Véritable sujet en vogue aux Etats-Unis, l’état du cerveau des joueurs de NFL vient de faire l’objet d’une étude de l’université de Boston. Cette étude s’est intéressé à l’encéphalopathie traumatique chronique (ETC), une sorte de traumatisme crânien grave dérivant vers la démence, la dépression ou même le suicide.
En tout, le cerveau de 87 des 91 anciens joueurs de NFL testés ont été positif à l’ETC soit 95,6%. En tout et pour tout, cette études a testé les cerveaux de 165 anciens joueurs allant du lycée jusqu’à la NFL et 131 d’entre eux ont eu une analyse positif à l’ETC soit 79,4%. Evidemment, il faut tenir compte du fait que la plupart de ces cerveaux ont été offert à la science parce que leur propriétaire pensait être victime de cette maladie ce qui peut fausser les chiffres en les rendant plus impressionnant que la réalité.
« Les gens pensent que nous exagérons la proportion, qu’il s’agit d’une maladie très rare et que nous dramatisons. » Déclare Ann McKee qui dirige le laboratoire à l’origine de l’étude. « Ma réponse est que peu importe ou je suis, c’est une maladie réelle. Nous n’avons eu aucune difficulté à l’identifier sur des centaines de joueurs. »
Sous le feu des projecteurs, notamment à cause du futur film avec Will Smith traitant des commotions dans le football américain, le sujet de la santé mentale des joueurs pourrait bien prendre encore plus de place pour la NFL et devenir bien encombrante.