Dak Prescott veut un nouveau contrat et la franchise texane compte bien lui faire une offre pendant l’inter-saison, le propriétaire des Cowboys, Jerry Jones, lui a déjà promis un « contrat extraordinaire ».
« Le marché est ce qu’il est, nous l’avons tous vu. Les contrats sont là pour que tout le monde puisse les voir et c’est toujours bien d’être quarterback. Surtout celui qui fait gagner son équipe. Donc personne d’autre que lui ne mérite d’être payé. » Stephen Jones, vice-président exécutif de l’équipe.
A son arrivée dans la ligue en 2016, il a signé pour quatre ans et 680 000 $ en moyenne par année. Une aubaine pour Dallas mais Prescott vaut plus que les 725 848 $ gagnés l’an dernier. Le joueur est conscient de sa valeur et ne compte faire aucun cadeau pendant les négociations alors qu’il est désormais éligible à une prolongation.
A titre de comparaison, Aaron Rodgers, Matt Ryan et Kirk Cousins ont tous des contrats supérieurs à 28 millions de dollars par an, et 11 quarterbacks gagnent plus de 20 millions par an. Il fera très certainement son apparition dans ce clan, le plus difficile maintenant est de savoir où il se situe dans la hiérarchie.
Une chose est sûre, Prescott s’attend à gagner plus d’argent que Tom Brady. Le chef d’orchestre des Patriots est l’un des rares joueurs à signer pour une valeur inférieure à celle du marché, ce qui permet à New England de placer leur argent sur d’autres joueurs. Et à moins qu’il n’épouse une femme riche, le numéro 4 texan n’a pas l’intention de l’imiter. Non seulement la femme de Brady, Gisele Bundchen, a gagné environ 400 millions de dollars, mais elle a été le modèle le mieux payé au monde pendant 15 ans (2002-2016).
« Aucune autre épouse ne gagne autant d’argent que sa femme. Comme il n’est pas la principale source de revenus de sa famille, il peut se permettre de négocier son contrat comme il le souhaite. » Dak Prescott à Trysta Krick de USA Today.
Prescott n’a pas souhaité s’exprimer sur le chiffre qu’il cherchera à obtenir mais souhaite que les Cowboys le paient équitablement tout en gardant de l’argent disponible pour les autres joueurs qui seront bientôt en mesure de prolonger comme Byron Jones et Amari Cooper.
« Les gens vont se poser des questions et je m’en fiche, je veux qu’ils le fassent. Si j’en suis ici aujourd’hui c’est parce qu’on m’a toujours dit que je n’y arriverais pas. »
Sélectionné au quatrième tour de la draft 2016, il a conduit Dallas à un bilan de 32 victoires-16 défaites avec deux participations en playoffs en trois ans. A titre personnel, malgré de bonnes prestations en quatrième quart temps ou en prolongations, il n’affiche que 3 625 yards en moyenne dans les airs par saison avec 67 passes de touchdowns. Pas extraordinaire dans une ligue de plus en plus orientée vers les attaques aériennes, mais pas de quoi le hisser au niveau d’un Aaron Rodgers au niveau salarial.