Barack Obama n’a pas de fils. Mais s’il en avait un, il ne sait pas s’il le laisserait jouer au football américain.
« Je suis un grand fan de football, mais je dois vous dire que si j’avais un fils, je devrais réfléchir longuement avant de le laisser jouer au football« , avoue le président dans New Republic.
Ce qui le fait réfléchir, ce sont bien-sûr les problèmes de commotions cérébrales. Pour Barack Obama, des changements sont inévitables : « Je pense que ceux de nous qui aiment ce sport vont devoir lutter avec le fait que ça va probablement graduellement changer pour essayer de réduire une partie de la violence du jeu. Dans certains cas, ça pourrait rendre les choses un peu moins excitantes, mais ça sera beaucoup mieux pour les joueurs, et nous les fans n’auront plus à examiner autant notre conscience. »
Là ou le président touche un point sensible, c’est lorsqu’il explique ne pas forcément s’inquiéter pour ceux qui sont sous les projecteurs mais plutôt pour ceux qui pourraient être ses fils.
« J’ai tendance à être plus inquiet pour les joueurs universitaires que pour les joueurs NFL car les joueurs NFL ont leur syndicat, ce sont des adultes, ils peuvent prendre leurs propres décisions et la plupart d’entre eux sont bien payés pour le traitement de choc qu’ils infligent à leur corps. Vous lisez certaines au sujet de joueurs universitaires qui doivent vivre ces mêmes problèmes avec les commotions et n’ont rien sur quoi se reposer. C’est une chose à laquelle j’aimerais bien que la NCAA réfléchisse. »