Power Ranking : qui est le meilleur manager général de l’intersaison 2021 ?

Quel manager a le mieux travaillé pendant l'intersaison ?

Poste clé dans l’organigramme d’une franchise NFL, le manager général est celui qui construit l’effectif, en signant les agents libres, sélectionnant les rookies, renouvelant les contrats… Il donne une ligne directrice et impulse le projet sportif. Le but est simple : gagner.

Alors que l’intersaison est largement entamée et avec les deux évènements majeurs pour modeler les équipes – free agency et draft – passés, il est temps de faire un état des lieux sur les bons et les moins bons élèves de l’année 2021. Qui a renforcé son équipe ? Qui a pris le problème à l’envers ? Qui est resté coincé en 2020 ?

1. Jason Licht, Tampa Bay Buccaneers

Comment pourrait-il en être autrement ? Auréolé du titre de champion en titre, Licht a réussi le tour de force de conserver tous ses agents libres, avec le retour des 22 titulaires du dernier Super Bowl.

Avec une draft intelligente, qui a apporté de la profondeur sur les rares postes à besoin, les Bucs’ ont tout pour continuer à briller en 2021.

2. Chris Grier, Miami Dolphins

L’opération reconstruction entamée il y a deux ans continue de se dérouler à merveille. Après une free agency peu dispendieuse mais efficace, Chris Grier a sorti le grand jeu à l’approche de la draft. Après un double échange, l’équipe en ressort avec un choix du 1er tour supplémentaire en 2023, pour finalement n’avoir reculé que de 3 places.

Une draft où l’équipe ajoute 4 titulaires avec ses 4 premiers choix. Aux portes des playoffs en 2020, Miami semble désormais taillé pour avoir son mot à dire dans sa division et même dans sa conférence. Une magnifique partition jouée par Chris Grier.

3. Andrew Berry, Cleveland Browns

En playoffs pour la première fois depuis 18 ans, les Browns ont retrouvé l’ambition. Et l’intersaison menée par Andrew Berry n’a fait que renforcer cette ambition. Fragile dans le fond du terrain, la franchise s’est considérablement renforcé que ce soit par le biais de la free agency ou de la draft.

Une draft où Berry a particulièrement brillé avec notamment l’un des « steal » de la cuvée, Jeremiah Owosu-Koramoah, qui pourrait devenir le leader dont le second rideau de Cleveland avait besoin.

4. Bill Belichick, New England Patriots

Manquer les playoffs pour la première fois depuis 2008 n’a pas plu du tout à Bill Belichick. Le coach/GM des Patriots a mis les petits plats dans les grands en sortant le chéquier durant la free agency. En attirant plusieurs grands noms et en se renforçant sur presque toutes les lignes, Belichick avait déjà posé les fondations de son nouveau cycle.

Mais une draft particulièrement bien menée, avec la sélection du son quarterback du futur, et plusieurs bons coups réalisés, a conclu une intersaison parfaitement exécutée par l’homme aux six titres de champions.

5. Eric DeCosta, Baltimore Ravens

Toujours appliqué et sérieux depuis sa prise de fonction, Eric DeCosta a encore réussi son intersaison. Des cibles pour Lamar Jackson, la gestion du cas Orlando Brown et de son remplaçant, un renfort majeur sur la ligne offensive pour aider encore un peu plus son jeu de course.

Missions accomplies avec succès.

6. Steve Keim, Arizona Cardinals

Animateur du début d’intersaison, Steve Keim a réussi un gros coup médiatique en signant J.J Watt. Un reste de free agency plutôt solide, placée sous le signe de l’expérience, et une draft qui apporte de potentiels playmakers.

Les Cardinals semblent de plus en plus resserrer l’écart avec la tête de leur division.

7. Brett Veach, Kansas City Chiefs

Martyrisée au Super Bowl, la ligne offensive des Chiefs avait besoin de faire peau neuve. Brett Veach a d’abord surpris en se séparant de ses deux tackles avant d’éblouir par l’assemblage de talents. L’arrivée d’Orlando Brown côté aveugle, et une ligne intérieur transformée en une des plus intimidantes de la ligue, Patrick Mahomes devrait pouvoir en tirer un maximum de profit.

8. Chris Ballard, Indianapolis Colts

Parmi les managers les plus respectés, Chris Ballard a une nouvelle fois été malin. Le pari Carson Wentz pourrait être le coup de l’année si le quarterback retrouve son niveau de 2017 en même temps que son ancien coach. Après l’impasse (surprise) sur un tackle à la draft, la franchise s’est tourné vers le pro bowler Eric Fisher. Un coup certainement bien préparé par l’homme fort d’Indianapolis.

9. Brandon Beane, Buffalo Bills

Après la révolution de 2020, les Bills ont opté pour la continuité et des mouvements moins spectaculaires que l’an dernier. Pour autant, les ajouts semblent malins, les points faibles ont été considérés et surtout Brandon Beane a su conserver deux joueurs majeurs en prolongeant Daryl Williams et Matt Milano. Aucun doute la franchise est bien gérée.

