C’est un hasard, les grands coachs s’appellent souvent Bill. Bill Belicick actuellement. Bill Parcells et Bill Walsh. Et les Bill aiment parfois flirter avec la limite.
C’est ce que rappelle Bob Glauber, auteur de « Guts and Genius : l’histoire de trois coachs improbables qui ont dominé la NFL dans les années 80. »
En 1986, les Giants affrontent les 49ers en playoffs. Walsh, qui dirige ces derniers, scripte toujours les premières actions offensives de son équipe dans le match. Pas besoin de communication avec le quarterback, donc. Les 49ers auraient alors saboté leur propre système de communication radio. Pourquoi ? Parce que le règlement stipule que si une équipe n’a plus de radio, l’autre doit éteindre la sienne. New York a donc du couper les communications. Sauf qu’il était impossible de scripter les actions défensives, ce qui offrait l’avantage à l’attaque, qui savait déjà ce qu’elle devait faire.
Ce que raconte le livre de Glauber, selon ESPN, c’est la rencontre entre les deux coachs avant le match de playoffs opposant à nouveau leurs équipes l’année suivante.
« Bill, si tu me fais le même coup que l’an dernier je te dénonce, j’appelle la ligue », aurait lancé Parcells à son homologue avant la partie.
Walsh aurait alors répondu avec un clin d’oeil et une petite phrase.
« C’est juste une petite astuce. »
De quoi énerver Parcells ? Plutôt le contraire.
« C’était vraiment le début d’un respect mutuel entre nous », explique l’ancien coach des Giants. « Il savait que je n’avais rien dit, et je savais qu’il s’amusait avec moi, et il savait que je comprenais. »
Si Bill Belichick faisait ça…