Raiders – Patriots (21-17) : New England battu par ses anciens

Las Vegas Raiders (3-3) – New England Patriots (1-5) : 21-17

Les fans de football offensif et spectaculaire n’avaient pas beaucoup d’espoir à l’orée de cette rencontre. Pas d’attentes, pas de déception. Sur le papier, un duel Mac Jones – Jimmy Garoppolo n’avait rien d’alléchant. Les deux quarterbacks n’ont pas été catastrophiques, mais ils ont semblé bien incapables de faire de grandes différences.

Jimmy G a bien emmené l’attaque des Raiders dans la première partie du match (14/22, 162 yards, 1 TD, 1 INT). Rien de flamboyant, mais du Garoppolo dans le texte. Une attaque qui avance lentement mais sûrement, avec notamment le seul touchdown du match pour les Raiders inscrit à la passe pour Jakobi Meyers. Une relation d’ancien Patriots contre leur ancienne franchise.

Jimmy Garoppolo blessé de nouveau

Malheureusement pour Las Vegas, il y a eu aussi le mauvais côté de Jimmy Garoppolo. Outre une interception qui n’est en aucun cas de sa faute, c’est surtout une nouvelle blessure qui vient jeter une ombre sur cette victoire. Après l’épaule, la main, la cuisse, le genou et le pied, c’est désormais une blessure au dos qui pourrait éloigner Garoppolo des terrains pour plusieurs semaines. Pas de diagnostic, encore, mais le fait qu’il soit parti en cours de match à l’hôpital n’indique rien de bon.

Qui pour le remplacer ? Aidan O’Connell, le rookie, qui a montré quelques flashs malgré la défaite contre les Chargers il y a deux semaines ? Ou Brian Hoyer, le vétéran ? Pas d’hésitation pour Josh McDaniels. Dans son entreprise de création des Patriots de 2010 en 2023, qui de mieux qu’Hoyer, qui a passé huit de ses quinze saisons en NFL sous les ordres de Bill Belichick ? Pour son 77e match en carrière, Hoyer a plutôt bien rempli sa mission (6/10, 102 yards) et permettant aux Raiders d’inscrire deux field goals qui ont permis de garder l’avantage.

Les Patriots (encore) inoffensifs

17 points marqués, c’est peut-être un détail pour vous, mais pour eux ça veut dire beaucoup. Non, ça ne veut pas dire qu’ils sont libres, ça veut seulement dire qu’ils ont été un peu moins nuls que les semaines précédentes. Après dix quarts-temps consécutifs de disette, les Patriots ont enfin retrouvé le chemin de la end zone, à deux reprises (Ezekiel Elliott et Rhamondre Stevenson). Mac Jones a été correct (24/33, 200 yards, 1 INT), mais pas assez pour passer outre une escouade d’une faiblesse abyssale.

Pourtant, les Patriots y ont cru jusqu’au bout. Avec 2min23 au chrono, Mac Jones a eu la possibilité de remonter le terrain pour l’emporter. Un field goal aurait suffit. Mais après deux pénalités qui ont fait reculer l’attaque sur ses propres 4 yards, Jones a été lâché par sa ligne et Maxx Crosby a plaqué le quarterback dans l’en-but pour un safety fatal.

La 300e victoire en carrière de Bill Belichick va devoir (encore) attendre. On aurait pu penser que le légendaire coach et ses joueurs allaient relever le niveau contre les Patriots 2.0, mais force est de constater que cette équipe de New England est bien trop faible. Certes, il y a du mieux comparé aux deux dernières semaines. En même temps, il était difficile de faire pire.