10. Mickey Loomis, New Orleans Saints

Habitué à manoeuvrer avec le salary cap, Mickey Loomis a plus que jamais dû faire des tours de passe-passe pour compresser plus de 100 millions de dollars de trop.

Malgré le retraite de Drew Brees, l’équipe ne semble pas s’être sacrifiée sur le plan sportif pour y arriver. Rien que cela vaut bien un top 10.

11. Tom Telesco, Los Angeles Chargers

Quand on a trouvé son joyau, on le protège. Une mission claire mais pas toujours évidente pour un manager général. Pourtant Tom Telesco l’a mené avec brio. Avec les arrivées du centre All Pro Corey Linsley et de l’expérimenté et solide Matt Feiler couplé à la draft de Rashawn Slater, Justin Herbert devrait pouvoir exprimer tout son talent.

12. Joe Douglas, New York Jets

Devant rebâtir après le passage dévastateur d’Adam Gase, Joe Douglas a posé de belles bases à sa reconstruction. Un coach prometteur, un nouveau quarterback qu’on entoure, de renforts intelligents sur le marché des agents libres, la franchise semble être repartie dans le bon sens.

13. Les Snead, Los Angeles Rams

Peu de mouvements, mais quel mouvement ! Avec l’échange monté pour attirer Matt Stafford, Les Snead confirme qu’il est très agressif et veut gagner tout de suite. Au détriment de l’avenir ? La franchise n’a pas de premier tour de draft avant 2024.

14. Rick Spielman, Minnesota Vikings

Comme chaque saison ou presque, les Vikings sortent de la draft avec le sentiment du travail accompli. Des lignes renforcées, le coup Patrick Peterson, des départs compensés, ce n’est pas clinquant mais sur le papier cela semble efficace. Rick Spielman a redonné de l’ambition à son équipe

15. Ryan Pace, Chicago Bears

Sur un siège éjectable il y a quelques semaines, Ryan Pace a retrouvé du crédit grâce à une draft quasi parfaite. La sélection de Justin Fields après un échange redonne l’espoir à toute une ville et le positionnait déjà en vainqueur du week end de Cleveland. L’ajout d’un garde du corps prometteur au second tour a conforté sa réussite.

16. Dave Gettleman, New York Giants

Le manager de G-Men a mis les petits plats dans les grands pour offrir des cibles à son quarterback. Au détriment peut être de sa protection. Au moins la franchise pourra évaluer les capacités de son lanceur à lui faire franchir un palier. Dave Gettleman a également bien manœuvré durant la draft empochant un 1er tour 2022 supplémentaire en réalisant le premier trade back de sa carrière.

17. Scott Fiterrer, Carolina Panthers

Pour sa première saison aux responsabilités, Scott Fiterrer a tenté un gros pari, relancer (ou lancer ?) Sam Darnold. Si l’ancien lanceur des Jets exprime son talent à Carolina alors cela aura été le coup de l’année. En attendant, difficile de présager. Si la free agency n’a pas transformé l’équipe, le manager général a réalisé une draft magistrale, récupérant de nombreux talents semblant pouvoir contribuer et apporter rapidement à l’effectif de Matt Rhule. Prometteur.

18. Howie Roseman, Philadelphia Eagles

Nouveau cycle à Philly où une opération reconstruction a démarré. Actif sur le front des échanges, Howie Roseman a constitué un capital draft conséquent pour 2022 avec potentiellement 3 choix du 1er tour, tout en mettant la main sur un receveur numéro un. Mais la principale question reste de savoir si la franchise a baissé les bras trop vite avec Carson Wentz envoyé aux Colts.

19. Martin Mayhew, Washington Football Team

Le duo Martin Mayhew – Ron Rivera s’est appliqué à poursuivre la transformation de la franchise de la capitale. Des renforts en attaque où Terry McLaurin sera moins seul, et une défense encore plus solide. Mais l’équipe n’a pas encore trouvé de solution au poste le plus important du football, où Ryan Fitzpatrick et ses 38 ans seront en charge de mener le jeu.

20. Jerry Jones, Dallas Cowboys

Tout pour Dak ! Jerry Jones a concentré son intersaison sur la prolongation de son quarterback en signant un très gros chèque au détriment d’autres postes à besoin. Mais en délaissant une ligne offensive vieillissante et fragile, l’équipe ne met pas son investissement dans les meilleures dispositions. Encore plus après un retour d’une fracture de la cheville. Il faut donc s’en remettre aux rookies pour renforcer une défense aux fraises en 2020.

21. John Lynch, San Francisco 49ers

La franchise a investi cher, très cher sur son futur quarterback. Un quarterback qui ne devrait en plus pas être titulaire immédiatement. Surprenant pour une équipe semblant être taillée pour être ambitieuse tout de suite. En contact avec les Packers quelques jours avant la draft au sujet d’Aaron Rodgers, John Lynch avait peut être là le coup de la décennie à faire. Mettre le triple MVP à disposition de Kyle Shanahan aurait immédiatement transformé les 49ers en épouvantail pour le titre.

