Packers – Seahawks (17-0) : sale retour pour Russell Wilson

Le quarterback de Seattle, auteur de deux interceptions, a été tenu en échec par une excellente défense des Packers. Aaron Rodgers n'a pas eu à s'employer.

Green Bay Packers (8-2) – Seattle Seahawks (3-6) : 17-0

La défense des Packers n’en finit plus d’impressionner. Après avoir largement maîtrisé les Chiefs la semaine dernière, l’escouade défensive de Green Bay a éteint Seattle. Pour son retour après sa blessure au doigt, Russell Wilson (20/40, 161 yards, 2 interceptions, 3 sacks) n’a pas permis à son équipe de marquer un point, pour la première fois de sa carrière.

Lui aussi de retour après sa contamination au Covid, Aaron Rodgers (23/37, 292 yards, 1 interception, 1 sack) a réalisé un match moyen face à une défense des Seahawks également en verve. Jusqu’au dernier quart-temps, les Packers ne menaient que 3-0, avant de faire le trou. A 8-2, ils sont toujours deuxième en NFC derrière les Cardinals.

Des attaques indéfendables

Il fallait aimer la défense pour prendre du plaisir lors de ce match. Grâce à une combinaison de forte pression sur les quarterbacks adverses et de manque de précision des équipes offensives, le match est resté très fermé pendant trois quart-temps. Ainsi, après un premier essai raté de 42 yards, le field goal de Mason Crosby en fin de premier quart-temps est resté la seule marque au score jusqu’au dernier quart.

C’est là que Green Bay a accéléré, bénéficiant aussi d’un travail au long cours. En effet, là où Seattle a accumulé les 3 & out, les Packers eux sont arrivés à monter quelques drives, grâce notamment à Davante Adams (7 réc, 78 yards). Résultat, le temps de possession a été très largement à leur avantage (39 min à 21), et la défense de Seattle n’a pas tenu la distance. AJ Dillon (21 courses, 66 yards)  a fini par trouver la clé au sol, pour donner 10 points d’avance au sien en début de dernier quart temps (10-0).

Cet écart apparaissait déjà insurmontable au vu des difficultés offensives de Seattle, complètement étouffé par la très bonne couverture aérienne des Packers.  Les Seahawks ont péniblement dépassé les 200 yards dans les dernières minutes du match, et le duo DK Metcalf-Tyler Lockett est resté bloqué à 49 yards combinés.

Russell Wilson arborait toujours un bandage au doigt, et la gêne s’est ressentie sur certains lancers. Mais c’est surtout dans la prise de décision qu’il est apparu loin de ses standards. Alors que les Seahawks étaient en redzone lors du troisième quart-temps, il s’est fendu d’une passe trop risquée bien sanctionnée par Kevin King.

Si Rodgers lui a tout de suite rendu la politesse dans des circonstances similaires, Wilson en a rajouté une couche sur un lancer contre une double couverture intercepté par Adrian Amos, scellant le cours du match en cours de quatrième quart-temps. Derrière, Dillon ne s’est pas fait prier pour s’offrir le doublé après un nouveau drive de 6 minutes (17-0).

Les Packers perdent Aaron Jones

Les Packers ont ensuite géré leur avance face à une équipe de Seattle embourbée dans une saison galère. Les hommes de Matt Lafleur s’affirment comme de redoutables prétendants avec une telle somme de talent en attaque et en défense, mais ils déplorent également la perte d’Aaron Jones. Sorti sur une blessure au genou, le coureur avait la mine des mauvais jours, et il est à craindre que sa saison soit en suspens.

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