Chicago Bears (2-2) – Los Angeles Rams (1-3) : 24-18
D’Andre Swift a fait taire les critiques (16 courses, 93 yards, 1 touchdown). Au meilleur des moments, il a montré ses capacités électrisantes pour permettre aux Bears de l’emporter. Il a aussi permis à Caleb Williams (17/23, 157 yards, 1 touchdown) de se libérer au cours de la rencontre. Si le « prodige » de Chicago n’est toujours pas parfait, sa performance reste intéressante.
Los Angeles toujours amoindrie, arrivait avec un meilleur visage que celui des Bears. Au milieu des absents de marques, Tutu Atwell, Demarcus Robinson et Jordan Whittington ont élevé leur niveau de jeu pour recevoir les passes d’un Matthew Stafford balbutiant (20/29, 224 yards, 1 interception).
Kyren Williams (19 courses, 94 yards, 1 touchdown) a tout tenté. Le coureur s’est mué en bélier pour abattre les défenses de la forteresse du Nord. Comme à son habitude, la ligne défensive des Bears a effectué un travail remarquable même si elle a souffert face à la course, elle a su faire surjouer Matthew Stafford (3 sacks, 1 fumble, 1 interception).
Les défenses forcent la main
Un schéma est rapidement apparu dans cette rencontre. Les attaques des Bears et des Rams ont été arrêtées facilement par des défenses appliquées à défaut d’être parfaites. Côté Chicago, le penchant a été pour la technique du roseau, qui plie mais ne rompt pas. Tout en s’appuyant sur la capacité de ses chasseurs de quarterbacks à créer du chaos et des turnovers.
Les Rams ne se contentent que de deux field goals pour « alourdir » le score à 0-6 au milieu du deuxième quart-temps. Matthew Stafford est aussi très heureux de voir une interception louche être rappelée car Jaquan Brisker (S) n’a pas pu remettre les deux pieds à l’intérieur du terrain avant de capter le ballon.
Néanmoins, Gervon Dexter Sr. et Montez Sweat arrivent à trouver une paire de fois les épaules du quarterback adverse. Le dernier nommé lui fait même lâcher le ballon, recouvert par Chicago. Roschon Johnson, bien aidé par les arbitres, finit dans l’en-but à cinq minutes de la mi-temps. Sans cela, l’attaque de Shane Waldron (OC) aurait été fanny, logiquement tant le responsable de l’attaque a proposé une bouillie de football.
Pour finir la période, Stafford oscille entre les passes lasers et les imprécisions. Tutu Atwell doit lui-même smasher un ballon au sol pour éviter à son quarterback une interception. Les Rams préparent le field goal pour virer à la mi-temps en tête. C’est le coup de pied de Karty (4/5) qui vire totalement à gauche des poteaux, faute technique du holder. Caleb Williams et D’Andre Swift se muent en leur version universitaire pour 30 secondes de quoi rajouter trois points (10-6).
Les coureurs au charbon
Dans l’antre des Ours, Kyren Williams a porté les béliers sur son dos. Dans un drive avec plus d’alternance, c’est encore lui qui a mis les plus grands coups de boutoirs. Et c’est lui qui a logiquement trouvé le chemin de l’en-but, d’une course puissante, plein axe. Les Rams marquent leur premier touchdown de la journée, et Williams marque pour son septième match consécutif. En tout début du dernier quart-temps, les compteurs sont quasiment remis à zéro (17-15).
Le mano à mano des coureurs continuent et la partie s’accélère. D’Andre Swift répond instantanément par un touchdown sur une course longue de 40 yards (24-15). Jaquan Brisker se mêle à la fête autour du quarterback adverse. Sur un blitz bien senti, il vient tuer un drive. Les Rams rajoutent seulement trois points au milieu du quatrième quart-temps. (24-18)
Les défenses s’adaptent. Les équipes échangent les punts. A ce petit jeu-là, Les Bears ont l’avantage de contrôler le score et l’horloge. Jaquan Brisker obtient finalement son interception pour sceller la rencontre (24-18). Chicago retrouve un bilan à l’équilibre avec une victoire qui lui ressemble.