Atlanta Falcons (1) – New England Patriots (1) : 28-34
Dans une ambiance folle à Houston, les Falcons et Patriots nous ont offert un Super Bowl fou et à deux visages. Le premier, celui de Falcons archi-dominant que ce soit en attaque ou en défense pendant trois quart-temps.
Puis la magie Patriots s’est lancée. New England est mécaniquement revenu à base d’une attaque dirigée de main de maître par Tom Brady et une défense revigorée. Une égalisation arrachée à moins d’une minute de la fin.
En prolongation ce sont donc les Patriots qui l’emportent sur le premier drive avec un touchdown de James White. Dur, terrible pour Atlanta, mais les hommes de Bill Belichick ont sorti le comeback du siècle.
Le moment clé : Atlanta manque l’occasion de tuer le match
A 6 minutes du terme, les Falcons mènent 28-20. Ils ont 8 points d’avance et le ballon sur leurs 10 yards. Matt Ryan trouve un Freeman totalement esseulé pour faire avancer les siens jusqu’à mi-terrain. Derrière, Julio Jones montre tout l’étendue de son talent sur une réception folle pour conduire les Falcons dans les 25 adverses. Sauf que derrière, Ryan est sacké, puis Atlanta commet un holding. Bref, les Falcons ne sont plus en position de field goal et rendent la balle aux Patriots avec 3 minutes et 38 secondes à jouer. Pourquoi ne pas avoir fait trois courses et marqué le field goal de la gagne ?
Tom Brady saisit l’occasion pour égaliser, puis aller chercher la victoire en prolongation.
Le film du match
Le premier quart-temps passe à une vitesse folle. Contrairement à ce que l’on pouvait penser, ce sont les défenses qui s’illustrent en premier dans ce match. Elles forcent quatre punts de suite. Celle des Patriots harcèle les receveurs adverses, alors que le pass-rush des Falcons sack déjà à deux reprises Tom Brady. Seule une course d’une trentaine de yards de Devonta Freeman (11 courses, 75 yards, 1 TD) anime le jeux offensif.
Le deuxième quart reprend sur une possession des Patriots. New England avance bien mais alors qu’ils sont dans les 30 yards adverses, Deion Jones force une perte de balle de LeGarette Blount (11 courses, 31 yards), et Robert Alford récupère le cuir. Les Falcons évitent alors un possible field goal, voir pire. Un turnover défensif qui donne des ailes à l’attaque. Matt Ryan (17/23, 284 yards, 2 TDs) enchaîne deux passes pour Julio Jones (4 rec, 87 yards), et Freeman fait le reste. Sur une 2e&1 dans les 10 yards, le coureur d’Atlanta trouve la terre promise pour le premier touchdown du soir. Avec la transformation de Bryant ça fait 7-0 pour les Falcons.
Atlanta enfonce le clou sur son drive suivant. En deux passes, les Falcons sont sur les 20 yards des Patriots. Sur une 3e&9, Matt Ryan se connecte avec Austin Hooper (3 rec, 32 yards, 1 TD) pour le touchdown du 14-0.
L’attaque de New England est bien aidée sur le drive suivant avec trois holdings sifflés contre les Falcons. Deux de ces holdings sont sur 3e tentative et permettent aux Pats d’atteindre les 18 yards adverses. Alors qu’il joue une 3e&7, Tom Brady cherche son receveur, mais c’est l’excellent Alford qui plonge et intercepte le numéro 12. Le cornerback remonte 82 yards pour donner l’avantage 21-0 aux Falcons à 2 minutes de la mi-temps.
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Sur leur dernier drive avant de rentrer aux vestiaires, l’attaque de New England parcourt rapidement le terrain sur des passes et se positionne sur les 22 yards adverse. Avec quelques secondes au chrono, Bill Belichick ne prend pas de risque et choisit le field goal. Stephen Gostkowski réussit et ça fait 21-3 pour les Falcons à la mi-temps.
Après deux punts, les Falcons sont les premiers à repartir de l’avant. Ryan enchaîne les passes pour Taylor Gabriel (3 rec, 76 yards) et Mohammed Sanu (2 rec, 25 yards) qui sortent enfin de leur boîte. Alors que les Pats bloquent une passe sur 3e&4 dans leurs 15 yards, une pénalité est sifflée et c’est un nouveau first down sur les 7 yards. Il n’en faut pas plus à Matt Ryan pour trouver Tevin Coleman sur une screen pass et permettre aux siens de mener 28 à 7. La messe semble dite pour les Patriots.
