Josh Rosen aime-t-il vraiment le football américain autant que d’autres lanceurs ? A-t-il la grosse tête ? Depuis un an, ces rumeurs reviennent parfois planer.
Avant de récupérer le quarterback, les dirigeants des Dolphins se sont évidemment renseignés sur lui. Ou plutôt, on est venu les renseigner.
« Des entraineurs qui le connaissent nous ont contacté spontanément et nous ont dit qui beaucoup des rumeurs à son propos étaient des conneries », raconte Chris Grier, le manager général de Miami. « De notre point de vue nous ne le connaissons pas car nous ne l’avons pas sous la main. Mais nous faisons confiance aux gens que nous connaissons, les entraineurs, les recruteurs, et les gens ont dit qu’il est vraiment un bon garçon, intelligent. Peut être a-t-il a d’autres centres d’intérêt, comme la bourse, mais il est vraiment intelligent, il adore le football, il l’étudie et c’est très important pour lui. »
Mise à l’épreuve
Alors que la signature de Ryan Fitzpatrick annonçait une volonté de reconstruction lente, Miami tente donc le coup avec un jeune lanceur. Cela ne coûte pas grand chose. Le 62e choix de la Draft et un cinquième tour en 2020 contre un joueur sélectionné dans le Top 10 il y a un an et considéré comme un des meilleurs de sa cuvée à l’époque. Dans le pire des cas, l’équipe choisira un des lanceurs prometteurs de la prochaine Draft.
En attendant, Rosen aura sa chance de prouver qu’il peut résoudre une partie des problèmes des Dolphins. Mais le label de franchise quarterback ne lui sera pas offert.
« Vous devez gagner ce genre de titre. » a dit Flores. « Vous devez le gagner aux réunions, à l’entrainement. De tendre ce label à un gamin, comme ça, je trouve ça très injuste. Vous devez le mériter. »
Et Grier de conclure : « Nous n’avons jamais dit qu’il devait être un franchise quarterback pour nous. Pour nous c’est un joueur très talentueux, il a encore beaucoup de potentiel dans la ligue, et pour nous, sa valeur, son contrat, etc… sa valeur était trop grande pour que nous nous permettions de passer la main. »
Finalement les plans à longue échéance des Dolphins ne sont pas du tout bouleversés. Vue la compensation minime, Josh Rosen n’est qu’une chance de plus de réussir à faible coût, Fitzpatrick peut toujours assurer l’interim et/ou le tutorat, et la draft 2020 pourra toujours être négociée efficacement. Bien joué.