Les champions en titre sont toujours invaincus mais cette fois ils ont eu très chaud. C’est seulement grâce à un field goal inscrit sur la dernière action du match que les Packers d’Aaron Rodgers ont battu les Giants. Pour Green Bay, c’était seulement le deuxième match de la saison décidé par moins d’un touchdown.
Les Giants peuvent se consoler en sachant que les Cowboys ont aussi perdu ce dimanche et qu’ils ne se détachent donc pas trop en tête de la NFC Est. Dans la NFC Ouest, par contre, les 49ers ne seront plus rattrapés. Frank Gore et les siens ont facilement validé leur billet pour leurs premiers playoffs depuis 2002. Les Ravens gardent quant à eux la tête de l’AFC Nord après leur succès à Cleveland.
New York Giants (6-6) – Green Bay Packers (12-0) : 35-38
Un des matchs les plus attendus de la semaine. Les Packers se rendaient à New York pour y affronter les Giants dans l’obligation de l’emporter, et restant sur 3 défaites consécutives. Troisième action du match, Eli Manning (23-40 pour 347 yards, 3 TD, 1 INT) trouve Travis Beckum pour 67 yards et un touchdown. Les Packers répondent quasiment dans la foulée par Jermichael Finley (6 réceptions pour 87 yards, 1 TD). Dans le deuxième quart-temps, les Packers prennent les devants sur un touchdown de Clay Matthews consécutif à une interception. Aaron Rodgers (28/46 pour 369 yards, 4 TD, 1 INT) trouve Donald Driver (4 réceptions pour 34 yards, 2 TD) dans la end zone juste avant la mi-temps, Green Bay rentre aux vestiaires devant 21-17.
En deuxième mi-temps, les Giants vont toujours courir après le score. Grace à un gros match de Victor Cruz (7 réceptions pour 119 yards) et à la présence de Nicks dans la end zone adverse (7 réceptions pour 88 yards, 2 TD), New York recolle au score à moins d’une minute de la fin, 35 partout.
Moins d’une minute, c’est plus qu’il en faut à Aaron Rodgers pour placer idéalement Mason Crosby pour le coup de pied de la victoire réussi à la dernière seconde à 31 yards des poteaux. Les Packers restent invaincus.
Cleveland Browns (4-8) – Baltimore Ravens (9-3) : 10-24
Les Ravens avaient à cœur d’enchainer une grosse victoire par une autre victoire pour la première fois cette saison. Avec des défaites douteuses face aux Jaguars et aux Seahawks, Baltimore avait trop tendance à se reposer sur ses lauriers après avoir battu des équipes telles que Pittsburgh ou San Francisco.
Face aux Browns, il n y a pas eu photo l’espace même d’un quart temps. Le coordinateur offensif à enfin compris la recette miracle : METTRE LA BALLE DANS LES MAINS DE RAY RICE.
Avec 204 yards au compteur et un touchdown en 29 courses, le running back s’est enfin mis en valeur dans une attaque trop souvent dépendante de Joe Flacco. Et il faut bien avouer que mis à part ça, il n y a pas grand chose à retenir d’une rencontre à sens unique, durant laquelle les Browns ne marqueront qu’à la fin alors que le sort du match était déjà joué.
San Francisco 49ers (10-2) – Saint Louis Rams (2-10) : 26-0
Les 49ers affrontaient une équipe de Saint Louis en totale perdition cette saison. Avec une victoire, ils avaient la possibilité de remporter la NFC West. San Francisco n’a pas failli. La défense menée par Patrick Willis (sorti sur blessure) s’est montrée intraitable et n’a pas autorisé les Rams, privés de Sam Bradford, à marquer le moindre point.
Alors que Frank Gore (21 courses pour 73 yards) devient le recordman de yards gagnés au sol de la franchise, Alex Smith (17/23 pour 274 yards, 2 TD) réalise un match complet et emmène son équipe vers les playoffs. Michael Crabtree devient de plus en plus constant, en marquant encore contre les Rams et en rendant une feuille de stats intéressante avec 4 réceptions pour 96 yards et un touchdown. Grâce à cette victoire, les 49ers remportent leur division et sont qualifiés pour les playoffs pour la première fois depuis 2002.
Arizona Cardinals (5-7) – Dallas Cowboys (7-5) : 19-13 (a.p.)
Dallas avait l’occasion de continuer sur sa série de victoires en se déplaçant à Phoenix pour affronter les Cardinals, qui restent sur une victoire étriquée face aux Rams. Au cours d’un match plutôt ennuyeux, les deux équipes se sont neutralisées jusqu’au touchdown de Dez Bryant (8 réceptions pour 86 yards, 1 TD) juste avant la mi-temps. L’équipe de Ken Whisenhunt parviendra à égaliser sur un touchdown de Beanie Wells (20 courses pour 67 yards, 1 TD) après un field goal de chaque côté. Le chrono s’égraine et les Cowboys ont la possibilité de l’emporter sur un coup de pied de Bailey quand Jason Garrett demande un temps mort. Le coup de pied suivant est trop court. Place à la prolongation.
C’est le moment que choisi Stephens-Howling pour marquer sur une screen pass de 52 yards et ainsi mettre fin à la rencontre. Fin de série pour Dallas qui perd une belle occasion d’accroitre son avance en tête de la NFC Est sur les Giants.