[Tier List] Wide Receivers : Justin Jefferson et les maîtres des airs

Des mains en or, une bonne vitesse, une capacité à créé de la séparation avec le défenseur avant et après réception, un receveur doit avoir de nombreuses qualités pour briller en NFL.

Dans une ligue encore plus tournée vers le jeu aérien, les receveurs ne cessent de prendre de l’importance année après année. Et s’il y a bien un poste où le talent ne manque pas, c’est bien celui de receveur.

Les receveurs aux mains d’or

Justin Jefferson (Vikings), Davante Adams (Raiders), Ja’Marr Chase (Bengals), Tyreek Hill (Dolphins), Cooper Kupp (Rams), Stefon Diggs (Bills), A.J. Brown (Eagles)

Contrairement à d’autres positions, il est difficile aujourd’hui de ne ressortir qu’un seul nom en tête de liste. Certes, Justin Jefferson a été dominant l’an dernier et pourrait prétendre occuper seul la première position du classement, mais c’est trop vite oublier ses concurrents.

La saison 2021 de Cooper Kupp a sa place dans les livres d’histoire de la NFL. Et il était en bonne voie pour une nouvelle saison XXL avant sa blessure en 2022. Davante Adams reste impressionnant depuis près de 10 ans et a prouvé l’an dernier qu’il pouvait performer peu importe son quarterback. Stefon Diggs est du même acabit. Tyreek Hill, lui, est absolument inarrêtable dès qu’il a atteint sa vitesse de croisière. La connexion entre Ja’Marr Chase et Joe Burrow n’a pas d’égal dans la ligue. Quant à A.J. Brown, son arrivée à Philadelphie lui a fait passer un palier supplémentaire.

Le haut du panier

Terry McLaurin (Commanders), Keenan Allen (Chargers), Jaylen Waddle (Dolphins), Mike Evans (Buccaneers), CeeDee Lamb (Cowboys), Deebo Samuel (49ers), Tee Higgins (Bengals), DK Metcalf et Tyler Lockett (Seahawks), Amari Cooper (Browns), D.J. Moore (Bears), DeVonta Smith (Eagles), Diontae Johnson (Steelers)

Ces joueurs représentent des assurances tous risques pour leurs quarterbacks. Lorsque le ballon part dans leur direction, il y a de fortes chances pour que les chaînes avancent. Il leur manque ce petit plus indescriptible pour faire partie de l’élite nommée précédemment, mais tous ces receveurs sont des cauchemars pour les défenses adverses.

Jaylen Waddle, Tee Higgins et DeVonta Smith, notamment, font partie du même corps de receveurs que des joueurs nommés dans la première catégorie. Quel luxe pour un quarterback de compter sur de telles menaces comme cible numéro 2. Même chose pour le duo des Seahawks. Les trentenaires que sont Mike Evans et Keenan Allen sont toujours aussi percutants malgré le poids des années. Deebo Samuel sort d’une année plus compliquée, mais ses qualités uniques en font une menace permanente. Quant à Terry McLaurin et D.J. Moore, ils sont probablement les deux receveurs les plus sous-côtés de la ligue.

Les futures superstars des receveurs

Amon-Ra St. Brown (Lions), Brandon Aiyuk (49ers), Garrett Wilson (Jets), Chris Olave (Saints), Christian Kirk (Jaguars), Drake London (Falcons), George Pickens (Steelers), Christian Watson (Packers), Kadarius Toney (Chiefs)

Plus jeunes, moins expérimentés, ces joueurs ont tout de même déjà montré des signes encourageants quant à leur futur dans cette ligue. Amon-Ra St. Brown a su prendre le rôle de leader à Détroit suite au départ d’Hockenson, Christian Kirk a bien négocié la pression inhérente à la signature d’un contrat comme le sien à Jacksonville, et Brandon Aiyuk prend de plus en plus de place au sein de l’attaque de San Francisco malgré la présence de joueurs comme Samuel, Kittle ou McCaffrey.

Garrett Wilson, Chris Olave, Drake London, George Pickens et Christian Watson ont montré des signes prometteurs dès leur saison rookie et vont devoir confirmer l’an prochain. Kadarius Toney, lui, a su rebondir après des débuts chaotiques chez les Giants.

L’inclassable

DeAndre Hopkins (Titans) 

Bien trop talentueux pour être dans la catégorie des « valeurs sûres ». Plus aussi impactant pour faire partie du « haut du panier ». Mais encore bien trop fort pour être considéré un « papy qui fait de la résistance ». DeAndre Hopkins est trop difficile à classer dans une tier list comme celle-ci.

Ses deux dernières années ont été gâchées par les blessures, et il n’est plus aussi fort que lors de ses belles années à Houston. Il a représenté ce qui se faisait de mieux en NFL malgré les passes d’un nombre incalculable de quarterbacks moyens voire médiocres. Hopkins, c’est la beauté, la fluidité et la facilité à l’état pur. Espérons pour le spectacle que sa signature chez les Titans ne soit pas une pré-retraite comme Julio Jones, et que D-Hop en ait encore sous le capot.

Les valeurs sûres

Chris Godwin (Buccaneers), Mike Williams (Chargers), Michael Pittman Jr. (Colts), Brandin Cooks et Michael Gallup (Cowboys), JuJu Smith-Schuster (Patriots), Darnell Mooney (Bears), Gabe Davis (Bills), D.J. Chark (Panthers), Courtland Sutton (Broncos)

Pas de la classe des superstars, ces receveurs n’en restent pas moins des joueurs utiles, titulaires sans qu’aucune discussion ne soit possible. Ils ne sont pas de ceux qui changent le cours d’une saison, mais sont parfaitement capables d’influencer le cours d’un match, comme Gabe Davis lors de son match à 4 touchdowns contre les Chiefs en 2021.

