Du 15 mai au 3 juillet, TDActu vous présente son premier Top 50 des joueurs NFL. Pour arriver à ce classement, chaque membre de la rédaction a voté pour les 50 joueurs qu’il aimerait avoir dans son équipe pour débuter la saison à venir. Ces classements ont ensuite été compilés pour former le Top 50 final. L’occasion de débattre, mais aussi de présenter 50 profils à ceux qui découvrent la NFL.
Joey Bosa – Defensive End – Los Angeles Chargers
Carte d’identité : 23 ans, 1,98m, 127 kilos
Draft : n°3 du 1er tour en 2016
CV : 1x Pro Bowl (2017) et rookie défensif de l’année (2016).
Stats 2018 : 7 matchs (6x titulaire), 23 plaquages, 5,5 sacks et 1 fumble recouvert.
Stats en carrière : 35 matchs joués (sur 48 possibles), 134 plaquages, 28,5 sacks, 5 fumbles forcés, 2 fumbles recouverts et 1 passe déviée.
À l’heure où son frère, Nick Bosa, que quelques observateurs annoncent comme meilleur que son ainé, est sur le point de faire ses débuts en NFL en septembre, Joey, lui, va entamer sa quatrième année dans la grande ligue. Et honnêtement, après trois saisons, on ne connait toujours pas exactement la valeur de ce joueur. Le potentiel est là, c’est certain. Il n’est pas rare que le defensive end prenne le match à son compte et impressionne spectateurs et adversaires. C’est pour cela que les Chargers l’ont drafté en 3e position lors de la draft 2016. C’est pour cela qu’il se retrouve à la 32e place de notre classement. Mais d’un autre côté, il lui arrive encore de se contenter de n’être qu’un « bon joueur », là où il a les qualités pour être un défenseur excellent à chaque match.
Sur certaines actions, il n’a rien a envier aux Von Miller ou autres Khalil Mack, mais sur la durée d’une saison, il est encore loin d’être rangé dans la même catégorie. Pourtant, ses statistiques sont très bonnes, avec 28,5 sacks depuis son arrivée dans la ligue. Il a même enregistré 19 plaquages sur le quarterback adverse lors de ses 20 premières rencontres. Un record.
Mais les chiffres ne disent pas tout. Le défenseur peut encore passer au niveau supérieur. Pour cela, le maître mot est simple : la constance. Il est encore trop irrégulier, à tel point que certains estiment que Melvin Ingram est le réel leader de cette défense des Chargers. Qui profite le plus de la présence de l’autre ? Difficile de donner une réponse définitive.
D’ailleurs, la présence sur le terrain de Joey Bosa n’est pas encore devenue quelque chose d’automatique à Los Angeles. Depuis son arrivée dans la ligue en 2016, le défensive end a déjà manqué 13 rencontres. C’est quasiment l’équivalent d’une saison entière. Il va donc falloir espérer que les pépins physiques le laissent tranquille. N’oublions pas toutefois que Joey Bosa reste très jeune. À 23 ans, il a encore beaucoup de temps pour acquérir cette maturité qui peut lui permettre de devenir l’un des trois ou quatre meilleurs défenseurs de la ligue. La campagne de playoffs de ce début d’année 2019 peut d’ailleurs l’aider en ce sens, en lui apportant une expérience non négligeable.
À savoir
– Joey Bosa est apparu dans la saison 8 de la série Game of Thrones. Indice : c’est durant la bataille de Winterfell. À vous de trouver, attention, cela ne dure que quelques petites secondes.
– Le père de Nick et Joey Bosa a lui aussi été choisi au premier tour de la draft en 1987. John Bosa a en effet été defensive end aux Dolphins de Miami durant 2 saisons.
– Le numéro 99 et Joey Bosa, c’est terminé. L’an prochain, le défenseur portera le 97. Comme son père avant lui et comme les deux frères durant leur passage à Ohio State. Pour la petite histoire, le changement aurait dû arriver dès la saison dernière déjà, mais Jeremiah Attaochu, l’ancien propriétaire du numéro 97 à Los Angeles, ayant quitté le club trop près du début de la saison 2018, l’opération aurait couté 500 000 dollars à Joey Bosa. C’est l’une des règles de la NFL. Sagement, le joueur a du coup attendu un an de plus pour faire cela gratuitement.
– L’arbre généalogique de Joey Bosa n’a pas toujours été aussi sportif. Son arrière grand-père, Tony Accardo, était l’une des figures les plus connues de la mafia de Chicago au milieu du 20e siècle.
Entendu dans la rédaction
« Sa cote reste énorme grâce à ses bons débuts, mais pour le moment il est bien trop irrégulier », Alain Mattei.
« S’il est dans ce Top 50, c’est sans doute pour son potentiel. Reste qu’il doit gagner en régularité s’il veut confirmer son classement », Raoul Villeroy.
« Je vais être le rabat-joie, mais je ne suis pas un grand convaincu. C’est un bon, très bon, joueur sans doute. Mais pour moi, il est bien moins complet que certains des meilleurs pass-rusher. Je ne suis même pas sûr qu’il soit dans le Top 10 à son poste, alors Top 50… », Raphaël Masmejean.
« Un des plus gros potentiels de la NFL. 28,5 sacks en 35 rencontres, c’est juste énorme. Sans blessure, il peut être DPOY dès l’année prochaine », Victor Rouiller.
Le Top 50 (cliquez sur le nom pour accéder à l’article)
50. Jadeveon Clowney (DE, Houston Texans) – 89 points
49. Jason Kelce (C, Philadelphia Eagles) – 92 pts
48. Melvin Ingram (LB/DE, LA Chargers) – 93 pts
47. Philip Rivers (QB, LA Chargers) – 100 pts
46. T.Y. Hilton (WR, Indianapolis Colts) – 101 pts
45. Chris Jones (DT, Chiefs) – 105 pts
44. Cam Newton (QB, Panthers) – 113 pts
43. Adam Thielen (WR, Vikings) – 118 pts
42. Cameron Jordan (DE, Saints) – 119 pts
41. Chandler Jones (DE, Cardinals) – 119 pts (égalité départagée par le meilleur classement)
40. David Bakhtiari (OT, Packers) – 121 pts
39. Trey Flowers (DE, Lions) – 123 pts
38. Harrison Smith (S, Vikings) – 128 pts
37. Zack Martin (OG, Cowboys) – 131 pts
36. Jamal Adams (S, Jets) – 156 pts
35. AJ Green (WR, Bengals) – 160 pts
34. Myles Garrett (DE, Browns) – 169 pts
33. Quenton Nelson (G, Colts) – 188 pts
32. Joey Bosa (DE, Chargers) – 208 pts
Méthodologie : pour arriver à ce Top 50, les membres de la rédaction de TDActu ont chacun rempli leur Top 50 personnel. Ils ont ensuite été compilés en attribuant 50 points au premier, 49 points au second, et ainsi de suite. Tout ça pour donner un classement compilant tous les votes de la rédaction.