A Seattle, le feuilleton de l’été concerne Russell Wilson et son contrat. Cela dit, même si les négociations sont longues et complexes, le lanceur n’a pas l’intention de faire pression sur son équipe en ne venant pas s’entraîner.
Difficile d’en dire autant de son coéquipier Michael Bennett. Depuis le début des répétitions volontaires, le défenseur reste loin de son employeur dans le but d’obtenir plus d’argent. Pour le moment, la technique est infructueuse, mais le joueur de 29 ans est un coriace.
Depuis Honolulu, l’ancien des Buccaneers a assuré être prêt à prolonger sa grève tant que son désir ne devient pas une réalité.
« A Hawaii, la météo est parfaite, donc je vais m’en tenir à ça », a-t-il expliqué à Rob DeMello, directeur de la chaîne KHON2 Sports. « Lorsque le temps est moins clément qu’il ne l’est ici, la décision est moins facile à prendre. J’espère donc que les choses tournent dans le bon sens, mais ça ne me dérange pas de rester à la maison pour un petit moment. »
En mars 2014, le defensive end a signé un bail de quatre ans et 28,5 millions de dollars. Après une saison à 38 plaquages et sept sacks, il n’y a aucun doute, ce montant n’est plus suffisant. C’est donc l’heure des grandes manoeuvres.
« Bien sûr, je mérite mieux que la somme qu’ils m’ont donné. C’est l’un de ces passages où vous devez laisser votre agent établir la discussion et attendre qu’une bonne situation se présente. Ça ne coûte rien d’essayer. »
Sur ce dernier point, Bennett va un peu vite en besogne, puisque s’il décide de poursuivre sa manifestation jusqu’au camp d’entraînement, il devra débourser 30 000 dollars par journée manquée. Une barrière que même le plus beau des soleils ne peut effacer.