Dolphins – Patriots (31-17) : Tyreek Hill et les Dolphins à leur main

À l’image d’un Tyreek Hill performant, sans grande flamboyance, les Dolphins n’ont pas eu à forcer leur talent pour se débarrasser des Patriots.

Miami Dolphins (6-2) – New England Patriots (2-6) : 31-17

Meilleur joueur de son équipe, meilleur receveur (ou presque) de la ligue et candidat au titre de MVP… Peu de mots feraient justice à l’importance de Tyreek Hill pour les Dolphins cette saison. Absent de l’entraînement mercredi et encore limité le lendemain, sa disponibilité pour la rencontre face au Patriots était le grand point d’interrogation de la semaine en Floride. Avant que le principal intéressé ne chasse lui-même en conférence les doutes.

Et s’il en restait encore un peu coup d’envoi, son touchdown en fin de premier quart-temps les aura définitivement annihilés. Une bombe de 42 yards comme les Dolphins nous offrent quasiment chaque semaine. Tracé vertical, défenseur battus dès les premières foulées de Hill, copier-coller (7-7).

Avant, les Patriots semblaient pourtant confirmer les signes de progrès montrés depuis le premier affrontement contre les Dolphins en Semaine 2. Défensivement, notamment, avec une interception de Kyle Dugger (9 plaquages, dont 1 pour perte, 1 sack, 1 interception), la septième lancée par Tua Tagovailoa (30/45, 324 yards, 3 touchdowns, 1 interception) cette saison. Une grossière erreur du quarterback samoan, immédiatement sanctionnée par Mac Jones (19/29, 161 yards, 2 touchdowns, 1 interception) et Kendrick Bourne (3 réceptions, 36 yards, 1 touchdown).

Ramsey signe son retour

Si l’attaque des Dolphins éblouit son monde, l’on ne peut pas en dire autant de la défense, au mieux balbutiante, au pire très perméable. Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé… Les débuts de Jalen Ramsey sous le maillot de Miami tendent à confirmer l’adage. De retour après sa blessure au ménisque subie pendant le camp d’entraînement, le sextuple Pro Bowler s’est signalé avec une interception dont il a le secret. Pas de touchdown, ni sur le retour d’interception, ni sur la subséquente série offensive, mais un field goal pour rentrer aux vestiaires avec une confortable avance (17-7).

Et bien heureusement parce que sans être des foudres de guerre, ces Patriots montrent des signes de vie. Petits, certes, mais encourageants tout de même, à l’image de JuJu Smith-Schuster, auteur de son premier touchdown de la saison dans le quatrième quart-temps (24-17).

Miami intraitable à domicile

De bon augure pour les prochaines semaines, mais trop peu, trop tard face à l’une des meilleures équipes de la ligue. Quand Tyreek Hill (8 réceptions, 112 yards, 1 touchdown) passe tout discrètement la barre de 1 000 yards à la réception, après huit matches seulement, c’est Jaylen Waddle (7 réceptions, 121 yards, 1 touchdown) qui enfile son costume de superstar et inscrit le touchdown qui vient sceller la rencontre (31-17).

À mi-saison, les espoirs de playoffs des Patriots semblent déjà vains. Les Dolphins, eux, poursuivent leur petit bonhomme de chemin, en enregistrant leur 16e succès à domicile sur leurs 18 derniers matches. La meilleure série de la franchise depuis l’ouverture du stade en 1987. Sinon un signe qu’ils seront de la partie à Las Vegas en février prochain, au moins la confirmation qu’ils en sont des candidats très sérieux.

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