autre équipe, et puis de nouveau avec les Patriots en 2001. »
L’équipe qu’il ne fallait pas donner, et qu’il méprise visiblement toujours autant.