Giants – Cowboys (6-21) : La défense de Dallas impressionne

New York Giants (4-10) – Dallas Cowboys (10-4) : 6-21

La défense de Dallas est dominante. Si depuis plusieurs semaines l’escouade offensive texane est loin d’être explosive malgré son effectif fourni, les Cowboys peuvent compter sur une unité défensive d’élite. L’unité a complètement maîtrisé et martyrisé une attaque des Giants impuissante dans les airs (85 yards produits à la passe à l’entame du dernier quart) et limitée à un jeu terrestre stéréotypé.

Dallas se dirige tranquillement vers les playoffs. Le club n’impressionne pas en attaque, mais sait jouer sur ses forces pour remporter ses matchs. Une grosse défense, un jeu orienté vers la course et la maîtrise du cuir, et un Dak Prescott très bon gestionnaire qui distribue le jeu.

Pour New York tout va mal en attaque. Les Bleus ont encaissé quatre pertes de balles, on fait des choix tactiques contestables, et ont été indisciplinés. Ils ont livré une mauvaise seconde période et n’ont réussi à inscrire que deux coups de pieds. Reste une escouade défensive avec des qualités, mais incapable de porter toute l’équipe à elle seule.

Du jeu à l’ancienne

Fidèle à sa tendance des dernières semaines, Dallas ne brille pas particulièrement en attaque, mais sait profiter des opportunités fournies par une défense féroce. Dès la première série New Yorkaise, Jourdan Lewis (CB, 1 TKL, 4 PD) surgit pour couper la trajectoire du ballon et place les texans directement en zone rouge. Ezekiel Elliott (RB, 52 yards, 1 TD au sol / 3 rec, 20 yards à la réception) ne tergiverse pas et coupe la ligne pour ouvrir le score (0-6). En réponse, les Giants – orphelins de Daniel Jones (QB titulaire) – insistent au sol pour construire leur progression. Devontae Booker (RB, 82 yards) s’échappe sur 28 yards, et Saquon Barkley (RB, 74 yards) pilonne plein centre tout en s’illustrant à la réception. Mais en manque de jeu aérien, Big Blue ne peut que réduire la marque au pied (3-6).

Au changement de quart, Dallas continue de travailler son sujet. Dak Prescott (QB, 28/37, 217 yards, 1 TD) équilibre le jeu offensif en s’appuyant sur Michael Gallup (WR, 32 yards) et CeeDee Lamb (WR, 50 yards) mais la philosophie de base reste axée sur la sécurité du travail terrestre. Ce jeu conservateur a l’avantage de protéger la balle et de manger l’horloge, pourtant il se montre un peu pauvre au moment de conclure. S’ensuivent deux field goals (3-12) qui illustrent la domination texane, mais ne mettent pas le club à l’abri pour autant. Heureusement la défense est là. A quelques secondes du coup de sifflet, DeMarcus Lawrence (DE, 5 TKL, 1 PD) arrache le cuir des mains de Barkley et offre un dernier coup de pied aux Cowboys (3-15). Les Bleus sont sous l’eau.

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New York au bout du rouleau

Les Giants reviennent des vestiaires avec de bonnes intentions mais continuent d’être courts et ça leur coûte cher. Après un field goal qui réduit maigrement l’écart (6-15), Big Blue tente – et rate – une quatrième tentative sur ses propres 30 yards. La sanction tombe vite. Prescott trouve Dalton Schultz (TE, 67 yards, 1 TD) dans le fond de l’en-but, et Dallas prend le large (6-21).

New York enclenche alors le mode panique, et se fait immédiatement punir par la défense texane. Sur le premier appel du dernier quart Mike Glennon (QB, 13/24, 99 yards, 3 INT) allume long plein centre et se fait intercepter par Malik Hooker (S, 6 TKL, 1 PD). Puis un faux départ annihile les chances de conversion d’une quatrième tentative. Et les Giants continuent de s’autodétruire même quand Lorenzo Carter (LB, 4 TKL, 2 sacks, 1 PD) sacke Prescott et recouvre le cuir aux portes de l’en-but. Trevon Diggs (CB, 4 TKL, 2 PD) s’interpose dans la peinture et force sa dixième interception de l’année pour tuer les derniers espoirs des Bleus. A l’image de la rencontre, les new-yorkais rendent la balle en zone rouge après un drive de 84 yards pour clôturer le match. La passe de Jake Fromm (QB, 6/12, 82 yards), entré en relève de Glennon, ne trouve personne sur quatrième tentative et les Giants s’inclinent sans avoir marqué un seul touchdown.

De son côté Dallas accroche sa dixième victoire de la saison. Les choses se mettent en place pour janvier.

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