22. George Paton, Denver Broncos

Pas évident de succéder à John Elway, surtout quand ce dernier est toujours dans les parages. George Paton a en tout cas bien compris qu’il disposait avec Vic Fangio d’un cerveau défensif. Entre signatures, prolongation et draft, il a surblindé ce coté du ballon, laissant le poste de quarterback entre les mains de Drew Lock ou Teddy Bridgewater. A moins qu’un très gros coup sur le marché le propulse sous peu dans le top 3.

23. Kevin Colbert, Pittsburgh Steelers

Des départs importants, peu d’arrivées, une ligne offensive en chantier… Au sortir de cette intersaison, l’équipe ne semble pas s’être renforcée, et dans une division de plus en plus compétitive, les Steelers pourraient finir par le payer.

24. Trent Baalke, Jacksonville Jaguars

Pour sa première intersaison Trent Baalke a certainement trouvé son quarterback du futur lors de la draft. Mais avec 74 millions de dollars disponibles en début d’intersaison et un coach réputé de NCAA aux commandes, la franchise n’a pourtant pas réussi a attirer de grands noms sur la free agency. De quoi rester sur sa faim.

25. Duke Tobin, Cincinnati Bengals

La mission était simple, entourer Joe Burrow. Si l’ajout de Ja’Marr Chase va dans ce sens, on reste inquiet, au moins à court terme, pour la santé du quarterback au vu des incertitudes qui entourent toujours sa ligne offensive. Malgré des gros moyens financiers à l’abord de l’intersaison, Duke Tobin s’est surtout contenté de remplacements poste pour poste.

26. Terry Fontenot, Atlanta Falcons

Difficile de briller avec une masse salariale aussi tendue. En tout cas le nouveau manager des Falcons n’a pas trouvé les clés pour dégager des moyens pour se renforcer. Pire, il est sur le point de dire adieu à Julio Jones, son meilleur joueur, image de la franchise depuis 10 ans.

27. Brad Holmes, Detroit Lions

Remplacer Matt Stafford par Jared Goff est déjà un pari osé. Si en plus on lui enlève toutes ces cibles, on peut vraiment s’inquiéter pour l’attaque de Detroit cette année. Brad Holmes a au moins le mérite de blinder les tranchés comme fondations du nouveau projet.

28. Mike Mayock, Las Vegas Raiders

Encore une drôle d’intersaison pour les Raiders. Le duo Mayock-Gruden a surpris en rebâtissant quasi totalement sa ligne offensive, encaissant au passage une jolie ardoise de « dead money » dans la masse salariale, et il n’est pas du tout certain qu’elle en soit sorti renforcé. L’effectif notamment en défense semble toujours souffrir des mêmes carences. Après quatre saisons à la tête de la franchise désormais basé dans le Nevada, on ne voit toujours pas de ligne directrice claire dans le projet des Raiders.

29. John Schneider, Seattle Seahawks

Un Russell Wilson agacé souhaitait plus de protection. Pas certain que le quarterback soit rassuré à l’orée de la nouvelle saison. L’équipe a également perdu plusieurs titulaires dont les départs de Shaquill Griffin ou Jarran Reed, qui ne semblent pas avoir été compensés. Une draft avec seulement trois choix n’a pas permis de répondre à tous les besoins. Wilson devra être plus magique que jamais pour donner de l’ambition à son équipe en 2021.

30. Jon Robinson, Tennessee Titans

Difficile de voir où les Titans se sont renforcés durant l’intersaison. Après deux campagnes de playoffs consécutives, la franchise a réalisé un ménage curieux dans son effectif. Attaque affaiblie, couverture aérienne reconstruite, ligne défensive peu considérée… Mike Vrabel va devoir faire parler son talent pour que son équipe voie une nouvelle fois le mois de janvier.

31. Nick Caserio, Houston Texans

Mission compliquée que de rebâtir sur un champ de ruines. Pour sa première intersaison, Nick Caserio a multiplié les renforts à court terme. Avec 30 nouveaux joueurs dont aucun leader de terrain, difficile de voir se dessiner un vrai projet sportif.

32. Brian Gutekunst, Green Bay Packers

Pourtant finaliste NFC pour la 2e fois consécutive, Brian Gutekunst a démarqué sa franchise comme étant la SEULE de la ligue à n’effectuer aucun mouvement lors de la free agency (à l’exception d’un long snapper numéro 2 !). Le retour cher payé d’un Kevin King honni des supporters et une draft aux choix qui interrogent laissent un gout d’inachevé dans une équipe semblant pourtant tout près du Super Bowl.

Mais au delà de la gestion sportive, son refus de s’engager envers Aaron Rodgers au delà de 2021 et ses choix ont vexé son quarterback au point que le triple MVP voudrait quitter Green Bay. Une attitude « inexcusable » selon le néo-retraité Alex Smith, un « manque de respect » pour Richard Sherman. A 3 mois de la reprise, l’équipe est dans le flou total. Une performance qui vaut bien la dernière place du classement.

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