Le comeback
Mais les Patriots sont orgueilleux, à l’image de leur quarterback. Sur le drive suivant, Brady va lui même chercher un first down à la course. Quelques jeux après, le numéro 12 trouve James White (6 rec, 29 yards, 2 TDs) pour ramener les Patriots à 9-28, avec un point perdu sur l’extra point raté. Derrière, New-England tente l’onside kick, mais c’est raté. Grâce à un effort défensif, cela ne coûtera rien aux Patriots, qui bloquent d’entrée l’attaque des Falcons.
Pour débuter le dernier quart, les Patriots entament un drive d’une efficacité chirurgicale : les receveurs multiplient les réceptions et New England se retrouve rapidement en red zone. Mais les Patriots doivent se contenter d’un field goal (28-12) à cause de deux sacks de Grady Jarrett.
A 8 minutes du terme, Matt Ryan perd la balle sous la pression de Dont’a Hightower et New England reprend le cuir sur les 25 yards des Falcons. Un turnover défensif que l’attaque des blancs bonifie avec un touchdown de Tom Brady pour Danny Amendola (8 rec, 78 yards, 1 TD). Avec la conversion à deux points, New England revient à 20-28, à 6 minutes de la fin !
A 6 minutes du terme, les Falcons ont 8 points d’avance et le ballon sur leurs 10 yards. Matt Ryan trouve un Freeman totalement esseulé pour faire avancer les siens jusqu’à mi-terrain. Derrière, Julio Jones montre tout l’étendue de son talent sur une réception folle pour conduire les Falcons dans les 25 adverses. Sauf que derrière, Ryan est sacké, puis les falcons font un holding. Bref, les Falcons ne sont plus en position de field goal et rendent la balle aux Patriots avec 3 minutes et 38 secondes pour revenir à égalité. Pourquoi ne pas avoir fait trois courses et marqué le field goal de la gagne ?
Derrière, les Patriots remontent tout le terrain. Un drive qui doit beaucoup à la réception miraculeuse de Julian Edelman.
OH MY GOD, JULIAN EDELMAN! #SB51 #Patriots https://t.co/YtvHwsaCbT
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A la conclusion c’est James White sur une course de 1 yard. Les Patriots reviennent à 26-28, puis 28-28 quand Brady trouve Danny Amendola pour la conversion à deux points. INCROYABLE !
Il reste alors 53 secondes. Les Falcons essayent d’avancer aussi vite qu’ils le peuvent, mais ils n’ont plus de temps-mort. Ils n’arrivent à rien, et on se dirige vers la prolongation.
La prolongation n’aura pas duré bien longtemps. Brady et les siens gagnent le tirage au sort et choisissent de recevoir. Ils découpent la défense adverse. Atlanta flanche sous les coups de boutoir. Les Patriots arrivent rapidement sur les 2 yards adverses, et James White entre dans la end-zone. Touchdown et victoire 34-28 des Patriots. New-England a sans aucun doute réalisé le plus grand quatrième quart-temps de l’histoire du football américain.
IT'S OVER! IT'S OVER!
JAMES WHITE WINS IT FOR THE @PATRIOTS!
WHAT A GAME! #SB51 #PATRIOTS https://t.co/nZzQJGWRmC
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Le MVP : Tom Brady dans la légende (43/62, 466 yards, 2 TDs, 1 int)
Sans être mauvais, Tom Brady n’était pas bien pendant trois quart-temps, assommé par la pression régulière de la défense. Puis il a sonné la révolte des siens au début du dernier quart. Il a mené son équipe au plus grand comeback de l’histoire du Super Bowl, avec un sang froid total pendant la fin de la partie. Chapeau. La NFL lui a donné le titre de MVP de la rencontre.
Le flop : Atlanta s’est effondré
Les Falcons ? C’est dur tant les Falcons ont été bons trois quart-temps. Mais ce craquage complet en dernier quart vient totalement ternir leur prestation. Et surtout, cette gestion dans les 20 yards adverses sur leur dernier drive. Pourquoi ne pas avoir fait trois courses pour faire descendre le chrono et se contenter d’un field goal pour être à 11 points d’avance ?
La stat : 25
C’était l’écart au début en faveur des Falcons au milieu du troisième quart. Atlanta menait même de 19 longueurs à l’entame de la dernière période. Mais les Patriots ont marqué les 25 derniers points du temps réglementaire, puis le seul touchdown de la prolongation. Monumental.