Lorsqu’un quarterback est qualifié de « game manager », c’est en général qu’on considère qu’il ne peut pas vraiment porter son équipe à lui tout seul, mais qu’il prend suffisamment soin du ballon pour aller loin s’il est bien entouré.
Alex Smith est la référence en la matière. Du côté de Miami, depuis que Jay Ajayi écrase tout sur son passage au sol, Ryan Tannehill a vu son rôle limité à celui de gestionnaire. Et cela va très bien à ses coachs.
« Aucun quarterback ne devrait être vexé par ce terme », assure le coordinateur offensif Clyde Christensen à ESPN.
Pour lui, un gestionnaire n’est pas un quarterback médiocre.
« Cela devrait être un compliment, mais ça a une connotation négative qui vous fait passer pour un joueur qui ne peut pas réussir de grosses actions. Vous gérez juste le jeu. Alors que ce n’est absolument pas le cas… […] C’est absolument pas négatif auprès des coachs. Du tout. »
L’échelle d’Alex Smith
Lorsque Tannehill lance plus de 35 passes, les Dolphins perdent dans 75% des cas.
Voir Ajayi exploser les compteurs est donc une bonne nouvelle. Et si l’échelle d’Alex Smith est devenu une blague récurrente de notre émission, il est clair que le quarterback de Kansas City fait office de référence.
La preuve avec Adam Gase, qui aborde immédiatement son nom lorsqu’on parle des lanceurs gestionnaires.
« Je pense que le travail du quarterback est de s’assurer qu’il met son équipe dans la meilleure position possible pour gagner le match. Je suis sûr qu’Alex Smith n’en a rien à faire du nombre de fois où il va en playoffs tant qu’il y va. Appelez les « gestionnaires » si vous voulez. Leur job est de gagner. »
Si Tannehill devient l’équivalent de Smith, les Dolphins pourront clairement se frotter les mains.