Le plus souvent, ils sont numéro 2 de leur comité. Mais certains (Pittman, Smith-Schuster, Sutton, Chark) sont numéro 1 au sein de leur franchise, ce qui pose la question du niveau global du dit groupe de receveurs. Malgré toute la bonne volonté du monde, ces joueurs ne sont pas (ou plus, comme Godwin ou Cooks) d’un niveau suffisant pour mener une attaque aérienne vers les sommets.

Les papys receveurs font de la résistance

Adam Thielen (Panthers), Allen Robinson II (Steelers), Marvin Jones (Lions), Robert Woods (Texans)

Ils ne sont plus aussi vifs qu’ils ne l’ont été. Certes, aucun de ces quatre joueurs n’a jamais été une immense star en NFL, mais tous ont cette qualité de durabilité. Ce n’est pas la majorité des joueurs passés par la NFL qui peuvent se targuer d’avoir duré une décennie dans la grande ligue.

Ce qu’ils ont perdu en explosivité, ils le compensent par une connaissance aiguë de ce que fait un bon receveur. Adam Thielen, par exemple, n’a jamais été un wide receiver numéro 1, mais il a toujours su être un complément parfait de superstars, d’abord de Stefon Diggs puis de Justin Jefferson. Son rôle chez les Panthers va être de façonner au mieux un jeune groupe de receveurs. Allen Robinson sort de deux saisons compliquées, mais il ne devrait pas avoir à être le patron à Pittsburgh, ce qui devrait lui convenir parfaitement.

Bien, mais…

Hollywood Brown (Cardinals), Jerry Jeudy (Broncos), Chase Claypool (Bears), Devante Parker (Patriots), Rashod Bateman (Ravens), Treylon Burks (Titans)

Dans un conseil de classe, ces joueurs sont ceux qui ont 10,5 de moyenne alors qu’ils pourraient viser le 16 sans sourciller. Un talent débordant, mais une incapacité à confirmer tout ce potentiel.

Ils ont tous été draftés relativement haut, ont montré des qualités indéniables, mais n’ont toujours pas mis en application les promesses aperçues à l’université. Hollywood Brown et Chase Claypool ont même été échangés, mais rien n’y fait. Charge à eux de changer cela. Mention à Treylon Burks, auteur d’une saison rookie décevante, mais qui a encore le temps de rebondir.

Le complément parfait

Tyler Boyd (Bengals), Hunter Renfrow (Raiders), Mecole Hardman (Jets), Olamide Zaccheaus (Eagles), Curtis Samuel (Commanders), Donovan Peoples-Jones (Browns), Isaiah Hodgins (Giants)

La classe des soldats. Ils ne sont pas les plus en vue, ni les plus populaires ou les plus célébrés, mais ils sont toujours là quand on a besoin d’eux. Pour certains, comme Tyler Boyd ou Olamide Zaccheaus, ils sont dans l’ombre de joueurs bien plus forts qu’eux, mais sont les compléments rêvés. D’autres ont un profil différent, comme Hunter Renfrow, un petit gabarit précieux dans le slot, ou Curtis Samuel et Mecole Hardman, parfaits gadgets au service de leur attaque.

Pour Isaiah Hodgins, c’est un peu différent. Il serait le receveur idéal pour être numéro 3, voire numéro 2 d’une bonne attaque aérienne. Malheureusement pour lui, et surtout pour son équipe, c’est le meilleur receveur de son groupe.

La classe biberon des receveurs

Jahan Dotson (Commanders), Romeo Doubs (Packers), Jaxon Smith-Njigba (Seahawks), Jordan Addison (Vikings), Quentin Johnston (Chargers), Zay Flowers (Ravens), John Metchie III (Texans)

Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sentent bon le sable chaud.

Jahan Dotson et Romeo Doubs n’ont pas encore eu l’occasion de trop en montrer lors de leur saison rookie, mais le peu aperçu était prometteur. La classe de rookie n’est, sur le papier, pas aussi alléchante que d’autres, mais tous vont avoir une occasion en or de montrer de quel bois ils se chauffent. Quant à John Metchie III, ses débuts sont très attendus, tant sur le point sportif que sur le plan humain. Un an après qu’une leucémie lui ait été diagnostiquée, tout le monde attend qu’il puisse enfin débuter sa carrière NFL et laisser ses problèmes de santé au vestiaire.

Les receveurs abonnés à l’infirmerie

Michael Thomas (Saints), Odell Beckham Jr. (Ravens), Calvin Ridley (Jaguars), Tim Patrick (Broncos), Jameson Williams (Lions)

Quand ils arrivent en ville, le personnel du stade vérifie par deux fois si le plein de la voiturette médicale a bien été fait. Michael Thomas, Odell Beckham Jr. et Calvin Ridley ont montré tellement de belles choses en NFL qu’ils auraient aisément pu faire partie des deux premières catégories si leurs corps les laissaient tranquilles. Tim Patrick, lui, est un bon receveur de complément, mais deux blessures lors de deux intersaisons consécutives l’ont empêché de montrer ses qualités.

Après son arrivée en NFL blessé, Jameson Williams s’est doucement rétabli et a joué des bouts de matchs en fin de saison dernière. Mais il a eu la bonne idée (comme Calvin Ridley avant lui) de parier sur du football. Résultat des courses : 6 matchs de suspension.

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